[Bram, Pierre-Etienne] L'interphone ne fonctionne toujours pas - partie 1
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[Bram, Pierre-Etienne] L'interphone ne fonctionne toujours pas - partie 1
Ça rend dingue !!!
Année de parution : 2017
Nombre de pages : 169
ISBN : 978-2-36538-490-2
Editions : Rebelle
Résumé (quatrième de couverture) :
« Objet : Hola je m'appelle Celia. Et toi ? Je suis celle qui n'arrive pas à te parler sur Meetic… Mais tu vois, je ne suis pas totalement muette quand on m'en donne les moyens À bientôt peut être ? Celia »
Si seulement j'avais su, au moment d'ouvrir ce mail le tournant que ma vie allait prendre…
Beaucoup de mes proches n'ont jamais vraiment pu comprendre notre histoire.
« Comment as-tu pu continuer à garder contact avec elle après tous les lapins qu'elle t'a mis ? Ne crois-tu pas que ça cache quelque chose ? »
« Non, je ne crois pas… Sa vie est compliquée… La mienne n'est pas simple non plus… Et puis sa voix était tellement envoûtante… »
« Les autres ne comprendront jamais notre histoire… Ne les écoute pas… Demain je serai là… Promis »
Comment résister…
Quelques mots sur l’auteur :
Pierre-Etienne Bram naît de parents musiciens en 1980 à Orléans où il passera toute son enfance et son adolescence. Une fois son diplôme d'informaticien en poche, il s'installe à Paris. Génération Internet oblige, il se familiarise très tôt avec le web 2.0 et tient à jour plusieurs blogs. C'est suite à une rupture amoureuse suivie d'une rencontre sur Internet qu'il va trouver l'inspiration pour écrire son premier manuscrit.
Maintenant, place au livre !
C’est une autobiographie romance que nous propose Pierre-Etienne BRAM. Pour ma part, c’est la première fois que je lis ce type de livre !
Et je dois dire que j’ai accroché ! Pauvre auteur ! Il en voit de toutes les couleurs…
C'est plus ou moins pareil du début à la fin, disons que c'est assez particulier comme histoire ici, mais dis donc, qu'est-ce que c'est prenant !
Les rencontres internet c’est notre génération. On en entend parler souvent, très souvent ! Mais jamais je n’ai vécu de près ou de loin ce genre de chose !
Nous plongeons aux côtés de notre auteur qui nous déroule sa vie sur le plan sentimentale et quotidienne qui s’en retrouve toute chamboulée !
Il rencontre la belle Célia sur Meetic et craque complètement… Ils vont développer une relation des plus singulières.
Le style oscille entre blog, dialogues et mails. C’est vraiment sympa, on s’accroche, on vit la chose au plus proche de notre sympathique Pierre-Etienne Bram.
Malheureusement pour lui, j’ai passé un bon moment… Comme quoi la vie n’est pas toujours bien faîte.
Celia est un personnage très difficile à appréhender, je suppose que l’auteur a eu du mal également ! Elle est d'abord très timide puis devient dévergondée, capricieuse voire colérique pour en fin de compte se remettre en cause/question et culpabiliser. De vraies montagnes Russes !
Je languis de voir la deuxième partie pour connaître la suite de l’histoire !
Bon courage Monsieur Bram, la vie réserve des surprises !
Eiger- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 2566
Localisation : 47
Date d'inscription : 16/02/2016
Re: [Bram, Pierre-Etienne] L'interphone ne fonctionne toujours pas - partie 1
J'ai lu la version remaniée en une intégrale, du coup je mets mon avis ici (ainsi que la nouvelle couverture )
Je ne regarde que très peu les quatrièmes de couvertures avant lecture, mais s’agissant d’un genre (autofiction) qui ne m’attire pas plus que ça (je n’arrive pas à savoir la part de réalité et la part de fiction, et je n’ose pas me laisser aller à détester ou m’agacer de certains "personnages" par exemple), j’ai fait une exception cette fois-ci et honnêtement, j’ai rarement vu une quatrième correspondant si parfaitement au texte. Un très beau travail !
Malgré la couverture qui me faisait penser à une jolie romance, ce n’est pas le propos de l’histoire. Pas du tout. Loin de là, même.
Cependant, l’auteur n’est pas tombé dans le piège de romantiser une relation amoureuse toxique.
Au contraire, cette rencontre s’apparente plus à un thriller psychologique qu’à une comédie romantique !
Et ça, c’est hyper positif et important pour moi.
Les deux premiers tiers (environ) nous plongent dans l’enlisement vécu par Pierre, au fur et à mesure des échanges qui ponctuent le récit.
J’ai parfois été de son côté à Elle, parfois exaspérée qu’il laisse cette relation continuer ainsi. Qu’il soit prêt à tout perdre (famille, amis, travail) pour... une chimère ?
On pourrait presque tirer un manuel de manipulation de cette partie, c’est très intéressant à observer.
Et ça dure... Pierre n’en peut plus, moi non plus !
Les situations sont de plus en plus ubuesques.
L’auteur a très bien retranscrit ça, ce qui était indispensable pour se fondre dans le ressenti du protagoniste et comprendre la suite de l’histoire, et les différentes réactions.
Le travail sur la forme, grâce aux échanges de mails notamment, amène une certaine dynamique à l’ensemble.
Le dernier tiers s’articule vraiment dans la partie thriller psychologique, le rythme s’accélère, des pistes émergent et je me suis prêtée au jeu de l’enquête avec beaucoup de plaisir (j’avais raiiiison !) Je l’ai dévoré quasiment d’une traite, les indices sont semés parfaitement. Pierre s’aveugle, s’entête, on a envie d’être là, de l’aider à s’en sortir.
Sans être de style épistolaire, la construction, avec les nombreux mails, textos et conversations téléphoniques, s’en rapproche un peu. Tout en étant beaucoup plus libre.
J’ai été plus d’une fois mal à l’aise, gênée d’assister d’abord à des échanges si privés, puis à la (très) lente descente aux enfers de Pierre. De le voir tout risquer pour... Elle ?
En résumé, j’ai aimé ce témoignage romancé, certes un couille moins que les suivants, mais c’est lui qui a fait de Pierre-Etienne le fantastique auteur qu’il est aujourd’hui, et ce n’est pas rien.
On ressent déjà sa maîtrise du rythme, du scénario.
D’autant que, comme dit plus haut, savoir qu’il s’agissait d’une histoire inspirée du vécu de l’auteur m’a fait garder une certaine distance avec le texte, ce que je ne fais pas quand il s’agit de fiction pure et dure. Sans compter que j’ai parfois trouvé les réactions de Pierre quelque peu... euh... je ne mets pas le doigt sur le bon terme, on va dire : agaçantes (il n’y a pas que lui, mais comme c’est l’auteur, ces sentiments ont été plus délicats à gérer pour moi). Et que cet ouvrage m’a confirmé que la drague 2.0 n’était pas du tout, du tout faite pour moi !
Ma lecture suivante a été une romance toute douce, indispensable après cette histoire qui évoque plus le cauchemar que le rêve.
Merci, Pierre-Etienne, pour avoir eu le courage de te livrer ainsi et de nous entraîner dans ta descente aux enfers.
Citation :
" Il n’y a pas de mots assez forts pour décrire ce que j’ai pu ressentir à ce moment précis, quelque chose comme un mélange de dégoût, de rage, de colère, d’impatience et d’incompréhension."
Je ne regarde que très peu les quatrièmes de couvertures avant lecture, mais s’agissant d’un genre (autofiction) qui ne m’attire pas plus que ça (je n’arrive pas à savoir la part de réalité et la part de fiction, et je n’ose pas me laisser aller à détester ou m’agacer de certains "personnages" par exemple), j’ai fait une exception cette fois-ci et honnêtement, j’ai rarement vu une quatrième correspondant si parfaitement au texte. Un très beau travail !
Malgré la couverture qui me faisait penser à une jolie romance, ce n’est pas le propos de l’histoire. Pas du tout. Loin de là, même.
Cependant, l’auteur n’est pas tombé dans le piège de romantiser une relation amoureuse toxique.
Au contraire, cette rencontre s’apparente plus à un thriller psychologique qu’à une comédie romantique !
Et ça, c’est hyper positif et important pour moi.
Les deux premiers tiers (environ) nous plongent dans l’enlisement vécu par Pierre, au fur et à mesure des échanges qui ponctuent le récit.
J’ai parfois été de son côté à Elle, parfois exaspérée qu’il laisse cette relation continuer ainsi. Qu’il soit prêt à tout perdre (famille, amis, travail) pour... une chimère ?
On pourrait presque tirer un manuel de manipulation de cette partie, c’est très intéressant à observer.
Et ça dure... Pierre n’en peut plus, moi non plus !
Les situations sont de plus en plus ubuesques.
L’auteur a très bien retranscrit ça, ce qui était indispensable pour se fondre dans le ressenti du protagoniste et comprendre la suite de l’histoire, et les différentes réactions.
Le travail sur la forme, grâce aux échanges de mails notamment, amène une certaine dynamique à l’ensemble.
Le dernier tiers s’articule vraiment dans la partie thriller psychologique, le rythme s’accélère, des pistes émergent et je me suis prêtée au jeu de l’enquête avec beaucoup de plaisir (j’avais raiiiison !) Je l’ai dévoré quasiment d’une traite, les indices sont semés parfaitement. Pierre s’aveugle, s’entête, on a envie d’être là, de l’aider à s’en sortir.
Sans être de style épistolaire, la construction, avec les nombreux mails, textos et conversations téléphoniques, s’en rapproche un peu. Tout en étant beaucoup plus libre.
J’ai été plus d’une fois mal à l’aise, gênée d’assister d’abord à des échanges si privés, puis à la (très) lente descente aux enfers de Pierre. De le voir tout risquer pour... Elle ?
En résumé, j’ai aimé ce témoignage romancé, certes un couille moins que les suivants, mais c’est lui qui a fait de Pierre-Etienne le fantastique auteur qu’il est aujourd’hui, et ce n’est pas rien.
On ressent déjà sa maîtrise du rythme, du scénario.
D’autant que, comme dit plus haut, savoir qu’il s’agissait d’une histoire inspirée du vécu de l’auteur m’a fait garder une certaine distance avec le texte, ce que je ne fais pas quand il s’agit de fiction pure et dure. Sans compter que j’ai parfois trouvé les réactions de Pierre quelque peu... euh... je ne mets pas le doigt sur le bon terme, on va dire : agaçantes (il n’y a pas que lui, mais comme c’est l’auteur, ces sentiments ont été plus délicats à gérer pour moi). Et que cet ouvrage m’a confirmé que la drague 2.0 n’était pas du tout, du tout faite pour moi !
Ma lecture suivante a été une romance toute douce, indispensable après cette histoire qui évoque plus le cauchemar que le rêve.
Merci, Pierre-Etienne, pour avoir eu le courage de te livrer ainsi et de nous entraîner dans ta descente aux enfers.
Citation :
" Il n’y a pas de mots assez forts pour décrire ce que j’ai pu ressentir à ce moment précis, quelque chose comme un mélange de dégoût, de rage, de colère, d’impatience et d’incompréhension."
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