[Majdalani, Charif] L'empereur à pied
Page 1 sur 1
[Majdalani, Charif] L'empereur à pied
[Majdalani, Charif] L'empereur à pied
[Majdalani, Charif]
L’empereur à pied
Editions Seuil 17 août 2017
ISBN 978 2 02 137250 2
392 pages
Quatrième de couverture
Au milieu du XIXe siècle, un homme apparaît avec ses fils dans les montagnes du Liban. Il s’appelle Khanjar Jbeili, mais on le surnommera vite l’Empereur à pied. Il est venu pour fonder un domaine et forger sa propre légende. Sa filiation ne tarde pas à devenir l’une des plus illustres de la région. Mais cette prospérité a un prix. L'Empereur a, de son vivant, imposé une règle à tous ses descendants : un seul par génération sera autorisé à se marier et à avoir des enfants ; ses frères et sœurs, s’il en a, seront simplement appelés à l’assister dans la gestion des biens incalculables et sacrés du clan Jbeili. Serment, ou malédiction ? Du début du XXe siècle à nos jours, les descendants successifs auront à choisir entre libre-arbitre et respect de l’interdit. Ouverts au monde, ils voyageront du Mexique à la Chine, de la France de la Libération aux Balkans de la guerre froide, en passant par Naples, Rome et Venise, pourchassant des chimères, guettés sans cesse par l’ombre de la malédiction ancestrale. Jusqu’à ce que, revenu sur le sol natal, le dernier de la lignée des Jbeili rompe avec le passé et ses interdits, à l’aube du XXIe siècle. Mais à quel prix ?
Mon avis
Tout au long de ce bon roman, les descendants sont sous l’emprise de la loi décrétée par Khanjar Jbeili, cet homme qui a l’âme d’un conquérant qui très vite fonde un immense domaine, il amasse une immense fortune et devient ainsi l’un des grands seigneurs de la région et en raison de cette loi imposée, c’est toute une dynastie d’hommes hors du commun qui pendant cinq générations maintiendront la tradition et côtoieront la légende sous peine de malédiction. Il semblerait que des récits des métayers et des fermiers ont décrit cet homme comme étant violent et contemplatif, qu’il avait une volonté de fer. Dans ce roman on suit une quinzaine de personnages, voyageant beaucoup, on les retrouve dans plusieurs continents, les héritiers successifs héritent de la volonté intransigeante de leur ancêtre pour préserver la fortune de l’éparpillement et ceux-ci qui ne s’y plient pas seront automatiquement déshérités. Je ne sais que penser de ce roman que je considère comme une légende-historique car il semblerait que des personnages et des faits furent réels alors qu’ils sont seulement effleurés (c’est du moins mon avis) Il est certain que Charif Majdalani s’en est inspiré avec élégance pour faire de l’incertitude des événements ce récit haletant et prenant. Il faut aussi parler des cadets dont certains ont gardé le caractère conquérant de l’ancêtre et sa pugnacité pour faire fortune, d’autres deviennent des aventuriers tandis que d’autres s’exilent pour errer à travers le monde. Ce récit commençant comme une légende et se terminant dans une époque et l’on se retrouve dans la réalité libanaise ou sévissent la pègre et les maffieux. Que dire d’autres, sinon que j’ai dû m’accrocher lors de ma lecture et que j’ai cependant beaucoup apprécié le beau style de Charif Majdalan ou pointe parfois de la poésie
L’empereur à pied
Editions Seuil 17 août 2017
ISBN 978 2 02 137250 2
392 pages
Quatrième de couverture
Au milieu du XIXe siècle, un homme apparaît avec ses fils dans les montagnes du Liban. Il s’appelle Khanjar Jbeili, mais on le surnommera vite l’Empereur à pied. Il est venu pour fonder un domaine et forger sa propre légende. Sa filiation ne tarde pas à devenir l’une des plus illustres de la région. Mais cette prospérité a un prix. L'Empereur a, de son vivant, imposé une règle à tous ses descendants : un seul par génération sera autorisé à se marier et à avoir des enfants ; ses frères et sœurs, s’il en a, seront simplement appelés à l’assister dans la gestion des biens incalculables et sacrés du clan Jbeili. Serment, ou malédiction ? Du début du XXe siècle à nos jours, les descendants successifs auront à choisir entre libre-arbitre et respect de l’interdit. Ouverts au monde, ils voyageront du Mexique à la Chine, de la France de la Libération aux Balkans de la guerre froide, en passant par Naples, Rome et Venise, pourchassant des chimères, guettés sans cesse par l’ombre de la malédiction ancestrale. Jusqu’à ce que, revenu sur le sol natal, le dernier de la lignée des Jbeili rompe avec le passé et ses interdits, à l’aube du XXIe siècle. Mais à quel prix ?
Mon avis
Tout au long de ce bon roman, les descendants sont sous l’emprise de la loi décrétée par Khanjar Jbeili, cet homme qui a l’âme d’un conquérant qui très vite fonde un immense domaine, il amasse une immense fortune et devient ainsi l’un des grands seigneurs de la région et en raison de cette loi imposée, c’est toute une dynastie d’hommes hors du commun qui pendant cinq générations maintiendront la tradition et côtoieront la légende sous peine de malédiction. Il semblerait que des récits des métayers et des fermiers ont décrit cet homme comme étant violent et contemplatif, qu’il avait une volonté de fer. Dans ce roman on suit une quinzaine de personnages, voyageant beaucoup, on les retrouve dans plusieurs continents, les héritiers successifs héritent de la volonté intransigeante de leur ancêtre pour préserver la fortune de l’éparpillement et ceux-ci qui ne s’y plient pas seront automatiquement déshérités. Je ne sais que penser de ce roman que je considère comme une légende-historique car il semblerait que des personnages et des faits furent réels alors qu’ils sont seulement effleurés (c’est du moins mon avis) Il est certain que Charif Majdalani s’en est inspiré avec élégance pour faire de l’incertitude des événements ce récit haletant et prenant. Il faut aussi parler des cadets dont certains ont gardé le caractère conquérant de l’ancêtre et sa pugnacité pour faire fortune, d’autres deviennent des aventuriers tandis que d’autres s’exilent pour errer à travers le monde. Ce récit commençant comme une légende et se terminant dans une époque et l’on se retrouve dans la réalité libanaise ou sévissent la pègre et les maffieux. Que dire d’autres, sinon que j’ai dû m’accrocher lors de ma lecture et que j’ai cependant beaucoup apprécié le beau style de Charif Majdalan ou pointe parfois de la poésie
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Sujets similaires
» [Majdalani, Charif] Villa des femmes
» [Majdalani, Sharif] Le dernier Seigneur de Marsad
» [Doyelle, Luc] C’est au pied du mur qu’on mange des merles
» Au pied de la Falaise [ByMöko]
» [Courtès, Franck] À pied d’œuvre
» [Majdalani, Sharif] Le dernier Seigneur de Marsad
» [Doyelle, Luc] C’est au pied du mur qu’on mange des merles
» Au pied de la Falaise [ByMöko]
» [Courtès, Franck] À pied d’œuvre
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum