Seinen: Monster [Urasawa, Naoki]

Je les avias remarqué à la bibliothèque proche de chez mes grands-parents, mais je ne les ai jamais lus: ça m'a donné des idées.

Ça y est, les tomes 6 à 12 sont bien sagement en tas sur ma PàL (et faites-moi confiance, ils n'y languiront pas longtemps ).
C'est quand même pas mal les anniversaires .

Un culte en matière de manga.
Une histoire épatante. On est percutés, intrigués et le dénouement ne failli pas à sa tâche!
Je ne me lasse pas de le relire, ayant tous les tomes, et en fait la pub dès que j'en ai l'occasion car je trouve qu'il est parmi les plus accessible, le trait restant occidental et le scénario polar se lisant facilement (contrairement à des mangas bourrés d'onomatopées cqfd).
A découvrir!

C'est officiel et définitif, ce manga est un chef d’œuvre .
Je viens de refermer le tome 12 et je sais déjà ce que je vais demander comme cadeau pour Noël (enfin... si j'arrive à résister à la tentation jusque là) .

Je dirais que c'est l'une des meilleur série que j'ai dans ma bibliothèque.

J'ai essayé et c'est vraiment une bonne série! (Point positif de ce séjour à l'île de Ré! )

Ca y est, j'ai refermé le 18ème tome hier soir, et quel tome !!!
Ce manga est tout simplement époustouflant.

Tellement de personnages, tous nantis d'une personnalité immédiatement reconnaissable, attachante ou repoussante, à la fois extravagante et réaliste.
Tellement de rebondissements, sans pour autant rendre le récit trop confus, ou l'intrigue incompréhensible (bon, il va quand même falloir que je relise l'ensemble, vu que je l'ai lu en trois fois et que les détails ont tendance à sortir de ma p'tite tête).
Tellement de thèmes graves et touchants, sans jamais verser dans le fatalisme ou le désespoir : le poids de l'histoire, le poids de l'éducation, la fragilité et la force de l'enfance, la complexité des liens familiaux, la tolérance... presque trop de choses, et pourtant ça passe.

Bref, une excellente série, à lire, à relire, à re-relire, à prêter à ses amis et, pourquoi pas, à ses ennemis.

Mon avis sur le tome 1 :

Je lis beaucoup de mangas en ce moment, mais je ne rédige pas des billets sur chacun d'eux : s'il ne m'a pas plu, je passe. Monster est vraiment une oeuvre originale.Elle commence en 1986, dans une Allemagne encore coupée en deux. Nous sommes à l'Ouest, mais des allemands de l'Est viennent trouver refuge à l'Ouest, comme ce conseiller, sa femme et ses deux enfants. Le début de l'intrigue pourrait presque paraître rose malgré cet arrière-plan politique : un jeune médecin talentueux, Kenzo Tenma, fiancée à la fille du directeur est voué à un bel avenir. Le mariage aura lieu bientôt, et les préparatifs battent leur plein entre deux opérations.
Ce manga s'ouvre surtout sur un questionnement : pourquoi est-on médecin ? Ni pour soigner des gens, ni pour sauver des vies : les médecins souhaitent avant tout publier des études, et gravir les échelons dans la hiérarchie de l'hôpital. Une opération réussie n'est qu'un moyen pour parvenir à ses fins. Dans cet univers où le cynisme règne en maître, le jeune docteur Tenma n'était pas très différent des autres médecins. Il reçoit coup sur coup deux chocs qui lui font reconsidérer sa carrière, et rejeter la devise de sa famille d'adoption "toutes les vies n'ont pas le même prix". Au fond du gouffre professionnel, il redonne un sens à sa vie, en sauvant la vie du fils du conseiller est-allemand : il a été frappé d'une balle en pleine tête, ses parents ont été assassinés, sa soeur est sous le choc.
Mais le monde ne s'arrête pas de tourner parce que le docteur a retrouvé une conscience professionnelle irréprochable. L'enquête sur le meurtre des deux réfugiés est-allemands débute : occasion pour les policiers est et ouest allemands de penser beaucoup de biens les uns des autres, et surtout, de trouver qui parviendra le premier à obtenir des résultats, quitte à anticiper la convalescence d'Anna et de Johann, les deux jumeaux survivants. Les événements se précipitent et le docteur Tenma se trouve promu à la suite de "concours de circonstance" pour le moins inattendu et macabre.
Nous retrouvons le docteur neuf ans plus tard. L'ellipse est justifiée par le fait que sa vie n'a pas changé en neuf ans. Il est toujours un chirurgien consciencieux, à la vie privée de toute conquête amoureuse, ayant pour seul ami un collègue. Une série de meurtre le replonge pourtant dans le passé, lui dont la seule ambition n'a pas changée : sauver des vies. Ils sont signés "Monster", et ce tueur, il le connaît, bien malgré lui. Il lui a sauvé la vie neuf ans plus tôt.
L'intrigue est remarquablement construite, les rebondissements sont nombreux, sur fond de guerre froide (présente ou passée). Le mangaka doit s'être remarquablement documenté pour restituer avec tant de précision le climat de l'Allemagne réunifiée. Le graphisme est précis, asséré, l'émotion est à fleur de peau, notamment dans les scènes entre Johann et Anna. Quant au docteur, il est un personnage d'une rare complexité. Cet homme simple et talentueux, qui, sans doute, n'aimerait vivre que pour son métier, n'en a pas fini d'ausculter sa conscience. Pourra-t-il trouver l'apaisement ? Et si oui, comment ? Tout en questionnant ces personnages, c'est le lecteur lui-même que questionne le mangaka : à la place de Tenman, qu'auriez-vous fait ?

J'ai fini la série, qui est une de mes préférées. Malgré tout, la fin m'a un peu déçue... Mais ça reste encore une bonne série!

Cette série de manga est exceptionnelle.

Les dessins sont magnifiques, autant les personnages, que les paysages. L’auteur a fait un travail remarquable. L’aspect des personnages est très différent de celle que l’on voit dans les autres mangas. Ici l’action se déroule en Europe de l’est, et mise à part Tenma qui est japonais, les autres ont vraiment un physique d’européen. De plus, sur chaque physionomie de personnage on retrouve des traits de leur caractère, c’est prodigieux.

Monster est un thriller passionnant, bourré de personnages très attachants pour qui l’on tremble jusqu’à la fin.

« Chaque vie n’a pas le même prix »
« l’égalité ne se trouve pas dans la vie, mais dans la mort. »
« A trop rester dans l’ombre, elle finit par nous aspirer. Dirige toi vers la lumière. »