[Hugo, Victor] Les châtiments

Paru le: 01/09/1999Editeur : LGF/Livre de Poche Collection : Le Livre de Poche Biblio ISBN : 2-253-01686-1 EAN : 9782253016861 Nb. de pages : 480 pages Poids : 265 g Dimensions : 11cm x 18cm x 2,2cm

4ieme de couverture

Les Châtiments

«Ah ! quelqu'un parlera. La muse, c'est l'histoire. Quelqu'un élèvera la voix dans la nuit noire. Riez, bourreaux bouffons ! Quelqu'un te vengera, pauvre France abattue, Ma mère ! et l'on verra la parole qui tue Sortir des cieux profonds !»

mon appréciation du livre

lu lors de l'année de mon bac de francais (j'étais en section litteraire).
j'en garde un grand souvenir!
pas evident à lire et aborder, mais tout de meme un grand chef d'oeuvre
on y retrouve un victor huguo toujours tres combattant pour la liberté et l'ouverture d'esprit

ma citation pref:

S'il en demeure dix, je serai le dixième; - Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là!
Les Châtiments (1853)
Citations de Victor Hugo

Si tous les combats politiques se situaient à ce niveau...

A lire, surtout aujourd'hui! Victor Hugo le Républicain n'accepte pas le coup d'état de Napoléon III qu'il surnomme "Le Petit", il s'exile à Guernesey, île anglaise, et jure qu'il ne reviendra dans son pays que quand le tyran en aura été chassé, ce qu'il fera quelque vingt ans plus tard, à la chute de l'empereur. Les Châtiments sont donc une suite de poèmes engagés très politiques, mais poignants. Mon préféré: "Souvenir de la Nuit du 4" Le premier vers:
"L'enfant avait reçu deux balles dans la tête"
Et les derniers:
"C'est pour cela qu'il faut que les vieilles grand'mères,
De leurs pauvres doigts gris que fait trembler le temps
Cousent dans le linceul des enfants de sept ans."

La puissance de la plume. La violence des mots. La hargne du poète. Tout y est. Un excellent exemple de la blessure, sinon du meurtre, que peuvent causer des mots. C'est violent. C'est également plutôt long. Intéressant.
Ma cote: 3/5.

Citation

"Un Français, c'est la France; un Romain contient Rome,
Et ce qui brise un peuple avorte aux pieds d'un homme."
(Victor Hugo, "Les châtiments")