[Hammer, Béatrice] Kivousavé

Titre : Kivousavé
Auteur : Béatrice Hammer
Broché : 285 pages
Editeur : Editions du Rouergue (6 mars 2008)
Collection : DoAdo

Résumé : «Qui-vous-savez», sa grand-mère en parle à voix basse quand elle prend le thé avec ses copines. Au début, elle croit que ça s'écrit Kivousavé, que c'est le nom d'une princesse japonaise. Mais un jour, cachée derrière la porte, elle surprend une conversation : «Décidément, cette petite tient beaucoup de Kivousavé», dit l'une. «Il n'y a pas de miracle, les chiens ne font pas de chats», répond l'autre. Alors elle comprend. Kivousavé, celle dont on ne parle qu'à voix basse, c'est sa mère. Une mère qu'elle croyait morte. Une mère qui est vivante. Qui l'a abandonnée quand elle avait deux ans. Comment la retrouver ? Pourquoi lui a-t-on menti ? Quels secrets lui a-t-on cachés ? Est-ce vrai qu'elle lui ressemble ?
Kivousavé est le roman d'une révolte, la lutte d'une adolescente pour la vérité et la liberté.

Mon avis : J’ai découvert ce livre au fond d’un tiroir et comme le résumé était tentant je me suis laissée prendre par cette  lecture. Depuis environ un an, je lis beaucoup de romans classés en « adultes » mais c’est toujours avec un grand plaisir que je me tourne, parfois, vers les romans « jeunesses ». Ces romans ce lisent rapidement et très facilement, ils me font toujours passer un agréable moment de lecture tout en simplicité.

Comme je l’ai dit précédemment, ce livre traite de thèmes que j’apprécie beaucoup : les secrets de famille, l’indépendance et la recherche d’une identité. Le roman est écrit à la manière d’un journal intime par une jeune fille qui l’adresse à sa mère dont elle ne sait rien. Grâce à ce procédé, on rentre dès les premières pages dans l’histoire et cela permet aussi d’avoir une certaine proximité avec les personnages.

Au début, la narratrice (dont on ne connaît pas le prénom) est très attachante. Elle doit subir en permanence le harcèlement moral de sa grand-mère et la faiblesse de son père. Mais petit à petit son besoin d’indépendance se fait plus grand et elle décide de quitter sa maison pour aller vivre ailleurs. C’est à partir de ce moment-là qu’elle m’est devenue moins agréable car elle se met à juger les autres sur leurs choix et devient  un peu hautaine. Je pense que cela est dû à son enfance difficile et à sa recherche d’identité mais ce brusque changement de comportement m’a un peu déstabilisé. La grand-mère de la narratrice est détestable mais je trouve que son personnage est un peu caricaturé et pas assez développé. Pourquoi est elle aussi cruelle ?  J’aurais aimé avoir un début d’explication. Le père de la narratrice est lâche et je trouve que au contraire de la grand-mère, ce personnage est recherché et réaliste.

La fin m’a un peu laissé sur ma faim :

Spoiler:

Un livre que j’ai apprécié même si la fin m’a un peu déçu, je le conseille, pour passer un bon moment de détente sans prise de tête.