[Ogawa, Yoko] La mer

Auteur : Yoko Ogawa
Genre : Nouvelles
Editions : Actes sud
Nombre de pages : 150
ISBN : 978-2-7427-8178-2

Quatrième de couverture :

Un enfant révèle l'existence d'un instrument de musique unique au monde.
Dans un bureau de dactylographie, une employée s'attache à la portée symbolique des caractères de plomb de sa machine.
Avec discrétion, un jeune garçon se mêle au groupe qui ce jour-là visite sa région. Dans l'autocar, un vieux monsieur très élégant s'intéresse à l'enfant. Cet homme est un ancien poète...
Une petite fille devenue muette retrouve sa voix devant la féerie d'une envolée de poussins multicolore...

Un recueil de nouvelles poétiques et tendres dans lequel le lecteur retrouve l'univers rêveur de Yoko Ogawa, cette proximité entre les différentes générations ; ces héritages spirituels soudainement transmis à un inconnu et ces êtres délicats qui libèrent les souvenirs effacés en offrant un coquillage, une aile de libellule, une mue de papillon...


Mes impressions :

C’est un livre qui donne de l’importance aux choses infimes de la vie et qui nous les fait ressentir en profondeur. A travers de cela il nous parle des rencontres intergénérationnelles.
« Voyage à vienne », il s’agit de la rencontre fugace de 3 personnages. Le premier change son programme de vacances pour accompagner une vieille dame vers son premier amour qui se meurt…cette histoire nous parle simplement de la mort, de grand voyage sobrement.
« Le bureau de dactylographie Japonaise Butterfly », beaucoup de détails, de métaphores, toutes en poésie.
« Le crochet argenté », l’auteur s’attarde sur un mouvement en détail et la rencontre de deux personnes, tout cela en 2 pages.
« Boite de pastilles », un chauffeur de bus qui distribuent des pastilles a sa façon à des enfants, ici encore une rencontre entre deux générations.
« Camions de poussins », ici beaucoup de solitude et de douleur.
« La guide », celle nouvelle est plus longue que les précédentes, elle est dépaysante, touchante.
Un recueil d’histoires qui se déroulent et sont décrites à un moment précis dans la vie des personnages qui viennent de tout horizons, ces histoires parlent de la vie simplement, à travers des gens très différents, de tout horizons et de tout âge.
Le style est simple, il va à l’essentiel comme le contenu des histoires.

Mon ressenti

Une fois n’est pas coutume, j’ai découvert ce petit livre, attirée par la couverture que je trouve très belle, j’ai hésité à l’acheter, parce que c’est un recueil de nouvelles. C’est mon fils qui a tranché et me l’a offert. J’ai découvert ces sept petits « contes » ou l’histoire d’homme et de femme pris dans leur quotidien et qui par miracle un moment de grâce va transformer ce quotidien.

Entre l’enfant qui explique comment il joue d’un instrument de musique unique au monde, ou celui de la rencontre du vieille femme à la recherche d’un amour perdu, ou encore comment taper à la machine japonaise ou comment rassurer les enfants… bref, chacune aborde les thèmes chers à cette auteure autour du souvenir, de la transmission, la communication. Ce sont des histoires simples qui viennent me toucher car ce sont des situations très réalistes et qui font échos parfois à notre quotidien. C’est avec grand plaisir, délectation que j’ai lu ce recueil plein de poésie et de tendresse pour des personnages qui nous ressemblent.

Un coup de cœur à découvrir

C’est la très belle couverture faite d’oiseaux, de fleurs qui m’a incitée à ouvrir ce livre.
Il s’agit d’un recueil de nouvelles, de jolies histoires, très poétiques, pleines de tendresse.
J’ai particulièrement aimé la nouvelle concernant les deux femmes japonaises qui font un voyage à Vienne, c’est une histoire touchante et surprenante.
L’ensemble de ce recueil permet de passer un bon moment.