[Coop-Phane, Oscar] Le procès du cochon
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[Coop-Phane] Le procès du cochon
[Coop-Phane, Oscar] Le procès du cochon
[Coop-Phane, Oscar]
Le procès du cochon
Editions Grasset janvier 2019
ISBN 978 2 246 81237 1
125 pages
Quatrième de couverture
Dans un village et un temps reculé, un cochon croque la joue et l'épaule d'un bébé laissé quelques instants sans surveillance, avant de repartir tranquillement vers la forêt. Traqué, il est jeté en prison puis sur la scène du tribunal où toute la société attend de comparaître pour accuser la bête. Alors commence la grande mascarade de la justice. De la famille éplorée au juge en passant par les avocats et les témoins, de la salle d'audience à la potence, l'auteur nous invite au théâtre de l'absurde.
Du XIIe au XVIIIe siècle, en Europe, les hommes jugeaient des animaux. Une truie infanticide, un cheval obscène, des sauterelles saccageant les récoltes, et un procès s'organise... Mais comment produit-on un animal devant la cour ? Comment pourrait-il se défendre ? Comment dire sans mots ? Autant de questions que pose Oscar CoopPhane dans ce livre unique et passionnant.
Mon avis
Ce petit roman est divisé en quatre parties pour nous conter le crime, le procès, l’attente et le supplice, plus l’épilogue. En lisant, j’ai imaginé une pièce de théâtre car dans chaque chapitre apparaissent les personnages, les avocats des deux parties, (sourire) la famille de la victime, les témoins et le médecin légiste, les jurés et le public. Hé oui c’était une pratique étrange que l’on a peine à imaginer car il y a aussi le bourreau et le Paul le curé pour confesser la bête, (éclats de rire) sans oublier le cochon qui va être libéré par le supplice (le pauvre ne se doute pas de ce qui l’attend). Un texte puissant pour nous faire ressentir l’attente du public et fouiller les sentiments, pensez donc, on va tuer un cochon qui me fait peine, mais voila il est jugé, un monstre que l’on revêt d’une culotte et d’une veste, qui devrait s’asseoir sur une chaise, se poser sur un seau, mais non il préfère se vautrer dans ses excréments, il fut des instants pendant ma lecture ou j’ai détesté l’être humain de cette époque, ravie de découvrir leur peur, cependant que la cruauté, l’esprit de vengeance et la colère m’ont donné des frissons et cela pourquoi ? Pour amuser la population ou pour donner l’exemple ? Ce petit roman est écrit avec une plume acérée pour nous ramener des siècles en arrière, parfois aberrant ou amusant, j’ai ri ou me suis sentie triste en lisant ce petit livre car comme dit la quatrième de couverture ….
Chacun reconnaîtra dans ce texte allégorique, le porc qu’il voudra. Gros coup de coeur 5/5
Le procès du cochon
Editions Grasset janvier 2019
ISBN 978 2 246 81237 1
125 pages
Quatrième de couverture
Dans un village et un temps reculé, un cochon croque la joue et l'épaule d'un bébé laissé quelques instants sans surveillance, avant de repartir tranquillement vers la forêt. Traqué, il est jeté en prison puis sur la scène du tribunal où toute la société attend de comparaître pour accuser la bête. Alors commence la grande mascarade de la justice. De la famille éplorée au juge en passant par les avocats et les témoins, de la salle d'audience à la potence, l'auteur nous invite au théâtre de l'absurde.
Du XIIe au XVIIIe siècle, en Europe, les hommes jugeaient des animaux. Une truie infanticide, un cheval obscène, des sauterelles saccageant les récoltes, et un procès s'organise... Mais comment produit-on un animal devant la cour ? Comment pourrait-il se défendre ? Comment dire sans mots ? Autant de questions que pose Oscar CoopPhane dans ce livre unique et passionnant.
Mon avis
Ce petit roman est divisé en quatre parties pour nous conter le crime, le procès, l’attente et le supplice, plus l’épilogue. En lisant, j’ai imaginé une pièce de théâtre car dans chaque chapitre apparaissent les personnages, les avocats des deux parties, (sourire) la famille de la victime, les témoins et le médecin légiste, les jurés et le public. Hé oui c’était une pratique étrange que l’on a peine à imaginer car il y a aussi le bourreau et le Paul le curé pour confesser la bête, (éclats de rire) sans oublier le cochon qui va être libéré par le supplice (le pauvre ne se doute pas de ce qui l’attend). Un texte puissant pour nous faire ressentir l’attente du public et fouiller les sentiments, pensez donc, on va tuer un cochon qui me fait peine, mais voila il est jugé, un monstre que l’on revêt d’une culotte et d’une veste, qui devrait s’asseoir sur une chaise, se poser sur un seau, mais non il préfère se vautrer dans ses excréments, il fut des instants pendant ma lecture ou j’ai détesté l’être humain de cette époque, ravie de découvrir leur peur, cependant que la cruauté, l’esprit de vengeance et la colère m’ont donné des frissons et cela pourquoi ? Pour amuser la population ou pour donner l’exemple ? Ce petit roman est écrit avec une plume acérée pour nous ramener des siècles en arrière, parfois aberrant ou amusant, j’ai ri ou me suis sentie triste en lisant ce petit livre car comme dit la quatrième de couverture ….
Chacun reconnaîtra dans ce texte allégorique, le porc qu’il voudra. Gros coup de coeur 5/5
lalyre- Grand sage du forum
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