[Andriat, Frank] Je t'enverrai des fleurs de Damas
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[Andriat, Frank] Je t'enverrai des fleurs de Damas
Titre : Je t'enverrai des fleurs de Damas
Auteur : Frank Andriat.
Edition : Mijade
Nombre de pages : 140 pages.
Présentation de l’éditeur :
S’expatrier et aller se battre pour une cause que l’on croit juste, donner sa vie pour la démocratie et la liberté, c’est bien. Sauf si l’on a quinze ans et qu’on s’est fait « tourner la tête » par des extrémistes qui, au nom de Dieu, envoient des jeunes à la mort. La guerre civile en Syrie a causé des dizaines de milliers de victimes et la communauté internationale n’en fait pas une priorité absolue. Pendant ce temps-là, des innocents meurent et, parmi ceux-ci, des adolescents venus de France et d’ailleurs.
Ce roman à plusieurs voix raconte l’émoi soulevé par le départ de deux élèves sans histoire : la Syrie devient leur enfer, mais, pour ceux qui restent, c’est l’enfer aussi.
Mon avis :
De ce livre, j’aimerai dire un jour qu’il est un document sur une époque révolue. J’aimerai dire aux jeunes lecteurs qui le découvriront dans vingt ans que oui, des jeunes de leur âge partaient en Syrie parce qu’ils croyaient que c’était juste, parce qu’ils s’étaient fait endoctriner, et que certains ne sont pas revenus. Et pour ceux qui ont pu revenir, quelle séquelle allaient-ils en garder ? Comment pourraient-ils se réintégrer dans la société ?
Dans vingt ans, j’aimerai pouvoir leur dire que oui, ce n’était pas si simple. Oui, on pouvait être des parents aimants, aimés, attentifs et ne rien avoir vu venir. On pouvait être le meilleur pote, se connaître depuis la maternelle, et ne rien avoir vu venir. Etre prof, et constater un matin qu’il manque deux élèves, non parce qu’ils ont prolongé leurs vacances mais parce qu’ils sont partis combattre. Et l’on se demande ce que l’on a raté, ce que l’on a foiré. Comment on peut dire que l’on aime quelqu’un et partir – quand même – et lui dire « Je t’enverrai des fleurs de Damas ». Elles seront rouges, et blanches. Ses couleurs m’ont rappelé celle de la croix rouge, de manière incongrue.
Ce livre raconte l’enfer de ce qui sont restés, de ceux qui ont dû survivre en sachant leur fils, leur ami, leur amoureux, leur élève, là-bas. Il mêle les points de vue des ados, des adultes, ceux qui doivent vivre sans et avec, constamment.
Et puis je leur donnerai le livre à lire.
Auteur : Frank Andriat.
Edition : Mijade
Nombre de pages : 140 pages.
Présentation de l’éditeur :
S’expatrier et aller se battre pour une cause que l’on croit juste, donner sa vie pour la démocratie et la liberté, c’est bien. Sauf si l’on a quinze ans et qu’on s’est fait « tourner la tête » par des extrémistes qui, au nom de Dieu, envoient des jeunes à la mort. La guerre civile en Syrie a causé des dizaines de milliers de victimes et la communauté internationale n’en fait pas une priorité absolue. Pendant ce temps-là, des innocents meurent et, parmi ceux-ci, des adolescents venus de France et d’ailleurs.
Ce roman à plusieurs voix raconte l’émoi soulevé par le départ de deux élèves sans histoire : la Syrie devient leur enfer, mais, pour ceux qui restent, c’est l’enfer aussi.
Mon avis :
De ce livre, j’aimerai dire un jour qu’il est un document sur une époque révolue. J’aimerai dire aux jeunes lecteurs qui le découvriront dans vingt ans que oui, des jeunes de leur âge partaient en Syrie parce qu’ils croyaient que c’était juste, parce qu’ils s’étaient fait endoctriner, et que certains ne sont pas revenus. Et pour ceux qui ont pu revenir, quelle séquelle allaient-ils en garder ? Comment pourraient-ils se réintégrer dans la société ?
Dans vingt ans, j’aimerai pouvoir leur dire que oui, ce n’était pas si simple. Oui, on pouvait être des parents aimants, aimés, attentifs et ne rien avoir vu venir. On pouvait être le meilleur pote, se connaître depuis la maternelle, et ne rien avoir vu venir. Etre prof, et constater un matin qu’il manque deux élèves, non parce qu’ils ont prolongé leurs vacances mais parce qu’ils sont partis combattre. Et l’on se demande ce que l’on a raté, ce que l’on a foiré. Comment on peut dire que l’on aime quelqu’un et partir – quand même – et lui dire « Je t’enverrai des fleurs de Damas ». Elles seront rouges, et blanches. Ses couleurs m’ont rappelé celle de la croix rouge, de manière incongrue.
Ce livre raconte l’enfer de ce qui sont restés, de ceux qui ont dû survivre en sachant leur fils, leur ami, leur amoureux, leur élève, là-bas. Il mêle les points de vue des ados, des adultes, ceux qui doivent vivre sans et avec, constamment.
Et puis je leur donnerai le livre à lire.
Sharon- Modérateur
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Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Andriat, Frank] Je t'enverrai des fleurs de Damas
merci Sharon pour cette présentation qui touche
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8672
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
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