[Puértolas, Romain] La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel

Genre : Roman / Conte(s)
ISBN : 9782842638122
Date de parution : 07/01/2015
Nombre de pages : 256
Prix : 19,00 €



Le jour où Providence doit se rendre à Marrakech pour ramener Zahera, une petite fille gravement malade qu’elle vient juste d’adopter, un volcan se réveille en Islande et paralyse le trafic aérien européen empêchant tout avion de décoller. L’amour d’une mère est-il assez fort pour déplacer les nuages ?

j'avais adoré le fakir et étais impatiente de découvrir la petite fille

Zahera souffre de mucoviscidose , le nuage  envahit ses poumons , on pense au nénuphar de Boris Vian bien sûr dans l'écume des jours
et on ne peut qu'être touché par cette petite fille. Providence, jeune facteur ( elle y tient et refuse la féminisation des noms) la rencontre lors d'une hospitalisation pour appendicectomie pendant son séjour à Marrakech  , ces 2 là sont faites pour s'aimer et Providence fera tout pour la rejoindre
Leur histoire est racontée par un aiguilleur du ciel à un coiffeur ...Très vite l'histoire devient fable, le merveilleux s'en mêle , mais voilà :
j'ai pas adhéré , c'est TROP , avec des références ciné, pub, politique etc. un peu envahissantes , trop de scènes burlesques et pas assez de poésie, de légèreté , cela aurait pu être émouvant , c'est par moment agaçant DOMMAGE

C'est une belle histoire d'amour et  le style épatant dans le fakir ne lui convient pas
et vous qu'en pensez-vous ???

Merci La grande Astrance pour ta critique     il est dans ma PAL car comme toi j’étais tombée sous le charme du Fakir, mais, là, j'avoue que mon enthousiasme baisse entre Boris Vian et les références, ca fait un peu moins rêver      Je te dirai

Mon avis : J'avais passé un excellent moment avec le premier roman de Romain Puertolas : "L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa" : récit déjanté, situations absurdes, personnages décalés ... Il était donc impossible de faire l'impasse sur son dernier livre.

C'est lors d'un voyage à Marrakech et prise d'une violente crise d'appendicite que Providence fait connaissance d'une petite orpheline à l'hôpital. Zahera est gravement malade, elle a avalé un nuage grand comme la tour Eiffel. De cette rencontre va naître un profond amour et c'est tout naturellement que Providence décide de l'adopter.

Aujourd'hui est un grand jour, Providence se rend à l'aéroport pour aller chercher Zahera pour la ramener en France mais un volcan Islandais vient de se réveiller et paralyse tout le trafic en Europe du nord et aucun avion ne décolle de Paris.

Mais que cela ne tienne, toute petite Providence était déjà un phénomène. Née avec un sixième orteil au pied droit, elle décide de marcher à sept mois sous le regard ébahi de ses parents. Alors quoi de plus naturel de vouloir apprendre à voler trente cinq ans plus tard.

Nous voilà parti pour des rencontres plus extravagantes les unes que les autres car il faut bien le dire Providence est prête à tout. Vous croiserez une policière à moustache qui ressemble étrangement au gagnant de l'Eurovision, un pirate chinois en combinaison orange, des fabricants de textile au fromage et j'en passe.

Puis le fameux maître Hué de l'humble caste des mantes tricoteuses qui lui propose une formation d'envol dans un temple tibétain à deux minutes de RER du côté de Versailles en compagnie des moines Tic et Tac qui jouent à la pétanque avec des tomates vertes.

Providence se précipite donc au temple car rien ne presse plus que retrouver sa petite Zahera, qui s'éteint tout doucement.

J'ai adoré ce roman, je dirai plutôt ce conte complètement déjanté et d'une totale absurdité mais la palme revient à l'atterrissage de Providence dans les camps Berbères Chleus et à une fin étonnante et stupéfiante.

Un coup de coeur, j'ai énormément ri.

Merci Lisalor pour ta critique, je suis rassurée quant à ma future lecture 

Et bien j'ai beaucoup aimé, c'est drôle, cocasse avec des personnages farfelus et attachants, avec en toile de fond une très belle histoire touchante et émouvante. 
On a cette petite fille Zahera qui souffre de mucoviscidose, elle a un gros nuage dans les poumons et vit depuis petite dans une chambre d’hôpital sordide à Marrakech, elle a beaucoup de courage mais sa vie est triste même si elle ne le montre pas, ce qui fait l'admiration de tout le service médical.
Puis il y a Providence une touriste française qui, à la suite d'une crise d'appendicite, va se trouver dans la même chambre que Zahera. Et la vie de Zahera et de Providence va changer du tout au tout, Zahera va découvrir le monde qui l'entoure, les étoiles " made in China ", elle va apprendre plein de choses via la tablette numérique. Quant à Providence elle va elle découvrir l'amour d'une mère pour " sa fille ", et ce à quoi est prête une mère pour le bonheur de sa fille.
L'histoire de deux êtres faits pour se rencontrer.
Même si on est un peu perturbé par cette histoire, qu'on se demande où l'auteur veut nous conduire, la fin c'est waouah bouleversant, un concentré d’émotions. Enfin, je l'ai ressenti comme ça. J'ai trouvé que de mettre ces touches amusantes dans une histoire qui ne prête pas à rire c'est chapeau, ça donne du peps, ça détend, c'est la bouffée d’oxygène. 

Note: 9/10

Je viens de le terminer. Ce fût mon premier livre audio.
C’est un coup de cœur pour moi. Je n’ai pas lu « le fakir », je suis tombée sur celui-ci en premier. On a sous couvert d’humour, de rencontres cocasses et inattendues une très belle histoire d’amour. Amour entre d’abord une femme et une petite fille qui est malade d’avoir avalé un nuage. Et d’autres…(mais si j’en dis plus, je vais dévoiler quelques étapes clés de l’histoire).
J’ai aimé le courage de cette femme qui soulève des montagnes ou plutôt qui vole dans les nuages pour aider cette petite fille. Je suis triste pour la fin mais le coiffeur sait y remédier !
Pendant la lecture j’ai moins aimé l’intervention des chefs d’Etat, mais quand on connaît la fin, on se dit que ça colle bien finalement avec le contexte.
J’ai aimé ces faits réels qui jalonnent l’histoire, comme pour s’ancrer malgré tout dans la réalité.

***Sur le côté audio du livre…celui-ci s’y prête bien à mon avis car le lecteur, Grégori Baquet, sait changer les tons et les voix lors de sa lecture, on est ainsi moins perdu comme on pourrait s’y attendre dans une lecture audio.
Je lirai sans aucun doute d’autres romans de cet auteur.

Je vote donc coup de cœur.

Merci Tite-puce pour ta critique, je te conseil vivement le Fakir