[Ogawa, Ito] Le ruban

éditeur :Philippe PICQUIER
Collection Japon
Traduit par Myriam Dartois-Ako
286 pages / 19,50 € / ISBN : 2.8097.1029.8

présentation de l'éditeur :
Du même auteur, Ogawa Ito, que Le Restaurant de l'amour retrouvé, il semble qu’une voix nous murmure ce roman à l’oreille, tendre et gourmande. Une voix qui, même aux heures d’ombre, fait le pari de la vie.
Cela commence comme un conte par une grand-mère, une petite fille et un oiseau.
Une grand-mère fantasque et passionnée d’oiseaux trouve un œuf tombé du nid, le met à couver dans son chignon et donne à l’oiseau qui éclot le nom de Ruban. Car cet oiseau, explique-t-elle solennellement à sa petite-fille, est le ruban qui nous relie pour l’éternité.
Un jour, l’oiseau s’envole et pour les personnes qui croisent son chemin, il devient un signe d’espoir, de liberté et de consolation.
Ce roman grave et lumineux, où l’on fait caraméliser des guimauves à la flamme et où l’on meurt aussi, comme les fleurs se fanent, confie donc à un oiseau le soin de tisser le fil de ses histoires. Un messager céleste pour des histoires de profonds chagrins, de belles rencontres, et de bonheurs saisis au vol.
Sortie en septembre 2014


 Un conte merveilleux qui nous entraîne au Japon , à la suite d'une perruche nommée Ruban
Si ce roman n'a pas le charme du restaurant de l'amour retrouvé ( voir sur ce site) il m'a beaucoup touchée
Ruban nous fait rencontrer des personnages attachants, un peu déroutants parfois.
Il fait le lien entre ces différents personnages  et leur apporte sérénité , espoir , goût de la vie
On y retrouve ces plats appétissants que cuisinait Rinco , les cerisiers en fleurs et la délicatesse , la pudeur des japonais.

J'ai été attendrie, émue, attristée et même un peu amusée , j'y ai un peu appris sur la culture nippone : tout ce que j'attend d'un livre : qu'il m'apporte quelque chose
Je retiens aussi le  voyage à Berlin , la vision des Japonais sur l'Europe
Un roman moins facile d’accès mais qui mérite de'être découvert

 la grande astrance pour cet avis. J'ai beaucoup aimé "LA MARCHE DE NINA", je note cette nouvelle lecture

creuse a écrit:  la grande astrance pour cet avis. J'ai beaucoup aimé "LA MARCHE DE NINA", je note cette nouvelle lecture

Attention Creuse : ce n'est pas la même auteure! Ito Ogawa n'a écrit que deux livres (déjà traduits) : Le restaurant de l'amour retrouvé et Le Ruban.

Je viens de l'acheter, je me réjouis de le lire ! J'avais adoré Le restaurant...

Lilo85, je note ma confusion

Mon ressenti

Il est des livres qui vous touche alors que l’histoire ou les histoires ne sont pas extraordinaires, le ruban est de ceux-là. Pas de rebondissement ou de suspense, juste la mesure du temps, l’action du quotidien, l’envie pour tout un chacun d’illuminer un tant soit peu sa journée. Ainsi va la vie.

Ruban va de par le monde où ses ailes l’entrainent. Ce sont des rencontres de personnages, de situations qui nous amènent à nous questionner nous-mêmes sur les questions de la vie, de sa vie.

Un roman qui distille merveilleux, zénitude et temps rythmé par les battements d’un cœur : le nôtre mais aussi celui de ruban.

Ruban est un lien qui unit tous, faisant partis d’une même chaîne, celle de la vie. De par la vision de Ruban qu’il soit réel ou symbolique, la vie s’éclaire d’une belle promesse au bout du chemin : petits ou grands bonheurs sont au rendez-vous.

A découvrir

Sumire adore les oiseaux, elle les observe, depuis son rocking-chair, toute la journée. Un jour, elle voit un nid abandonné, elle vole au secours de trois œufs, et les garde au chaud dans son chignon jusqu’au jour de l’éclosion. Elle partage cette mission avec se petite fille, Hibari, dont elle est très proche. Un seul œuf va éclore et donnera vie à Ruban, une perruche calopsitte. Ruban est le lien qui unit Sumire et Hibari, qui unit leurs âmes pour l’éternité. Elles élèvent Ruban avec attention et amour. Un jour, Ruban s’échappe et vole vers d’autres cieux…

Le Ruban est un roman lumineux, magique et poétique.
On suit Ruban qui vivra mille vies et apportera à chaque personne qu’il rencontrera un moment de paix, de sérénité, d’amour, un nouveau départ.
J’aime cette idée de l’oiseau qui va là où ses ailes le portent, ou peut-être là où le destin l’appelle.
J’ai beaucoup apprécié la relation entre Sumire et Hibari, et le lien que crée Ruban avec tous les personnages de l’histoire.
A travers l’histoire de cette perruche, Ito Ogawa aborde l’Histoire, la culture japonaise mais aussi la maltraitance animale.