[Lafon, Lola] Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s'annonce

Poche: 432 pages
Editeur : Actes Sud (7 mai 2014)
Collection : Babel
Langue : Français

Le coeur d'Emilienne, surnommée Emile, s'est arrêté de battre trop longtemps. Maintenue en vie par une machine, elle semble ne jamais devoir se réveiller. A ses côtés, la narratrice puise courage et patience dans l'évocation de leur amitié et des souvenirs partagés les engagements enflammés de l'une, la pratique passionnée de la danse pour l'autre. En l'absence de celle qui s'attarde au Bois Dormant, la narratrice fait la connaissance d'une étrange jeune femme qu'elle surnomme la Petite Fille au Bout du Chemin ; celle-ci la projette dans une vie palpitante qui jusqu'ici l'effrayait. Une vie où l'on tourne le dos aux silences et à la prudence, où l'on se révolte et l'on se bat, une vie qui aurait un sens, enfin. A travers trois portraits bouleversants, ce roman irrigué d'un feu poétique dévastateur proclame l'insurrection nécessaire des jeunes femmes aspirant à la liberté.

Mon avis: J'ai adoré "La petite communiste qui ne souriait jamais", et beaucoup moins celui-là.
J'ai toutefois apprécié la première partie, où il y a seulement Emile et la narratrice, où l'on décrit l'histoire de leur amitié et du drame qui les a réunies, c'est très touchant. En revanche le roman se perd un peu avec l'arrivée du troisième personnage, "La petite fille". On ne sait pas très bien où Lola Lafon veut en venir, tout ce qui relate la virée des deux filles est un peu ennuyeux ainsi que tous les écrits de "La petite fille". J'avoue avoir sauté bien des pages.
Restent des passages bouleversants sur le viol, la douleur des victimes, passages écrits avec finesse et virtuosité. Bref un bilan mitigé.

Merci Erina pour ta critique  

Je l'ai acheté il y a quelques mois suite à mon coup de coeur pour La petite communiste qui ne souriait jamais. Même si je ne l'aimerai peut-être pas autant que le précédent, j'espère, comme toi, y trouver de beaux passages !