[Aubert-Colombani, Eliane] La Perdrière

AUBERT-COLOMBANI Eliane

LA PERDRIERE

Éditeur : Marivole

Paru en mars 2014 - Roman (broché)

Littérature de terroir -
102 pages

Quatrième de couverture :

Aux heures les plus sombres de l'Occupation, Janine, adolescente parisienne maigrichonne, prolonge ses vacances à la ferme de « La Perdrière » aux confins de la Touraine et du Berry. Elle n'y trouve certes pas la paix, mais un étrange bonheur traversé par l'angoisse. Elle fait l'apprentissage de l'amour, de la vie simple des champs, et de la violence. Elle y découvre aussi le visage de la mort. C'est ainsi que l'on devient une femme. Eliane Aubert a su décrire cette métamorphose avec sobriété. Le drame toujours latent, ne parvient pas à briser le calme profond de la terre.

L'auteur : Éliane AUBERT-COLOMBANI a choisi ses racines entre Touraine et Berry, sur les pas d'un oncle engagé comme vacher, en 1927, dans une ferme d'Indre-et- Loire. Elle a vécu une enfance heureuse à la Caillère (la ferme qui a servi de modèle à la Perdrière). Elle gardait les moutons, parfois les vaches et les chèvres ... Elle a été professeur dans la banlieue parisienne où elle avait pour élèves des jeunes de ce que l'on appelle les quartiers difficiles. Elle s'est retirée à La Châtre en Berry et elle garde un lien fort avec le Pays Lochois dans la Touraine voisine. Elle a écrit une dizaine de romans.

Mon ressenti  :

Encore un roman du terroir comme je les aime. Nous sommes sous l’occupation dans une ferme retirée entre la Touraine et le Berry. Janine adolescente y a été envoyée par ses parents, elle y découvre le milieu rural, sans oublié la guerre qui lui a enlevé son oncle. Elle apprécie la simplicité des gens de la campagne,  elle découvre la nature,  les animaux et se sent heureuse. Elle va découvrir l’amour mais aussi la douleur de perdre l’homme qu’elle aime. C’est la métamorphose d’une adolescente qui nous est dépeinte ici. Un roman que j’ai bien apprécié.