[Ogawa, Yoko] Manuscrit zéro
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[Ogawa, Yoko] Manuscrit zéro
[Ogawa, Yoko] Manuscrit zéro
[Ogawa, Yoko]
Manuscrit zéro
Actes Sud avril 2011
234 pages
4ème de couverture
Depuis 1995, les livres de Yôko Ogawa sont traduits en français. Nouvelles, romans courts, ou plus longs ces dernières années, nous ont peu à peu révélé les questionnements de la romancière japonaise et la singularité de son imaginaire comme autant de transpositions du réel. Aujourd'hui, telle une pause formelle et dans une langue beaucoup plus immédiate, Manuscrit zéro s'impose au coeur de son oeuvre. Alors que la romancière travaille à un nouveau projet, elle note au jour le jour ce qui compose son quotidien fictionnel. A moins qu'il ne s'agisse de l'inverse : notant chaque jour la multitude d'histoires qui peuplent son imaginaire, Yôko Ogawa tente de trouver dans cette forêt d'images la tonalité de son nouveau roman ; elle tisse et conjugue les influences et les figures qui soudain l'interpellent, qu'elles soient issues de l'instant ou des tourbillons de sa mémoire, de rencontres bien réelles ou d'émotions enfouies. Selon ce motif se glissent entre ces pages le murmure d'un torrent dans une forêt profonde où prolifèrent des mousses délicates et délicieuses, une maison d'enfance impossible à décrire, une fête d'école où il s'agit de se faire passer pour une mère d'élève. Un concours de pleurs d'enfants et l'étrange destinée d'un touriste en retard. Des histoires courtes qui s'enchaînent comme autant de composantes de l'oeuvre de Yôko Ogawa, des histoires qui forment une mosaïque temporelle au sein de laquelle les individus, les lieux ou les situations vont chavirer, chanceler, pour rejoindre sous sa plume le monde si singulier de ses personnages.
Mon avis
Très difficile de parler de ce livre inclassable car il est surtout question de l’imaginaire de l’auteure, un Japon insensé qu’elle s’invente, en écrivant, elle semble se perdre dans une forêt profonde pour en émerger sous forme d’anecdotes, de souvenirs, de sa maison lorsqu’elle était petite, de faits réels ou fantaisistes sans date, ni lieu. Il semble qu’elle ait voulu nous faire suivre ses propres pas mais ce n’est pas son journal, je pense qu’étant sur l’écriture d’un roman, elle se laisse distraire par des histoires courtes ne s'y reliant aucunement, oui...je pense que ce sont des chemins imaginaires, peuplés d’obsession et de visions fantastiques, qu’emprunte Yôko Ogawa en écrivant. Il n’empêche qu’à la fin de ma lecture, je suis restée sur une drôle d’impression et me suis posée la question , mais qu’a t-elle voulu écrire ? Ni un roman, ni une biographie, mais tout simplement un livre inclassable ou il m’est impossible d’y mettre une cote, n’ayant pas aimé ce genre de lecture....
Manuscrit zéro
Actes Sud avril 2011
234 pages
4ème de couverture
Depuis 1995, les livres de Yôko Ogawa sont traduits en français. Nouvelles, romans courts, ou plus longs ces dernières années, nous ont peu à peu révélé les questionnements de la romancière japonaise et la singularité de son imaginaire comme autant de transpositions du réel. Aujourd'hui, telle une pause formelle et dans une langue beaucoup plus immédiate, Manuscrit zéro s'impose au coeur de son oeuvre. Alors que la romancière travaille à un nouveau projet, elle note au jour le jour ce qui compose son quotidien fictionnel. A moins qu'il ne s'agisse de l'inverse : notant chaque jour la multitude d'histoires qui peuplent son imaginaire, Yôko Ogawa tente de trouver dans cette forêt d'images la tonalité de son nouveau roman ; elle tisse et conjugue les influences et les figures qui soudain l'interpellent, qu'elles soient issues de l'instant ou des tourbillons de sa mémoire, de rencontres bien réelles ou d'émotions enfouies. Selon ce motif se glissent entre ces pages le murmure d'un torrent dans une forêt profonde où prolifèrent des mousses délicates et délicieuses, une maison d'enfance impossible à décrire, une fête d'école où il s'agit de se faire passer pour une mère d'élève. Un concours de pleurs d'enfants et l'étrange destinée d'un touriste en retard. Des histoires courtes qui s'enchaînent comme autant de composantes de l'oeuvre de Yôko Ogawa, des histoires qui forment une mosaïque temporelle au sein de laquelle les individus, les lieux ou les situations vont chavirer, chanceler, pour rejoindre sous sa plume le monde si singulier de ses personnages.
Mon avis
Très difficile de parler de ce livre inclassable car il est surtout question de l’imaginaire de l’auteure, un Japon insensé qu’elle s’invente, en écrivant, elle semble se perdre dans une forêt profonde pour en émerger sous forme d’anecdotes, de souvenirs, de sa maison lorsqu’elle était petite, de faits réels ou fantaisistes sans date, ni lieu. Il semble qu’elle ait voulu nous faire suivre ses propres pas mais ce n’est pas son journal, je pense qu’étant sur l’écriture d’un roman, elle se laisse distraire par des histoires courtes ne s'y reliant aucunement, oui...je pense que ce sont des chemins imaginaires, peuplés d’obsession et de visions fantastiques, qu’emprunte Yôko Ogawa en écrivant. Il n’empêche qu’à la fin de ma lecture, je suis restée sur une drôle d’impression et me suis posée la question , mais qu’a t-elle voulu écrire ? Ni un roman, ni une biographie, mais tout simplement un livre inclassable ou il m’est impossible d’y mettre une cote, n’ayant pas aimé ce genre de lecture....
lalyre- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Ogawa, Yoko] Manuscrit zéro
En effet, cela parait très étrange, Lalyre... Je ne choisirai donc pas ce titre en priorité dans ma découverte de l'auteur (j'ai déjà lu Les Abeilles, la piscine et la grossesse que j'ai moyennement apprécié et La Marche de Mina qui m'a beaucoup plu et souhaite en lire d'autres mais pas celui-ci ).
Invité- Invité
Re: [Ogawa, Yoko] Manuscrit zéro
Merci pour ta critique Lalyre.
J'ai aimé La formule préférée du professeur, je ne suis pas sûre d'avoir envie de lire cette oeuvre-ci.
J'ai aimé La formule préférée du professeur, je ne suis pas sûre d'avoir envie de lire cette oeuvre-ci.
Sharon- Modérateur
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Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
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