[Morrow, James] L'apprentie du philosophe
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L'apprenti du philosophe
[Morrow, James] L'apprentie du philosophe
L'APPRENTI DU PHILOSOPHE
Roman édité au Diable Vauvert en février 2011
482 pages
Résumé
Mason Ambrose, un étudiant en philosophie bavard et égocentrique, touche le fond après que le travail de sa vie, Éthiques de la terre, a été mis en miettes par un rival aigri. Après s'être vu offrir un poste de professeur sur une île qui aurait fait la fierté du Dr Moreau, le bon thésard se lance vite dans des joutes verbales avec son élève, une érudite blessée mais obstinée appelée Londa, à qui il a pour mission de transmettre rien de moins qu'une morale fonctionnelle.
Sur cette île la matriarche et mère de Londa, la généticienne Edwina Sabachthani, s'est adonnée à des tests génétiques pour créer des arbres conscients, un iguane mutant doué de parole et d'autres aberrations de la nature. Après le décès prématuré d'Edwina, Mason et ses collègues professeurs s'accordent, à leurs risques et périls, pour ne rien dévoiler du secret de Londa et de sa fratrie hors normes.
Après s'être échappé, Ambrose s'essaye à la vie de couple avec une jeune et belle étudiante anglaise, mais l'apparition fracassante d'un homme qui dit se nommer John Snow et appelle Mason «papa» vient bouleverser la tranquillité qu'il chérissait. Entre-temps, Londa a abandonné la science et est devenue une célébrité médiatique à l'influence considérable et à la vision plus sombre, insufflée par les Évangiles, d'un nouvel âge d'or pour l'humanité. Lancé vers son destin, Mason doit choisir entre consommer et détruire son premier amour.
«Essaie de retenir ton jugement jusqu'à ce que tu saisisses la vision d'ensemble», lui conseille Londa. Une prudence salutaire pour les lecteurs de cette pièce à haute ambition morale, savant mélange de sacré et de profane qui lorgne aussi bien du côté de la philosophie éthique que de Mary Shelley ou George Bernard Shaw.
Né en 1947, diplômé d'Harvard, James Morrow a retenu de ses études supérieures littéraires, en particulier de sa découverte de Camus et du siècle des Lumières, son goût pour le roman philosophique et satirique, et aime à se considérer comme un «pèlerin ironique». Doté d'un solide sens de l'humour, il écrit depuis toujours des romans iconoclastes, allégories philosophiques pleines d'érudition et de fantaisie, qui s'apparentent en fait à des contes voltairiens, en plus drôle. À la parution de La Grande Faucheuse qui vient clore sa trilogie sur le corpus dei (Au diable vauvert), il déclarait : «Dieu m'a mis sur Terre pour que je passe ma vie à élaborer des théories prouvant qu'il n'existe pas.»
Auteur de plusieurs romans, lauréat pour En remorquant Jéhovah (Au diable vauvert) du World Fantasy Award 1995, l'un des prix littéraires les plus prestigieux dans le domaine de la SF, Morrow accède de livre en livre à une reconnaissance plus large, grâce au soutien inconditionnel des libraires et bibliothécaires qui l'ont lu.
Mon ressenti
C’est bien joli de mélanger les genres, entre SF et philosophie, cela ne me dérange pas. Encore faut-il que le lecteur puisse suivre et surtout s’y retrouver. J’aime la SF et la philo, cela tombe bien. Des histoires et contes philosophiques, il en existe de très beaux. Mais là, j’ai été très déçue par cet ouvrage. En fait tout au long, j’ai eu l’impression que les personnages ne se rencontraient pas, ils se parlaient, se nommaient mais n’étaient pas en lien. Le propos est confus et si j’arrive à suivre la pensée de l’un ou de l’autre, je ne vois pas où cela nous mène réellement.
J’ai mené ma lecture jusqu’au bout attendant ma récompense qui n’est point venue. Déception donc ! J’attendais tellement plus de l'iguane perroquet parlant, le palétuvier humanoïde décérébré aux fruits hallucinogènes…
Passez votre chemin
Roman édité au Diable Vauvert en février 2011
482 pages
Résumé
Mason Ambrose, un étudiant en philosophie bavard et égocentrique, touche le fond après que le travail de sa vie, Éthiques de la terre, a été mis en miettes par un rival aigri. Après s'être vu offrir un poste de professeur sur une île qui aurait fait la fierté du Dr Moreau, le bon thésard se lance vite dans des joutes verbales avec son élève, une érudite blessée mais obstinée appelée Londa, à qui il a pour mission de transmettre rien de moins qu'une morale fonctionnelle.
Sur cette île la matriarche et mère de Londa, la généticienne Edwina Sabachthani, s'est adonnée à des tests génétiques pour créer des arbres conscients, un iguane mutant doué de parole et d'autres aberrations de la nature. Après le décès prématuré d'Edwina, Mason et ses collègues professeurs s'accordent, à leurs risques et périls, pour ne rien dévoiler du secret de Londa et de sa fratrie hors normes.
Après s'être échappé, Ambrose s'essaye à la vie de couple avec une jeune et belle étudiante anglaise, mais l'apparition fracassante d'un homme qui dit se nommer John Snow et appelle Mason «papa» vient bouleverser la tranquillité qu'il chérissait. Entre-temps, Londa a abandonné la science et est devenue une célébrité médiatique à l'influence considérable et à la vision plus sombre, insufflée par les Évangiles, d'un nouvel âge d'or pour l'humanité. Lancé vers son destin, Mason doit choisir entre consommer et détruire son premier amour.
«Essaie de retenir ton jugement jusqu'à ce que tu saisisses la vision d'ensemble», lui conseille Londa. Une prudence salutaire pour les lecteurs de cette pièce à haute ambition morale, savant mélange de sacré et de profane qui lorgne aussi bien du côté de la philosophie éthique que de Mary Shelley ou George Bernard Shaw.
Né en 1947, diplômé d'Harvard, James Morrow a retenu de ses études supérieures littéraires, en particulier de sa découverte de Camus et du siècle des Lumières, son goût pour le roman philosophique et satirique, et aime à se considérer comme un «pèlerin ironique». Doté d'un solide sens de l'humour, il écrit depuis toujours des romans iconoclastes, allégories philosophiques pleines d'érudition et de fantaisie, qui s'apparentent en fait à des contes voltairiens, en plus drôle. À la parution de La Grande Faucheuse qui vient clore sa trilogie sur le corpus dei (Au diable vauvert), il déclarait : «Dieu m'a mis sur Terre pour que je passe ma vie à élaborer des théories prouvant qu'il n'existe pas.»
Auteur de plusieurs romans, lauréat pour En remorquant Jéhovah (Au diable vauvert) du World Fantasy Award 1995, l'un des prix littéraires les plus prestigieux dans le domaine de la SF, Morrow accède de livre en livre à une reconnaissance plus large, grâce au soutien inconditionnel des libraires et bibliothécaires qui l'ont lu.
Mon ressenti
C’est bien joli de mélanger les genres, entre SF et philosophie, cela ne me dérange pas. Encore faut-il que le lecteur puisse suivre et surtout s’y retrouver. J’aime la SF et la philo, cela tombe bien. Des histoires et contes philosophiques, il en existe de très beaux. Mais là, j’ai été très déçue par cet ouvrage. En fait tout au long, j’ai eu l’impression que les personnages ne se rencontraient pas, ils se parlaient, se nommaient mais n’étaient pas en lien. Le propos est confus et si j’arrive à suivre la pensée de l’un ou de l’autre, je ne vois pas où cela nous mène réellement.
J’ai mené ma lecture jusqu’au bout attendant ma récompense qui n’est point venue. Déception donc ! J’attendais tellement plus de l'iguane perroquet parlant, le palétuvier humanoïde décérébré aux fruits hallucinogènes…
Passez votre chemin
Pinky- Grand sage du forum
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Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
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