[Chalandon, Sorj] Le jour d'avant
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LOUBHI 49
lalyre
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[Chalandon, Sorj] Le jour d'avant
[Chalandon, Sorj] Le jour d'avant
[Chalandon, Sorj]
Le jour d’avant
Grasset 16 août 2017
ISBN 978 2246 81380 4
326 pages
Quatrième de couverture
« Venge-nous de la mine », avait écrit mon père. Ses derniers mots. Et je le lui ai promis, poings levés au ciel après sa disparition brutale. J’allais venger mon frère, mort en ouvrier. Venger mon père, parti en paysan. Venger ma mère, esseulée à jamais. J’allais punir les Houillères, et tous ces salauds qui n’avaient jamais payé pour leurs crimes.
Mon avis
Très jeune, Michel rêvait de descendre dans la mine comme Joseph, son frère aîné décédé lors du coup de grisou survenu à la fosse Saint-Amé à Liévin en 1974 qui a fait 42 victimes. Après la disparition de son frère, Michel quitte le Nord, le pays des terrils pour Paris, là il a vécu en attendant l’heure de la vengeance. Quarante ans plus tard, n’ayant plus aucune attache à Paris, il rentre dans son pays natal avec un seul but, découvrir le coupable de la catastrophe et le faire payer. C’est sur fond de ce pénible fait divers que Georges Chalandon nous parle de tous ces hommes qui descendaient dans la fosse pour travailler dans les entrailles de la terre, ces gueules noire et porions. Dans ce roman Sorj Chalandon évoque avec beaucoup d’humanité le drame que fut ce coup de grisou et rend hommage à tous ces mineurs aujourd’hui disparus. Cependant revenons à Michel qui pour mettre fin à sa colère et offrir une tombe à son frère, on imagine qu’il va réussir à venger tous ces martyrs de la mine. Un très beau roman écrit avec finesse, toutes les descriptions de la mine tueuse et du pays noir sont profondément humaines. Un roman prenant pour vivre la douleur d’un homme égaré dans un drame qui ronge son âme. Culpabilité, mineurs, fratrie et vengeance sont des thèmes qui interpellent. 4,5/5
Le jour d’avant
Grasset 16 août 2017
ISBN 978 2246 81380 4
326 pages
Quatrième de couverture
« Venge-nous de la mine », avait écrit mon père. Ses derniers mots. Et je le lui ai promis, poings levés au ciel après sa disparition brutale. J’allais venger mon frère, mort en ouvrier. Venger mon père, parti en paysan. Venger ma mère, esseulée à jamais. J’allais punir les Houillères, et tous ces salauds qui n’avaient jamais payé pour leurs crimes.
Mon avis
Très jeune, Michel rêvait de descendre dans la mine comme Joseph, son frère aîné décédé lors du coup de grisou survenu à la fosse Saint-Amé à Liévin en 1974 qui a fait 42 victimes. Après la disparition de son frère, Michel quitte le Nord, le pays des terrils pour Paris, là il a vécu en attendant l’heure de la vengeance. Quarante ans plus tard, n’ayant plus aucune attache à Paris, il rentre dans son pays natal avec un seul but, découvrir le coupable de la catastrophe et le faire payer. C’est sur fond de ce pénible fait divers que Georges Chalandon nous parle de tous ces hommes qui descendaient dans la fosse pour travailler dans les entrailles de la terre, ces gueules noire et porions. Dans ce roman Sorj Chalandon évoque avec beaucoup d’humanité le drame que fut ce coup de grisou et rend hommage à tous ces mineurs aujourd’hui disparus. Cependant revenons à Michel qui pour mettre fin à sa colère et offrir une tombe à son frère, on imagine qu’il va réussir à venger tous ces martyrs de la mine. Un très beau roman écrit avec finesse, toutes les descriptions de la mine tueuse et du pays noir sont profondément humaines. Un roman prenant pour vivre la douleur d’un homme égaré dans un drame qui ronge son âme. Culpabilité, mineurs, fratrie et vengeance sont des thèmes qui interpellent. 4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Chalandon, Sorj] Le jour d'avant
Une lecture sur fond de nombreux commentaires de différentes chroniques de bloggeuses et bloggeurs, pour une large majorité plutôt élogieux. Auteur que je suis depuis de nombreuses années et qui a toujours su me séduire par les domaines investis et son style spécifique.
Une fois de plus, à la clôture de ce roman, je reste impressionné et fan de cet auteur. A la lecture de sa quatrième de couverture, ce n'était pas gagné d'avance, les récits sur la thématique de la vie des mineurs sont nombreux et j'en ai lu beaucoup.
Ici cela part commençait par une ligne rédactionnelle classique ; un homme poursuivi par le drame d'un frère aîné mineur idolâtré et tué par le grisou, d'un père qui se suicide comme de sa mère morte de chagrin, répétition d'une histoire familiale déjà lourdement soumise au tribut de la mine, dont la mort de son épouse va lui permettre de régler ce qu'il considère comme une injustice, incarnée en la personne du contremaître survivant de l'équipe de son frère. S'inspirant de la tragédie de la catastrophe minière survenue le 27 décembre 1974 à Liévin où 42 mineurs ont trouvé la mort, victimes probables d'un système des Houillères privilégiant le rendement à la sécurité des mineurs, Sorj s'empare de ce point de départ pour dresser le cadre de son roman.
Et on le suit sur cette piste, comment ne pas être sensible aux nombreux drames de la famille Delanet et plus particulièrement à celui du narrateur ; Michel, dernier représentant de ce clan. En admiration totale devant son frère Joseph / Jojo, mécanicien de base mais mineur par nécessité et cela malgré tous les efforts de leurs parents, marqués par la mort d'un oncle, déjà victime de la mine, c'est plus qu'un frère qu'il va perdre. Sorj Chalandon, sans doute conscient que les récits sur ces villes, régions charbonnières et des histoires ou drames humains sont par ailleurs nombreux, n'en fait pas trop pour nous y sensibiliser. Cela reste le cadre indispensable de son récit et pour lui l'occasion de remettre en lumière la force des sentiments unissant des frères, celle aussi de ré affirmer aussi la défiance en la justice des hommes, la fraternité ouvrière et de faire rebondir le récit et toute l'histoire, un art que Sorj dispense à volonté.
Le lecteur est loin de se douter de la chute du récit, des rebondissements du procès.... et de la vérité. Palpitant et une langue d'une rare justesse.
Une fois de plus, à la clôture de ce roman, je reste impressionné et fan de cet auteur. A la lecture de sa quatrième de couverture, ce n'était pas gagné d'avance, les récits sur la thématique de la vie des mineurs sont nombreux et j'en ai lu beaucoup.
Ici cela part commençait par une ligne rédactionnelle classique ; un homme poursuivi par le drame d'un frère aîné mineur idolâtré et tué par le grisou, d'un père qui se suicide comme de sa mère morte de chagrin, répétition d'une histoire familiale déjà lourdement soumise au tribut de la mine, dont la mort de son épouse va lui permettre de régler ce qu'il considère comme une injustice, incarnée en la personne du contremaître survivant de l'équipe de son frère. S'inspirant de la tragédie de la catastrophe minière survenue le 27 décembre 1974 à Liévin où 42 mineurs ont trouvé la mort, victimes probables d'un système des Houillères privilégiant le rendement à la sécurité des mineurs, Sorj s'empare de ce point de départ pour dresser le cadre de son roman.
Et on le suit sur cette piste, comment ne pas être sensible aux nombreux drames de la famille Delanet et plus particulièrement à celui du narrateur ; Michel, dernier représentant de ce clan. En admiration totale devant son frère Joseph / Jojo, mécanicien de base mais mineur par nécessité et cela malgré tous les efforts de leurs parents, marqués par la mort d'un oncle, déjà victime de la mine, c'est plus qu'un frère qu'il va perdre. Sorj Chalandon, sans doute conscient que les récits sur ces villes, régions charbonnières et des histoires ou drames humains sont par ailleurs nombreux, n'en fait pas trop pour nous y sensibiliser. Cela reste le cadre indispensable de son récit et pour lui l'occasion de remettre en lumière la force des sentiments unissant des frères, celle aussi de ré affirmer aussi la défiance en la justice des hommes, la fraternité ouvrière et de faire rebondir le récit et toute l'histoire, un art que Sorj dispense à volonté.
Le lecteur est loin de se douter de la chute du récit, des rebondissements du procès.... et de la vérité. Palpitant et une langue d'une rare justesse.
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Lectures en cours :
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
Re: [Chalandon, Sorj] Le jour d'avant
Lalyre, LOUBHI49 pour vos avis. Lecture terminée un pour moi.
Invité- Invité
Re: [Chalandon, Sorj] Le jour d'avant
Un grand merci à Lalyre et à Loubhi pour m'avoir présenté ce magnifique roman.
J'ai découvert S. Chalendon dans "Profession du père" et j'ai été subjugué par son écriture, son talent à décrire l'âme humaine, sa psychologie.
Ici l'auteur nous emmène dans les corons du nord, j'ai découvert un monde que je ne connaissais pas, la dureté de la mine qui dévore, les départs au petit matin lorsqu'on embrasse ses enfants ne sachant jamais si on va remonter, enfin la vie de mineur de fond souvent très courte.
Le roman est magnifiquement construit, Michel Flavent va perdre son grand frère Jojo, il a 16 ans et la catastrophe (42 morts à Lievin) va lui ôter à jamais l'envie de rire. Son père ne pourra accepter cette mort et laissera à Michel une lourde tâche " venge nous de la mine" avant de se suicider, un projet qui mettra 40 ans à murir afin de trouver les coupables et de faire justice.
En fin psychologue l'auteur nous emmène vers un thriller psychologique qui va de rebondissement en rebondissement, un formidable déni de responsabilité qui nous conduit dans les méandres de la souffrance extrême.
J'ai apprécié de connaitre tous les termes propres à la mine et aux ouvriers, j'ai été emplie de tristesse et de compassion durant toute cette lecture et heureuse que tout cela soit fini. Que ce passé douloureux de ceux qui n'avaient que la mine comme horizon soit derrière nous.
Jojo le grand frère disait toujours " c'est comme ça la vie" dans une sorte d'acceptation de son état et de résignation, j'ai pensé que le livre devrait s'appeler ainsi jusqu'au moment ou je suis arrivé "au jour d'avant".
Le livre est bien nommé.
Je le recommande.
Coup de cœur pour moi sans hésitation.
J'ai découvert S. Chalendon dans "Profession du père" et j'ai été subjugué par son écriture, son talent à décrire l'âme humaine, sa psychologie.
Ici l'auteur nous emmène dans les corons du nord, j'ai découvert un monde que je ne connaissais pas, la dureté de la mine qui dévore, les départs au petit matin lorsqu'on embrasse ses enfants ne sachant jamais si on va remonter, enfin la vie de mineur de fond souvent très courte.
Le roman est magnifiquement construit, Michel Flavent va perdre son grand frère Jojo, il a 16 ans et la catastrophe (42 morts à Lievin) va lui ôter à jamais l'envie de rire. Son père ne pourra accepter cette mort et laissera à Michel une lourde tâche " venge nous de la mine" avant de se suicider, un projet qui mettra 40 ans à murir afin de trouver les coupables et de faire justice.
En fin psychologue l'auteur nous emmène vers un thriller psychologique qui va de rebondissement en rebondissement, un formidable déni de responsabilité qui nous conduit dans les méandres de la souffrance extrême.
J'ai apprécié de connaitre tous les termes propres à la mine et aux ouvriers, j'ai été emplie de tristesse et de compassion durant toute cette lecture et heureuse que tout cela soit fini. Que ce passé douloureux de ceux qui n'avaient que la mine comme horizon soit derrière nous.
Jojo le grand frère disait toujours " c'est comme ça la vie" dans une sorte d'acceptation de son état et de résignation, j'ai pensé que le livre devrait s'appeler ainsi jusqu'au moment ou je suis arrivé "au jour d'avant".
Le livre est bien nommé.
Je le recommande.
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Tenir debout de Mélissa da Costa
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Re: [Chalandon, Sorj] Le jour d'avant
Le jour d’avant est un hommage aux 42 victimes d’un coup de grisou survenu à la fosse Saint-Amé à Liévin en 1974. 42 morts qui auraient pu être évité si la mine avait été entretenue correctement. Il ne s’agit pas là d’un accident, mais d’un acte de négligence.
Sorj Chalandon évoque cette tragédie à travers l’histoire de deux frères : Michel et Jojo. Michel voue une admiration sans faille à son frère : Jojo qui est mineur. Le jour où Jojo trouve la mort, Michel décide de le venger. Il va construire sa vengeance, comme un puzzle, durant 40 ans, jusqu’à revenir sur les lieux du drame pour punir le coupable.
J’ai beaucoup aimé la relation exceptionnelle qui unit les deux frères, et la colère qui gronde, qui monte, au fils des pages. La description du métier de mineur et des conditions de travail de l’époque est bouleversante.
Le jour d’avant est un récit magnifique qui m’a beaucoup touchée, et la chanson de Pierre Bachelet « Les Corons » m’a accompagnée tout au long de ma lecture.
C'est un coup de cœur évidemment.
Sorj Chalandon évoque cette tragédie à travers l’histoire de deux frères : Michel et Jojo. Michel voue une admiration sans faille à son frère : Jojo qui est mineur. Le jour où Jojo trouve la mort, Michel décide de le venger. Il va construire sa vengeance, comme un puzzle, durant 40 ans, jusqu’à revenir sur les lieux du drame pour punir le coupable.
J’ai beaucoup aimé la relation exceptionnelle qui unit les deux frères, et la colère qui gronde, qui monte, au fils des pages. La description du métier de mineur et des conditions de travail de l’époque est bouleversante.
Le jour d’avant est un récit magnifique qui m’a beaucoup touchée, et la chanson de Pierre Bachelet « Les Corons » m’a accompagnée tout au long de ma lecture.
C'est un coup de cœur évidemment.
lili78- Grand sage du forum
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Re: [Chalandon, Sorj] Le jour d'avant
Merci de ces avis, je suis un inconditionnel de S. Chalandon.
B
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Invité- Invité
Re: [Chalandon, Sorj] Le jour d'avant
Tout comme toi Lili la chanson les corons m’a accompagnée tout au long de cette lecture.
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Re: [Chalandon, Sorj] Le jour d'avant
Bon roman, mais comme il se doit d'être à la mode, c'est aussi l'art de la tromperie. Les lieux semblent bien décrits et comme tout emplacement minier, c'est sale, surtout qu'il s'agit de charbon. Pour les ouvriers de ces temps pas si lointains, les conditions de travail sont à la merci des patrons et des petits chefs. La retraite c'est, pour ces mineurs, l'âge de l'agonie. Une triste réalité du milieu des années 1900.
J'en ai appris sur la judiciarisation française des dossiers. J'ai apprécié.
L'auteur en met peut-être un peu trop pour nous amener sur une fausse piste, mais c'est quand même lui l'auteur, n'est-ce pas?
La description du travail est, à mon point de vue, la meilleure partie de ce roman. C'est ici excellent.
Ma cote: 7/10.
J'en ai appris sur la judiciarisation française des dossiers. J'ai apprécié.
L'auteur en met peut-être un peu trop pour nous amener sur une fausse piste, mais c'est quand même lui l'auteur, n'est-ce pas?
La description du travail est, à mon point de vue, la meilleure partie de ce roman. C'est ici excellent.
Ma cote: 7/10.
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Re: [Chalandon, Sorj] Le jour d'avant
J’ai beaucoup aimé ce roman, conseillé par ma fille, lu d’une traite par mon mari qui a son tour me le conseille.
Je connaissais la catastrophe de Liévin, qui le 27 décembre 1974 fit 42 morts.
C’est un énorme travail d’investigation qu’a mené Sorj Chalandon. Tous les détails sont vrais. J’ai frémi de la façon dont furent traitées les veuves, les ouvriers repoussés parce que trop « sales », ou trop vrais, ou trop endimanchés, face à nos politiques qui ne sont là que pour l’image. Oui, ils ont osé mettre des barrières pour que les mineurs ne figurent pas sur les photos.
Merci à l’auteur d’avoir imaginé cette quarante-troisième victime pour nous montrer le drame de l’intérieur. D’avoir quelques heures ressuscité le juge Pascal qui est le seul officiel a avoir fait correctement son travail. D’avoir montré le mal-être des survivants.
Un roman pour ne pas oublier !
Les lectures de Joëlle.
Je connaissais la catastrophe de Liévin, qui le 27 décembre 1974 fit 42 morts.
C’est un énorme travail d’investigation qu’a mené Sorj Chalandon. Tous les détails sont vrais. J’ai frémi de la façon dont furent traitées les veuves, les ouvriers repoussés parce que trop « sales », ou trop vrais, ou trop endimanchés, face à nos politiques qui ne sont là que pour l’image. Oui, ils ont osé mettre des barrières pour que les mineurs ne figurent pas sur les photos.
Merci à l’auteur d’avoir imaginé cette quarante-troisième victime pour nous montrer le drame de l’intérieur. D’avoir quelques heures ressuscité le juge Pascal qui est le seul officiel a avoir fait correctement son travail. D’avoir montré le mal-être des survivants.
Un roman pour ne pas oublier !
Les lectures de Joëlle.
joëlle- Modérateur
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