[Eco, Umberto] La mystérieuse flamme de la reine Loana
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La mystérieuse flamme de la reine Loana
[Eco, Umberto] La mystérieuse flamme de la reine Loana
LA MYSTÉRIEUSE FLAMME DE LA REINE LOANA
Roman, édité chez Grasset en mars 2005
488 pages
Résumé
Qui est Yambo ? A l'issue d'un coma, il a tout oublié, sa famille, son métier, son passé, ses amis, son enfance, les femmes qu'il a aimées... Par Gratarolo son médecin, Paola son épouse, Gianni son ami, Amalia, gardienne d'une maison de campagne immense au grenier chargé de secrets, il apprendra qu'il vit en 1991, qu'il a presque soixante ans, qu'il a enfants et petits-enfants, que sou sourire a été irrésistible auprès du beau sexe, qu'il est libraire antiquaire mondialement connu et que ses familiers l'appellent Yambo, tel un héros de B. D. Comme dans un jeu de piste, la mémoire de Yambo n'est d'abord que le souvenir des choses lues. Ensuite, grâce à une mystérieuse flamme qui le parcourt quand il touche au plus profond de sa vie passée, il retrouve quelques étapes de son itinéraire de jeune garçon à l'époque de Mussolini. Un deuxième accident dû à une trop forte émotion le replonge dans le coma. Et là, à l'insu de tous, Yambo se souvient : de son rôle tragique dans la Résistance, de la vengeance mythique de son grand-père adoré, de Gragnola, l'anar diabolique et tendre, et par-dessus tout, de l'inoubliable amour de sa jeunesse, Lila. A travers la recherche de la jeune fille aimée, ce roman restitue par les yeux d'un enfant la chromique familiale et politique des vingt années de fascisme italien. Une fresque intime et historique, pleine de la fureur des livres, de bulles de B. D., de dessins et de photos de revues, de chansons et de musique, comme seul Umberto Eco pouvait nous la peindre, avec sa science joueuse et sou humour, ses larmes et ses éclats de rire. Entre l'enfer de l'Histoire, le purgatoire de l'enfance et le paradis de l'amour, jusqu'à la dansante apocalypse finale. J-N.S.
Mon ressenti
Une plongée dans les livres de collection, les livres rares… cela vous tente, le bibliophile qui sommeille en chacun de nous, est éveillé. Notre narrateur est amnésique, tout est parti après un accident. Entouré des siens, il essaye de se souvenirs. Il part dans la maison de sa famille à la recherche de sa mémoire. Cette maison est celle de son enfance et pleins de souvenirs y sont conservés enfouis dans des cartons.
En dépoussiérant chaque pièce, de découvertes en découvertes, l’auteur par l’entremise de ce narrateur perdu nous ouvre la boîte de pandore : un voyage dans la culture livresque et populaire de l’Italie fachiste. J’ai adoré ce voyage et les méandres tortueux parfois du narrateur. J’ai été surprise de constater que j’ai reçu une partie de cette culture populaire : héros, cartes postales, BD, histoires, expressions, musiques, objets du quotidien, films...
Encore une fois, Umberto réussit son pari, avec un tout autre univers. J’adore même si la fin reste un peu barrée ou très étonnante mais pourquoi pas…. J’aime l’univers…
La mémoire a parfois des raccourcis qui nous amène à ne plus savoir qu’est-ce qui est de la réalité « vraie » et de la création de notre esprit… se raconter une histoire fait aussi partie de notre mémoire.
L’amnésie n’est qu’un prétexte pour traverser facilement cette époque. Laissez-vous guider et porter…
A découvrir
Roman, édité chez Grasset en mars 2005
488 pages
Résumé
Qui est Yambo ? A l'issue d'un coma, il a tout oublié, sa famille, son métier, son passé, ses amis, son enfance, les femmes qu'il a aimées... Par Gratarolo son médecin, Paola son épouse, Gianni son ami, Amalia, gardienne d'une maison de campagne immense au grenier chargé de secrets, il apprendra qu'il vit en 1991, qu'il a presque soixante ans, qu'il a enfants et petits-enfants, que sou sourire a été irrésistible auprès du beau sexe, qu'il est libraire antiquaire mondialement connu et que ses familiers l'appellent Yambo, tel un héros de B. D. Comme dans un jeu de piste, la mémoire de Yambo n'est d'abord que le souvenir des choses lues. Ensuite, grâce à une mystérieuse flamme qui le parcourt quand il touche au plus profond de sa vie passée, il retrouve quelques étapes de son itinéraire de jeune garçon à l'époque de Mussolini. Un deuxième accident dû à une trop forte émotion le replonge dans le coma. Et là, à l'insu de tous, Yambo se souvient : de son rôle tragique dans la Résistance, de la vengeance mythique de son grand-père adoré, de Gragnola, l'anar diabolique et tendre, et par-dessus tout, de l'inoubliable amour de sa jeunesse, Lila. A travers la recherche de la jeune fille aimée, ce roman restitue par les yeux d'un enfant la chromique familiale et politique des vingt années de fascisme italien. Une fresque intime et historique, pleine de la fureur des livres, de bulles de B. D., de dessins et de photos de revues, de chansons et de musique, comme seul Umberto Eco pouvait nous la peindre, avec sa science joueuse et sou humour, ses larmes et ses éclats de rire. Entre l'enfer de l'Histoire, le purgatoire de l'enfance et le paradis de l'amour, jusqu'à la dansante apocalypse finale. J-N.S.
Mon ressenti
Une plongée dans les livres de collection, les livres rares… cela vous tente, le bibliophile qui sommeille en chacun de nous, est éveillé. Notre narrateur est amnésique, tout est parti après un accident. Entouré des siens, il essaye de se souvenirs. Il part dans la maison de sa famille à la recherche de sa mémoire. Cette maison est celle de son enfance et pleins de souvenirs y sont conservés enfouis dans des cartons.
En dépoussiérant chaque pièce, de découvertes en découvertes, l’auteur par l’entremise de ce narrateur perdu nous ouvre la boîte de pandore : un voyage dans la culture livresque et populaire de l’Italie fachiste. J’ai adoré ce voyage et les méandres tortueux parfois du narrateur. J’ai été surprise de constater que j’ai reçu une partie de cette culture populaire : héros, cartes postales, BD, histoires, expressions, musiques, objets du quotidien, films...
Encore une fois, Umberto réussit son pari, avec un tout autre univers. J’adore même si la fin reste un peu barrée ou très étonnante mais pourquoi pas…. J’aime l’univers…
La mémoire a parfois des raccourcis qui nous amène à ne plus savoir qu’est-ce qui est de la réalité « vraie » et de la création de notre esprit… se raconter une histoire fait aussi partie de notre mémoire.
L’amnésie n’est qu’un prétexte pour traverser facilement cette époque. Laissez-vous guider et porter…
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Pinky- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 04/06/2008
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