[Lalo, Oscar] Les contes défaits
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Les contes défaits
[Lalo, Oscar] Les contes défaits
LES CONTES DÉFAITS
Roman, édité chez Belfon en août 2016
224 pages
Résumé
Peau d'âme, noire neige, le petit poussé... Il était zéro fois... c'est ainsi que commencent Les contes défaits.
Peau d'âme, noire neige, le petit poussé... Il était zéro fois... c'est ainsi que commencent Les contes défaits.
L'histoire est celle d'un enfant et de l'adulte qu'il ne pourra pas devenir.
Je suis sans fondations. Ils m'ont bâti sur du néant. Je suis un locataire du vide, insondable et sans nom, qui m'empêche de mettre le mien. La page reste blanche car tout ce qui s'y inscrit s'évapore.
Sans rien dire jamais de ce qui ne se montre pas, loin de la honte et de la négation, Oscar Lalo convoque avec ses propres mots, pourtant universels, la langue sublime du silence...
Et c'est en écrivant l'indicible avec ce premier roman qu'il est entré de façon magistrale en littérature.
Mon ressenti
Les jolies colonies de vacances… Je pense que Perret n’a pas vécu les mêmes. L’auteur nous raconte dans un journal intime ses colonies de vacances. Un roman court où au travers des 79 chapitres, il nous révèle avec beaucoup de pudeur et de façon poétique, ses bleus de l’âme. C’est avec justesse qu’il aborde sans jamais nommer, tout en délicatesse les sujets de la maltraitance, des abus sexuels, de la pédophilie. Ce petit garçon perdu qu’il a été, confié la première fois à 18 mois dans ce home d’enfant, c’est lui. Aujourd’hui à 65 ans, il retrace, cherche à comprendre pour finir de se reconstruire.
Ce home d’enfants réputé pour ces étés aux petits soins pour les enfants dont les parents travaillaient. Ce n’était pas n’importe qui, qui pouvait se permettre de payer à leurs enfants, ces étés.
Un couple ambigu, torturé tient ce home. Elle, brime les enfants, joue avec leur peur, utilise la punition, l’humiliation, les déshumanise. Lui, « l’homme d’enfants » gentil, mielleux… les caresse, les touche, les brise…
Dans ses contes défaits Oscar Lalo de façon subtile, suggère que ce soit la violence, les résonances, le silence… les mots accompagnent les maux pour se répondre. De nombreuses questions sont soulevées, chacun de notre place, y apportera des réponses… pour dépasser le traumatisme.
Un texte sublime
A découvrir
Roman, édité chez Belfon en août 2016
224 pages
Résumé
Peau d'âme, noire neige, le petit poussé... Il était zéro fois... c'est ainsi que commencent Les contes défaits.
Peau d'âme, noire neige, le petit poussé... Il était zéro fois... c'est ainsi que commencent Les contes défaits.
L'histoire est celle d'un enfant et de l'adulte qu'il ne pourra pas devenir.
Je suis sans fondations. Ils m'ont bâti sur du néant. Je suis un locataire du vide, insondable et sans nom, qui m'empêche de mettre le mien. La page reste blanche car tout ce qui s'y inscrit s'évapore.
Sans rien dire jamais de ce qui ne se montre pas, loin de la honte et de la négation, Oscar Lalo convoque avec ses propres mots, pourtant universels, la langue sublime du silence...
Et c'est en écrivant l'indicible avec ce premier roman qu'il est entré de façon magistrale en littérature.
Mon ressenti
Les jolies colonies de vacances… Je pense que Perret n’a pas vécu les mêmes. L’auteur nous raconte dans un journal intime ses colonies de vacances. Un roman court où au travers des 79 chapitres, il nous révèle avec beaucoup de pudeur et de façon poétique, ses bleus de l’âme. C’est avec justesse qu’il aborde sans jamais nommer, tout en délicatesse les sujets de la maltraitance, des abus sexuels, de la pédophilie. Ce petit garçon perdu qu’il a été, confié la première fois à 18 mois dans ce home d’enfant, c’est lui. Aujourd’hui à 65 ans, il retrace, cherche à comprendre pour finir de se reconstruire.
Ce home d’enfants réputé pour ces étés aux petits soins pour les enfants dont les parents travaillaient. Ce n’était pas n’importe qui, qui pouvait se permettre de payer à leurs enfants, ces étés.
Un couple ambigu, torturé tient ce home. Elle, brime les enfants, joue avec leur peur, utilise la punition, l’humiliation, les déshumanise. Lui, « l’homme d’enfants » gentil, mielleux… les caresse, les touche, les brise…
Dans ses contes défaits Oscar Lalo de façon subtile, suggère que ce soit la violence, les résonances, le silence… les mots accompagnent les maux pour se répondre. De nombreuses questions sont soulevées, chacun de notre place, y apportera des réponses… pour dépasser le traumatisme.
Un texte sublime
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Pinky- Grand sage du forum
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Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
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