[Patrick, John C.] Moïra
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Pinky
lalyre
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[Patrick, John C.] Moïra
[Patrick, John C.] Moïra
Un grand merci à toute l'équipe de PartageLecture pour ce très beau partenariat, merci aussi aux Editions Kyklos pour ce livre que j'ai apprécié et bravo à John C. Patrick pour son talent.
[Patrick, John C.]
Moïra
Editions Kyklos Décembre 2013
ISBN 978 2 918406 34 1
427 pages
Quatrième de couverture
1955. Un homme politique influent confie à Philippe Reuben, ancien Jedburgh, capitaine dans une unité parachutiste en Indochine, la tâche de démasquer les responsables d'une filière de prostitution située en Afrique du Nord alimentant des maisons closes clandestines en métropole.
Ebranlé dans ses convictions profondes du fait de ses liens étroits avec les services secrets, confronté aux événements tragiques de la guerre d'Algérie, sa traque le conduira jusqu'à Dallas lors d'une journée funeste de novembre 1963.
Reuben devra faire face à des choix cruels tout en restant fidèle aux amitiés forgées dans les combats de la Résistance et de la guerre d'Indochine.
Une plongée en apnée dans les méandres de la guerre d'Algérie, au travers d'épisodes peu connus du grand public, instigués par ces hommes de l'ombre qui font vraiment l'Histoire.
Ma chronique
Ce roman se situe à la moitié du XXème siècle, des actions entre l’espionnage, le polar et beaucoup d’historique. Le livre démarre pendant les évènements sanglants d’Algérie ou des militaires français font un nettoyage systématique d’un village sous les yeux des enfants. Pour ce qui est du polar, c’est l’enquête de Philippe Reuben, un officier parachutiste envoyé sur place pour démanteler un tortueux réseau de prostitution fournissant des jeunes innocentes dans les bordels d’Europe et d’ailleurs, ce qui fait voyager l’enquêteur de l’Algérie, à Marseille, Dallas etc….Car il faut tout de même dire que la politique et les évènements d’Alger s’imbriquent parfaitement au réseau de prostitution, on râle sur les bavures policières, on se débat entre des flics sans scrupule et des bandits sans peur, les groupuscules foisonnent et les politiques s’en mettent plein les poches, les attentats apeurent le peuple, un enquêteur droit dans ses bottes, attachant mais assez dérangeant pour certains élites. On traverse l’Histoire richement documentée avec des phrases superbes pour nous replonger dans une époque pas si lointaine avec des personnages et des faits que j’ignorais, l’Algérie française avec tous ses morts innocents, la Cagoule, Massu, Salan et bien d’autres ….J’ai d’ailleurs fait des recherches pour me documenter à mon tour et c’est fou d’apprendre tellement en lisant. Par exemple le titre du roman, j’ai cru comprendre que Moïra (la) c’est le destin. Que dire encore ? Que j’ai beaucoup apprécié ce roman que je classerai dans historique, car des personnages et des faits furent réels par exemple ……..
L’Histoire de la guerre d’Algérie qui a débuté en 1954 par une insurrection
Salan est un général français
La Cagoule est le surnom donné par la presse à l’Organisation secrète d’action révolutionnaire nationale.
Massu , est un militaire, officier général. Compagnon de la Libération et ancien commandant en chef des forces françaises en Allemagne, il s'illustra notamment durant les deux conflits coloniaux d'Indochine et d'Algérie etc……
Un beau 4,5/5 pour ce très bon roman
[Patrick, John C.]
Moïra
Editions Kyklos Décembre 2013
ISBN 978 2 918406 34 1
427 pages
Quatrième de couverture
1955. Un homme politique influent confie à Philippe Reuben, ancien Jedburgh, capitaine dans une unité parachutiste en Indochine, la tâche de démasquer les responsables d'une filière de prostitution située en Afrique du Nord alimentant des maisons closes clandestines en métropole.
Ebranlé dans ses convictions profondes du fait de ses liens étroits avec les services secrets, confronté aux événements tragiques de la guerre d'Algérie, sa traque le conduira jusqu'à Dallas lors d'une journée funeste de novembre 1963.
Reuben devra faire face à des choix cruels tout en restant fidèle aux amitiés forgées dans les combats de la Résistance et de la guerre d'Indochine.
Une plongée en apnée dans les méandres de la guerre d'Algérie, au travers d'épisodes peu connus du grand public, instigués par ces hommes de l'ombre qui font vraiment l'Histoire.
Ma chronique
Ce roman se situe à la moitié du XXème siècle, des actions entre l’espionnage, le polar et beaucoup d’historique. Le livre démarre pendant les évènements sanglants d’Algérie ou des militaires français font un nettoyage systématique d’un village sous les yeux des enfants. Pour ce qui est du polar, c’est l’enquête de Philippe Reuben, un officier parachutiste envoyé sur place pour démanteler un tortueux réseau de prostitution fournissant des jeunes innocentes dans les bordels d’Europe et d’ailleurs, ce qui fait voyager l’enquêteur de l’Algérie, à Marseille, Dallas etc….Car il faut tout de même dire que la politique et les évènements d’Alger s’imbriquent parfaitement au réseau de prostitution, on râle sur les bavures policières, on se débat entre des flics sans scrupule et des bandits sans peur, les groupuscules foisonnent et les politiques s’en mettent plein les poches, les attentats apeurent le peuple, un enquêteur droit dans ses bottes, attachant mais assez dérangeant pour certains élites. On traverse l’Histoire richement documentée avec des phrases superbes pour nous replonger dans une époque pas si lointaine avec des personnages et des faits que j’ignorais, l’Algérie française avec tous ses morts innocents, la Cagoule, Massu, Salan et bien d’autres ….J’ai d’ailleurs fait des recherches pour me documenter à mon tour et c’est fou d’apprendre tellement en lisant. Par exemple le titre du roman, j’ai cru comprendre que Moïra (la) c’est le destin. Que dire encore ? Que j’ai beaucoup apprécié ce roman que je classerai dans historique, car des personnages et des faits furent réels par exemple ……..
L’Histoire de la guerre d’Algérie qui a débuté en 1954 par une insurrection
Salan est un général français
La Cagoule est le surnom donné par la presse à l’Organisation secrète d’action révolutionnaire nationale.
Massu , est un militaire, officier général. Compagnon de la Libération et ancien commandant en chef des forces françaises en Allemagne, il s'illustra notamment durant les deux conflits coloniaux d'Indochine et d'Algérie etc……
Un beau 4,5/5 pour ce très bon roman
lalyre- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Patrick, John C.] Moïra
merci Lalyre pour cette intéressante présentatioin
Pinky- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Patrick, John C.] Moïra
« La fin sera triste, et le présent est à la hauteur… »*
Vous connaissez « les trois singes de la sagesse » ? « Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire » ? C’est parfois beaucoup plus simple de faire comme si…. Âmes sensibles s’abstenir, John C. Patrick frappe fort et nous décille les yeux….et ça fait mal….
C’est sur une dizaine d’années (de 1955 à 1964) que le roman « Moïra » (le destin, celui qu’on ne choisit pas) se déroule, avec une intrigue complète dans laquelle nous entraîne John C. Patrick. On suit Philippe Reuben, un ancien Jedburgh d’Indochine, qui se fait enrôler pour mener à bien une enquête sur un réseau de prostitution de jeunes filles enlevées, séquestrées et envoyées dans différents lieux. Cette recherche sera le fil conducteur permettant de revisiter l’Histoire (avec un H majuscule) de cette période. En effet, Reuben (personnage fictif) entretient des liens étroits avec les services secrets, l’armée et certains groupes politiques. Cela permet d’aller à la rencontre de tout un panel d’êtres réels ou fictifs. L’auteur a, sans doute, réalisé un vrai travail de documentaliste avant de se lancer dans l’écriture. Il a exhumé des faits dont on parle moins, d’autres connus, avec des personnages publics. Introduisant habilement ce qu’il a inventé dans un réseau global de situations historiques, John C. Patrick captive le lecteur avec une écriture fluide, mais complète et très informée. Si on n’est pas historien (ou intéressé par le passé), les découvertes sont nombreuses et on se prend à vouloir en savoir plus et à faire des recherches. Le vrai et l’imaginaire sont habilement mêlés sans perturber celui ou celle qui lit. Les actes dont il parle sont loin de faire partie des connaissances de tout un chacun et on se demande combien de non-dits contient notre Histoire. C’est tellement plus facile de faire comme les trois singes…..
On redécouvre l’Algérie des années 50 et 60, la bataille d’Alger, les opposants au pouvoir algérien mais pas seulement, cela n’est que le point de départ….. Il n’y a pas de bons et de méchants, il y a surtout des hommes (et quelques femmes mais peu) durs, coriaces. La plupart avec une part d’ombre et de fragilité mais il faut gratter longtemps pour la trouver. Rien n’est lisse, les faits sont rudes, violents parfois, nous obligeant à ôter les mains qui couvraient notre regard…. C’est un contexte sans illusion, presque sans espoir et puis …Marie-Pia, un pigeon voyageur, une chanson, un regard vers l’horizon nous permettent d’espérer en l’homme, de croire en d’autres possibles….
Le vocabulaire emprunté à l’armée ou à la politique utilise assez fréquemment de nombreux sigles (FM : fusil mitrailleur, ALN : Armée de libération nationale (qui luttait contre les français en Algérie) etc…mais ce n’est pas gênant. J’ai trouvé très bien fait que les périodes évoquées le soient sans jugement, sans parti pris. Les différents protagonistes échangent leurs opinions, notamment sur le rôle du Général de Gaulles mais ils se respectent la plupart du temps. La conversation entre Reuben et un de ses amis sur le mouvement d’émancipation des peuples colonisés est ouverte et intéressante. Espionnage, enquête, armée « Si l’armée intervient, elle perd son âme… », indépendants, civils, militaires, hommes et femmes passionnés, croyant en leurs idées, prêts à tout pour les faire vivre, se croisent, s’entrecroisent, se retrouvent, se perdent de vue mais toujours vivent sous nos yeux ….Tous ces individus sont « palpables », crédibles et s’intègrent parfaitement dans cette grande fresque historique. Quelquefois, une référence littéraire ou poétique aide à la compréhension du propos.
Avoir du plaisir de lecture peut de temps à autre être douloureux. C’est ce qu’il s’est passé avec cette œuvre magistrale, c’est un coup de cœur, un de ceux qui vous laisse pantelant, qui vous marque au fer rouge pour longtemps et qui ne vous laisse pas indemne…..
Attendez-vous à être bousculés, étonnés, surpris mais aussi scotchés aux pages ….
Les romanciers américains qui font dans le noir n’ont qu’à bien se tenir, il y a aussi du lourd sur le marché français…
* page 159 du livre
Cassiopée- Admin
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Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Patrick, John C.] Moïra
Merci Cassiopée pour cette critique, qui s'ajoutant aux précédentes, achève de me convaincre de lire ce livre dans un avenir proche. Il y a, de la décolonisation au septennat De Gaulle, matière à romans historiques.
Invité- Invité
Re: [Patrick, John C.] Moïra
Avant même de recevoir ce roman, j'étais impatiente de le lire. Le résumé et les propos de l'auteur lus sur la toile m'avait conquise. J'en parlais même à mes collègues tellement j'avais hâte. J'avais cependant une crainte (partagée par mes collègues): vu le sujet de ce livre plutôt complexe, il fallait que ce soit bien écrit.
A peine les premières lignes lues, j'ai été aussitôt rassurée, c'était plus que bien écrit, c'était très bien romancé.
Et il fallait que ça le soit! John C. Patrick nous livre une intrigue complexe, où l'histoire, la politique, l'espionnage et le contre espionnage ont la part belle. Nous suivons Reuben, personnage charismatique, ainsi que son chef et compère de toujours, Sombart. Ces deux hommes naviguent dans l'espionnage comme des requins en eaux troubles.
Ces personnages sont complexes, agents de service secret, ils doivent obéir, tout en gardant leur honneur et leur fidélité envers De Gaulle. Ils ont été marqués par la seconde guerre mondiale, la Résistance, mais aussi l'Indochine. Des amitiés se sont créées. Chacun a suivi son chemin, si différent parfois...
J'avoue avoir été quelques fois un peu perdue étant donné la densité du livre et le nombre d'agences citées (un glossaire m'aurait été utile). De plus, je ne connaissais pas bien le déroulement de la guerre d'Algérie et je n'y connaissais rien en espionnage. J'ai énormément appris, sur cette guerre mais surtout sur ces hommes de l'ombre, admirés et craints à la fois.
L'auteur a réussi son pari, construire un roman passionnant sur des épisodes méconnus (et de prime abord peu accessibles au grand public) de l'Histoire.
Je finirais par une citation, à la toute fin qui semblerait incongrue partout sauf dans Moïra: "N'importe quel individu peut se transformer en instrument." Je ne suis cependant pas sûre qu'il soit facile d'instrumentaliser Reuben et Sombart.
Merci aux éditions Kyklos et au forum Partage Lecture pour cette plongée marquante.
A peine les premières lignes lues, j'ai été aussitôt rassurée, c'était plus que bien écrit, c'était très bien romancé.
Et il fallait que ça le soit! John C. Patrick nous livre une intrigue complexe, où l'histoire, la politique, l'espionnage et le contre espionnage ont la part belle. Nous suivons Reuben, personnage charismatique, ainsi que son chef et compère de toujours, Sombart. Ces deux hommes naviguent dans l'espionnage comme des requins en eaux troubles.
Ces personnages sont complexes, agents de service secret, ils doivent obéir, tout en gardant leur honneur et leur fidélité envers De Gaulle. Ils ont été marqués par la seconde guerre mondiale, la Résistance, mais aussi l'Indochine. Des amitiés se sont créées. Chacun a suivi son chemin, si différent parfois...
J'avoue avoir été quelques fois un peu perdue étant donné la densité du livre et le nombre d'agences citées (un glossaire m'aurait été utile). De plus, je ne connaissais pas bien le déroulement de la guerre d'Algérie et je n'y connaissais rien en espionnage. J'ai énormément appris, sur cette guerre mais surtout sur ces hommes de l'ombre, admirés et craints à la fois.
L'auteur a réussi son pari, construire un roman passionnant sur des épisodes méconnus (et de prime abord peu accessibles au grand public) de l'Histoire.
Je finirais par une citation, à la toute fin qui semblerait incongrue partout sauf dans Moïra: "N'importe quel individu peut se transformer en instrument." Je ne suis cependant pas sûre qu'il soit facile d'instrumentaliser Reuben et Sombart.
Merci aux éditions Kyklos et au forum Partage Lecture pour cette plongée marquante.
Re: [Patrick, John C.] Moïra
Tout d'abord un tout grand merci au site Partage Lecture ainsi qu'aux Editions Kyklos de m'avoir fait découvrir cette maison d'édition (inconnue sous nos latitudes) et cet auteur.
Je dois admettre que j'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans ce livre et que j'ai même craint un moment donné de ne pas pouvoir terminer le livre avant la fin du délai et rendre ma critique à temps. Pour vous donnez des chiffres, en 25 jours (les premiers), je n'ai lu que 80 pages alors qu'entre hier et aujourd'hui, j'ai avalé les 350 suivantes… C'est dire!
Etant suissesse, je n'avais jamais entendu parlé de la Guerre d'Algérie. Je me réjouissais de recevoir ce livre pour en savoir un peu plus. Malheureusement, il s'adresse davantage à des gens ayant quelques connaissances des événements à mon avis. En effet, les faits sont souvent esquissés et parfois j'en perdais le fil. Le nombre d'informations par chapitre est très denses, ce qui ne m'a pas facilité la lecture.
Je n'ai pas plus entendu parlé de l'Indochine (si ce n'est qu'il y a eu une guerre là-bas) ainsi que de De Gaulle Président et des conspirations fomentées contre lui. Pour moi, De Gaulle c'est l'appel du 18 juin. J'ignorais même qu'il avait été président (je ne suis pas très douée en histoire). Parallèlement j'ai beaucoup aimé la dernière partie du roman avec Kennedy, période sur laquelle j'étais beaucoup au courant (la Baies des cochons, la théorie du complot).
A côté de ça, je peine souvent avec les romans qui contiennent beaucoup de noms propres ou de personnages. Je n'ai malheureusement pas la mémoire des noms et dans ce livre de nombreux personnages se succèdent, parfois avec des pseudonymes, parfois n'apparaît que le nom ou le prénom. J'en venais à tout mélanger!
Enfin, j'ai été dérangée par la présence d'autant d'abréviations. Je m'y perdais. Comme Nisa, j'aurais bien eu besoin d'un glossaire tout au long de ma lecture (peut-être une idée à retenir pour une éventuelle prochaine édition). J'ai beaucoup apprécié les notes de bas de page, informatives et complètes.
Sinon autant dire que le premier contact entre ce livre et moi n'a pas été aisé. Mais j'ai persévéré et je me suis laissée emporter par l'histoire, cette trame de fond présente d'un bout à l'autre du livre. Les événements s'enchaînent à un rythme fou, si bien que parfois on aurait besoin de souffler. L'histoire est rondement menée, même si parfois on se dit que le personnage principal s'est sort un peu trop facilement.
Toujours est-il que je l'ai terminé, dans les temps et que les derniers chapitres m'ont réconciliée avec ce roman, si bien que j'envisage (mais pas en été, je préfère les livres plus légers) de le relire prochainement, mais avec un papier et un crayon pour y lister les personnages, les relations entre eux, les abréviations mais aussi les définitions, car l'auteur utilise un vocabulaire riche et j'ai buté sur plusieurs mots qui m'étaient totalement inconnus. Mais c'est aussi ce que j'attends d'un livre : Découvrir de nouveaux horizons, de nouveaux mots. Grâce à ce livre, j'ai été me documenter sur les grands moments de la Guerre d'Algérie, sur De Gaulle,…
Pour conclure, je dirais que ce livre est pour moi une lecture en demi-teinte, mais je suis convaincue que ma deuxième lecture sera plus convaincante car je ne me laisserai pas avoir par les éléments qui m'ont retenue lors de ma première lecture.
Encore un tout grand merci au site Partage Lecture et aux Editions Kyklos pour ce Partenariat.
J'ai aussi relevé la phrase suivante qui à mon sens résume bien le roman de John C. Patrick (p. 331)
- Tout était plus simple : blanc ou noir!- Non, la réalité est plus complexe, toujours. Gris est la couleur qui convient le mieux à cette création d'un dieu fou qu'est l'homme !
Re: [Patrick, John C.] Moïra
Un nouveau partenariat avec le Forum Partage Lecture et aussi cette fantastique maison d'édition par sa ligne éditoriale spécifique et de qualité. C'est aussi l'occasion pour moi d'un nouveau rendez-vous avec cet auteur dont son livre "Le Crépuscule des Hyènes" m'avait conquis.
Un grand merci pour cette combinaison qu'est pour moi un livre ; un texte romancé bien écrit mêlant le récit de personnages fictifs mais aussi de personnages de guerres ou de mouvements politiques totalement réels et qui pour certains ont laissé des cicatrices à peine refermées.
• Trames et personnages :
Mêlant verve, truculence, perspicacité et méthodes parfois peu orthodoxes, le parcours du héros du livre, Philippe Reuben est tout simplement palpitant. Jamais un destin (Moïra) n'a été aussi caractéristique de l'époque et des faits liant Indochine, Algérie, officines secrètes en perpétuelle opposition, monde politique, mafia. On n'imagine sans trop de mal que ce type de barbouze (qu'il s'agisse de Reuben et de ses opposants et adversaires) reste la référence de l'époque. Réussir à mixer les pérégrinations policière / militaires/ secrètes d'un homme sachant apprécier et se fondre dans une société ou dans un pays, une ville aussi bien décryptés avec les personnages historiques (Soustelle, De Gaulle, Massu, Kennedy entre autres) est un chef d'œuvre de la docu fiction, si à la mode avec une vraie intrigue policière.
Un homme franc, sachant se faire justice, disposant d'une totale liberté de traque, d'un jugement assuré, ce Reuben est un exemple.
• Contexte et véracité historique :
Totalement cerné, c'est dire la documentation traquée et absorbée par l'auteur. Ayant une passion pour l'histoire du XX ème siècle et les bouleversements liés à la décolonisation, j'ai tout retrouvé dans ce livre et appris aussi pas mal de choses. Certes la multiplicité des personnages annexes, des officines actives à cette époque peut surprendre et dérouter mais vraiment c'est très clair et très clairvoyant.
• Sentiment global au terme de la lecture :
Probablement une de mes dernières lectures les plus captivantes. Récit à suspense, avec de vraies "gueules" de héros de romans, une trame logique, sans violence excessive et la parfaite illustration des enjeux et conflits de l'époque.
Un grand merci pour cette combinaison qu'est pour moi un livre ; un texte romancé bien écrit mêlant le récit de personnages fictifs mais aussi de personnages de guerres ou de mouvements politiques totalement réels et qui pour certains ont laissé des cicatrices à peine refermées.
• Trames et personnages :
Mêlant verve, truculence, perspicacité et méthodes parfois peu orthodoxes, le parcours du héros du livre, Philippe Reuben est tout simplement palpitant. Jamais un destin (Moïra) n'a été aussi caractéristique de l'époque et des faits liant Indochine, Algérie, officines secrètes en perpétuelle opposition, monde politique, mafia. On n'imagine sans trop de mal que ce type de barbouze (qu'il s'agisse de Reuben et de ses opposants et adversaires) reste la référence de l'époque. Réussir à mixer les pérégrinations policière / militaires/ secrètes d'un homme sachant apprécier et se fondre dans une société ou dans un pays, une ville aussi bien décryptés avec les personnages historiques (Soustelle, De Gaulle, Massu, Kennedy entre autres) est un chef d'œuvre de la docu fiction, si à la mode avec une vraie intrigue policière.
Un homme franc, sachant se faire justice, disposant d'une totale liberté de traque, d'un jugement assuré, ce Reuben est un exemple.
• Contexte et véracité historique :
Totalement cerné, c'est dire la documentation traquée et absorbée par l'auteur. Ayant une passion pour l'histoire du XX ème siècle et les bouleversements liés à la décolonisation, j'ai tout retrouvé dans ce livre et appris aussi pas mal de choses. Certes la multiplicité des personnages annexes, des officines actives à cette époque peut surprendre et dérouter mais vraiment c'est très clair et très clairvoyant.
• Sentiment global au terme de la lecture :
Probablement une de mes dernières lectures les plus captivantes. Récit à suspense, avec de vraies "gueules" de héros de romans, une trame logique, sans violence excessive et la parfaite illustration des enjeux et conflits de l'époque.
Dernière édition par LOUBHI 49 le Sam 30 Aoû 2014 - 13:25, édité 1 fois (Raison : Correctif syntaxe)
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Lectures en cours :
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
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