[Ogawa, Yôko] Petits oiseaux
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[Ogawa, Yôko] Petits oiseaux
[Ogawa, Yôko] Petits oiseaux
[Ogawa, Yôko]
Petits oiseaux
Actes Sud 3 septembre 2014
ISBN 978 2 330 03438 2
269 pages
Quatrième de couverture
Il est le seul à pouvoir apprendre la langue pawpaw afin de communiquer avec son frère aîné, cet enfant rêveur qui ne parle que le langage des oiseaux, n'emploie que ces mots flûtés oubliés depuis longtemps par les humains. Après la mort de leurs parents, les deux hommes demeurent ensemble dans la maison familiale. D'une gentillesse extrême, l'aîné, qui ne travaille pas, se poste chaque jour tout contre le grillage de la volière de l'école maternelle. Peu à peu, la directrice remarque son calme rassurant pour les oiseaux, sa façon subtile de les interpeler, et lui confie l'entretien de la cage. Quant au cadet, régisseur de l'ancienne résidence secondaire d'un riche propriétaire du pays, le jardin de roses, les boiseries des salons, la transparence des baies vitrées sont à la mesure de son attachement pour les lieux de mémoire. Parfois, les deux frères décident de partir en voyage . Valises en main, ils font halte devant la volière. Ravis de palabrer avec les moineaux de Java, les bengalis ou les canaris citron, ils oublient dans l'instant tout projet de départ. Un jour pourtant le calme du quartier semble en danger, une enfant de l'école disparaît. Petits oiseaux est un roman d'une douceur salvatrice qui nous confie un monde où la différence n'influe pas sur le bonheur, où la solitude conduit à un bel univers, un repli du temps préservant l'individu de ses absurdes travers, un pays où s'éploient la voix du poème, celle des histoires et des chants d'oiseaux, celle des mots oubliés.
Mon avis
Yôko Ogawa nous une histoire singulière, bien sûr comme le titre et la couverture l’indique, il s’agit d’oiseaux mais n’importe lesquels. Mais aussi celle de deux frères dont l’un d’eux parle le pawpaw, langage qu’il utilise pour parler aux oiseaux, (on l’appelait le monsieur aux oiseaux) l’aîné le comprend et ils ont organisé leur vie à l’écart du monde. Cela pour l’ambiance du livre. J’ai appris beaucoup, à propos des oiseaux migrateurs, car pendant longtemps l'homme a considéré que leur migration était due à une sensibilité instinctive, sans lien avec une quelconque technique ou intelligence. Mais c'était une erreur grossière. Ils ont beau donner l'impression de l'accomplir sans difficulté, cette migration est une action extrêmement difficile. Position du soleil, constellations, repères au sol, orientation du vent, magnétisme, ils analysent toutes sortes d'informations pour suivre leur route. Un roman poétique car la poésie se trouve là ou on sait parler aux oiseaux. Un très beau roman sur les êtres différents, sur les oiseaux leur mémoire incroyable et leur douceur. J’ai relu plusieurs fois des passages que j’aimais, celui-ci entre autres……Mais en écoutant le bengali, il réalisa qu’il s’agissait bien d’un chant d’amour. Aucun être vivant au monde ne pouvait chanter avec autant de sincérité motivée par autre chose que l’amour….Voila j’ai beaucoup apprécié ce roman poétique Yôko Ogawa……4,5/5
Petits oiseaux
Actes Sud 3 septembre 2014
ISBN 978 2 330 03438 2
269 pages
Quatrième de couverture
Il est le seul à pouvoir apprendre la langue pawpaw afin de communiquer avec son frère aîné, cet enfant rêveur qui ne parle que le langage des oiseaux, n'emploie que ces mots flûtés oubliés depuis longtemps par les humains. Après la mort de leurs parents, les deux hommes demeurent ensemble dans la maison familiale. D'une gentillesse extrême, l'aîné, qui ne travaille pas, se poste chaque jour tout contre le grillage de la volière de l'école maternelle. Peu à peu, la directrice remarque son calme rassurant pour les oiseaux, sa façon subtile de les interpeler, et lui confie l'entretien de la cage. Quant au cadet, régisseur de l'ancienne résidence secondaire d'un riche propriétaire du pays, le jardin de roses, les boiseries des salons, la transparence des baies vitrées sont à la mesure de son attachement pour les lieux de mémoire. Parfois, les deux frères décident de partir en voyage . Valises en main, ils font halte devant la volière. Ravis de palabrer avec les moineaux de Java, les bengalis ou les canaris citron, ils oublient dans l'instant tout projet de départ. Un jour pourtant le calme du quartier semble en danger, une enfant de l'école disparaît. Petits oiseaux est un roman d'une douceur salvatrice qui nous confie un monde où la différence n'influe pas sur le bonheur, où la solitude conduit à un bel univers, un repli du temps préservant l'individu de ses absurdes travers, un pays où s'éploient la voix du poème, celle des histoires et des chants d'oiseaux, celle des mots oubliés.
Mon avis
Yôko Ogawa nous une histoire singulière, bien sûr comme le titre et la couverture l’indique, il s’agit d’oiseaux mais n’importe lesquels. Mais aussi celle de deux frères dont l’un d’eux parle le pawpaw, langage qu’il utilise pour parler aux oiseaux, (on l’appelait le monsieur aux oiseaux) l’aîné le comprend et ils ont organisé leur vie à l’écart du monde. Cela pour l’ambiance du livre. J’ai appris beaucoup, à propos des oiseaux migrateurs, car pendant longtemps l'homme a considéré que leur migration était due à une sensibilité instinctive, sans lien avec une quelconque technique ou intelligence. Mais c'était une erreur grossière. Ils ont beau donner l'impression de l'accomplir sans difficulté, cette migration est une action extrêmement difficile. Position du soleil, constellations, repères au sol, orientation du vent, magnétisme, ils analysent toutes sortes d'informations pour suivre leur route. Un roman poétique car la poésie se trouve là ou on sait parler aux oiseaux. Un très beau roman sur les êtres différents, sur les oiseaux leur mémoire incroyable et leur douceur. J’ai relu plusieurs fois des passages que j’aimais, celui-ci entre autres……Mais en écoutant le bengali, il réalisa qu’il s’agissait bien d’un chant d’amour. Aucun être vivant au monde ne pouvait chanter avec autant de sincérité motivée par autre chose que l’amour….Voila j’ai beaucoup apprécié ce roman poétique Yôko Ogawa……4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Ogawa, Yôko] Petits oiseaux
C'est par la mort de notre héros "le monsieur aux petits oiseaux" que ce texte commence.
Yôko Ogawa va retracer le destin plutôt triste de cet homme dont j'ai oublié le nom. A-t-il seulement un nom? Il a une mère, qui meurt alors qu'il n'est qu'un petit garçon, mais elle lui a laissé le si lourd fardeau que de veiller sur son grand frère. Leur père est absent, comme s'il se sentait responsable du handicap de ce fils ainé, il finit par mourir noyé.
Cet ainé n'est pas un enfant comme les autres, il ne communique qu' avec les oiseaux, mais son cadet comprend. Tous les deux ils échangent en "pawpaw". Ils iront tous les mercredis acheter une sucette, jusqu'au décès de l'ainé. Parce que toute sa vie il s'occupera de son ainé, il ne vivra qu'en fonction des besoins de ce frère, il passera à côté de sa vie. Pourtant il fait de jolies rencontres, la directrice d'école, la bibliothécaire, l'homme aux insectes…Mais peu habitué aux dialogues, il laisse passer ces amitiés .
Un enfant disparait, alors "on" le regarde de façon bizarre, juste parce qu'il vit en solitaire. C'est un ouvrage très poétique. Il met en avant ce lourd fardeau qu'est pour une fratrie un enfant différent. Il parle aussi d'oiseaux, d'écoute et d'amour, mais tout en pudeur.
Yôko Ogawa va retracer le destin plutôt triste de cet homme dont j'ai oublié le nom. A-t-il seulement un nom? Il a une mère, qui meurt alors qu'il n'est qu'un petit garçon, mais elle lui a laissé le si lourd fardeau que de veiller sur son grand frère. Leur père est absent, comme s'il se sentait responsable du handicap de ce fils ainé, il finit par mourir noyé.
Cet ainé n'est pas un enfant comme les autres, il ne communique qu' avec les oiseaux, mais son cadet comprend. Tous les deux ils échangent en "pawpaw". Ils iront tous les mercredis acheter une sucette, jusqu'au décès de l'ainé. Parce que toute sa vie il s'occupera de son ainé, il ne vivra qu'en fonction des besoins de ce frère, il passera à côté de sa vie. Pourtant il fait de jolies rencontres, la directrice d'école, la bibliothécaire, l'homme aux insectes…Mais peu habitué aux dialogues, il laisse passer ces amitiés .
Un enfant disparait, alors "on" le regarde de façon bizarre, juste parce qu'il vit en solitaire. C'est un ouvrage très poétique. Il met en avant ce lourd fardeau qu'est pour une fratrie un enfant différent. Il parle aussi d'oiseaux, d'écoute et d'amour, mais tout en pudeur.
joëlle- Modérateur
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Re: [Ogawa, Yôko] Petits oiseaux
Merci Joëlle et Lalyre pour vos critiques
louloute- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
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Re: [Ogawa, Yôko] Petits oiseaux
je ne l'ai pas encore lu mais je le mets vite dans ma PAL
Invité- Invité
Re: [Ogawa, Yôko] Petits oiseaux
PETITS OISEAUX
Roman édité chez Babel en novembre 2017
266 pages
Résumé
Il est le seul à pouvoir apprendre la langue pawpaw afin de communiquer avec son frère aîné, cet enfant rêveur qui ne parle que le langage des oiseaux, n'emploie que ces mots flûtés oubliés depuis longtemps par les humains. Après la mort de leurs parents, les deux hommes demeurent ensemble dans la maison familiale. D'une gentillesse extrême, l'aîné se voit bientôt confier l'entretien de la volière de l'école maternelle, devant laquelle les deux frères aiment à s'attarder pour palabrer avec les moineaux de Java, les bengalis ou les canaris citron. Un jour pourtant le calme du quartier semble en danger : une enfant de l'école disparaît. Petits oiseaux est une fable d'une douceur salvatrice, un éloge de la différence dans lequel la solitude conduit à un bel univers, un repli du temps préservant l'individu de ses absurdes travers, un pays où s'éploient la musique du poème, celle des histoires et des chants d'oiseaux, celle des mots oubliés.
Mon ressenti
Ami(e )s des oiseaux, de la nature, de la sérénité, bienvenus dans cette histoire merveilleuse et magnifique tout en retenue, construite avec douceur et poésie. C’est avec grand plaisir que je me suis invitée à la table de ces deux frères unis par une même langue qu’eux seuls comprennent, par leurs petits rituels qui font que les jours défilent sans crainte, par leur grande appétence à partager et à donner plein d’amour.
Une histoire contée et racontée avec maestria comme sait si bien le faire Yogo Ogawa en créant un univers et une atmosphère magique.
Un coup de cœur
A découvrir absolument
Roman édité chez Babel en novembre 2017
266 pages
Résumé
Il est le seul à pouvoir apprendre la langue pawpaw afin de communiquer avec son frère aîné, cet enfant rêveur qui ne parle que le langage des oiseaux, n'emploie que ces mots flûtés oubliés depuis longtemps par les humains. Après la mort de leurs parents, les deux hommes demeurent ensemble dans la maison familiale. D'une gentillesse extrême, l'aîné se voit bientôt confier l'entretien de la volière de l'école maternelle, devant laquelle les deux frères aiment à s'attarder pour palabrer avec les moineaux de Java, les bengalis ou les canaris citron. Un jour pourtant le calme du quartier semble en danger : une enfant de l'école disparaît. Petits oiseaux est une fable d'une douceur salvatrice, un éloge de la différence dans lequel la solitude conduit à un bel univers, un repli du temps préservant l'individu de ses absurdes travers, un pays où s'éploient la musique du poème, celle des histoires et des chants d'oiseaux, celle des mots oubliés.
Mon ressenti
Ami(e )s des oiseaux, de la nature, de la sérénité, bienvenus dans cette histoire merveilleuse et magnifique tout en retenue, construite avec douceur et poésie. C’est avec grand plaisir que je me suis invitée à la table de ces deux frères unis par une même langue qu’eux seuls comprennent, par leurs petits rituels qui font que les jours défilent sans crainte, par leur grande appétence à partager et à donner plein d’amour.
Une histoire contée et racontée avec maestria comme sait si bien le faire Yogo Ogawa en créant un univers et une atmosphère magique.
Un coup de cœur
A découvrir absolument
Pinky- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 8672
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
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