[Carloso, Dulce Maria] Le retour
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[Carloso, Dulce Maria] Le retour
[Carloso, Dulce Maria] Le retour
[Carloso, Dulce Maria
Le retour
Editions Stock Novembre 2016
ISBN 978 2 234 07401 9
304 pages
Quatrième de couverture
Adolescent, Rui vit en Angola avec ses parents et sa sœur. En 1975, la guerre civile fait rage et, comme tous les Blancs, ils doivent partir pour la métropole. Mais, soupçonné par l’armée de libération d’être le « boucher de Grafanil », le père de Rui est arrêté devant ses yeux et emprisonné. À Lisbonne, la famille incomplète est accueillie dans un hôtel cinq-étoiles, rempli de rapatriés comme eux. Rui va y découvrir l’automne, les filles, la honte et la peur de devenir le seul homme de la famille. Son père reviendra-t-il un jour ?
Mon avis
Rui, adolescent est le narrateur de ce roman, il nous raconte ce retour, l’exil, la déception lors de l’arrivée dans le pays qu’il avait idéalisé, l’attente du père qu’il a vu attaqué par les Angolais, la nostalgie du pays qu’il a dû quitter avec sa mère et sa jeune sœur, la responsabilité qu’il ressent à l’égard de sa mère malade. J’ai vraiment aimé la lettre émouvante qu’il envoie à son oncle, attendant vainement une réponse, par contre j’ai détesté l’accueil de la patronne de l’hôtel 5 étoiles, leurs laissant entendre qu’elle les loge par pitié alors qu’elle reçoit de l’argent de l’IAR pour cela et s’en met plein les poches. Dans ce roman, Dulce Maria Cardoso nous rappelle ce jour du 25 avril 1974, lorsque la Révolution des Oeillets a mis fin à la dictature salazariste qui sévissait au Portugal depuis 1933. Rui est un jeune garçon très attachant, bien que vivant dans le monde des adultes, il connaîtra la haine, le désappointement, l’excitation et l’enthousiasme, le garçon nous déverse des mots qui se bousculent car les souvenirs heureux se mêlent à son vécu quotidien et celui de ses semblables souvent montrés du doigt car indésirables. Dommage que le style m’ait déplu avec ses étrangetés dans les négations et aussi des trop longues phrases pour nous parler de la décolonisation et de la misère que cela crée. Il n’empêche que j’ai aimé ce roman sur fond de l’histoire du Portugal... 4/5
Le retour
Editions Stock Novembre 2016
ISBN 978 2 234 07401 9
304 pages
Quatrième de couverture
Adolescent, Rui vit en Angola avec ses parents et sa sœur. En 1975, la guerre civile fait rage et, comme tous les Blancs, ils doivent partir pour la métropole. Mais, soupçonné par l’armée de libération d’être le « boucher de Grafanil », le père de Rui est arrêté devant ses yeux et emprisonné. À Lisbonne, la famille incomplète est accueillie dans un hôtel cinq-étoiles, rempli de rapatriés comme eux. Rui va y découvrir l’automne, les filles, la honte et la peur de devenir le seul homme de la famille. Son père reviendra-t-il un jour ?
Mon avis
Rui, adolescent est le narrateur de ce roman, il nous raconte ce retour, l’exil, la déception lors de l’arrivée dans le pays qu’il avait idéalisé, l’attente du père qu’il a vu attaqué par les Angolais, la nostalgie du pays qu’il a dû quitter avec sa mère et sa jeune sœur, la responsabilité qu’il ressent à l’égard de sa mère malade. J’ai vraiment aimé la lettre émouvante qu’il envoie à son oncle, attendant vainement une réponse, par contre j’ai détesté l’accueil de la patronne de l’hôtel 5 étoiles, leurs laissant entendre qu’elle les loge par pitié alors qu’elle reçoit de l’argent de l’IAR pour cela et s’en met plein les poches. Dans ce roman, Dulce Maria Cardoso nous rappelle ce jour du 25 avril 1974, lorsque la Révolution des Oeillets a mis fin à la dictature salazariste qui sévissait au Portugal depuis 1933. Rui est un jeune garçon très attachant, bien que vivant dans le monde des adultes, il connaîtra la haine, le désappointement, l’excitation et l’enthousiasme, le garçon nous déverse des mots qui se bousculent car les souvenirs heureux se mêlent à son vécu quotidien et celui de ses semblables souvent montrés du doigt car indésirables. Dommage que le style m’ait déplu avec ses étrangetés dans les négations et aussi des trop longues phrases pour nous parler de la décolonisation et de la misère que cela crée. Il n’empêche que j’ai aimé ce roman sur fond de l’histoire du Portugal... 4/5
lalyre- Grand sage du forum
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