[Allais, Alphonse] Ne nous frappons pas
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Vos avis
[Allais, Alphonse] Ne nous frappons pas
Titre : Ne nous frappons pas
Auteur : Alphonse ALLAIS
Éditions : Ebook, domaine public
Présentation de l'éditeur
Extrait :
"—Et, en effet, à chaque kilomètre, une pièce de deux sous s'échappe du distributeur et vient modestement récompenser le travailleur de son effort.
—Mais pardon, interrompis-je mon ami, est-ce que cela ne serait pas plus simple au bonhomme d'avoir un domestique, un seul, qui lui pousserait sa petite guimbarde sans tous ces fatras pseudo-mécaniques.
—Sans doute, sans doute, s'il ne s'agissait que de purs trimballages ; mais l'homme, à cause de son infirmité, a besoin de distractions diverses, et violentes, et cruelles ! Or, en vue de gagner ces deux sous du kilomètre, des hommes se disputent, se battent, se massacrent parfois. Les couteaux sortent, le sang coule…"
Alphonse Allais est un journaliste, écrivain et humoriste français né le 20 octobre 1854 à Honfleur (Calvados) et mort le 28 octobre 1905 à Paris.
Mon avis
J'aurais sans doute du choisir une autre oeuvre pour découvrir cet auteur. La couverture indiquait "nouvelles", j'ai donc pensé qu'il s'agissait de récits courts qui me donneraient une idée de l'écriture de cet humoriste. J'ai eu l'impression qu'il s'agissait plutôt de chroniques, une cinquantaine pour tout dire. Les chroniques, si je les apprécie parfois, selon l'auteur, je n'ai jamais aimé les lire lorsqu'elles sont regroupées en "roman", en livre.
Alors qu'on doit à cet auteur beaucoup de citations,
"On dit que c'est vilain, le mensonge ; mais y a des fois où c'est plus chouette que la vérité." Deux et deux font cinq, Fragment d'entretien (1895)
"Partir, c'est mourir un peu, mais mourir, c'est partir beaucoup."Aphorismes (1902)
On lui reconnait un humour noir, lui faisant annoncer ainsi sa mort la veille de celle ci par ces mots:
"Demain je serai mort ! Vous trouvez ça drôle, mais moi je ne ris pas. Demain, je serai mort !".
On lui doit aussi quelques poèmes holorimes,
"Par les bois du djinn où s’entasse de l’effroi,
Parle et bois du gin ou cent tasses de lait froid. "
j'ai le regret de ne pas être entré dans son univers.
Les lectures de Joëlle
joëlle- Modérateur
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Date d'inscription : 30/09/2013
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