[Antoon, Sinan] Ave Maria
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Antoon, Sinan] Ave Maria
[Antoon, Sinan] Ave Maria
[Antoon, Sinan]
Ave Maria
Actes Sud 27 avril 2018
181 pages
Quatrième de couverture
Youssef est un vieil Irakien moyen de confession chrétienne. Célibataire endurci, très attaché à son mode de vie oriental, fidèle à ses amitiés multiconfessionnelles, il refuse obstinément de quitter Bagdad comme l'ont fait tant de chrétiens après l'invasion américaine de l'Irak en 2003. Par suite d'un attentat djihadiste, une proche parente, Maha, vient s'installer chez lui avec son mari, mais ne rêve, elle, que de partir loin, très loin, et le plus rapidement possible. La confrontation entre les deux principaux personnages du roman, Youssef et Maha, qui se relaient pour raconter leur histoire, oppose deux générations d'Irakiens, celle des nostalgiques d'un passé convivial, qui finissent par le payer de leur vie, et celle qui cherche par-dessus tout à fuir l'horreur du présent. Après Seul le grenadier, très bien accueilli par la presse en France comme ailleurs, Sinan Antoon poursuit dans Ave Maria son exploration de la violence qui s'est emparée de son pays, dressant ses composantes confessionnelles les unes contre les autres. Il restitue un moment particulièrement douloureux, celui où l'Irak était en train de se vider de sa communauté chrétienne qui y était pourtant enracinée depuis deux millénaires.
Mon avis
L’histoire de Maya et Youssef se relayant pour raconter la différence opposant leur génération, ce qui crée des confrontations révélant les nostalgies du passé de l’un, l’autre ne pensant qu’à fuir l’horreur du présent quotidien. A Bagdad, la violence de l’Irak opposant les différentes religions se vide de la communauté des chrétiens pourtant bien enracinée pour se réfugier dans d’autres pays, ce qui ssout beaucoup de famille. Tout comme écrit l’auteur dans le livre ; L’Amérique ne nous aide pas. Au contraire la situation ne fait qu’empirer. En fin de compte, nous n’avons plus que Dieu et notre foi… Et il est vrai que chacun prie selon sa religion et ses croyances, cela aide sans doute aux moments les plus terribles de la vie comme cet attentat dans l’église pendant un office, qui devient aussi un grand moment d’émotion pour le lecteur lors de cette fin du livre. Que dire de plus, que l’auteur dénonce les horreurs, que les prières quel qu’elles soient laissent un peu d’espoir dans de telles situations dont on ne sait si on en sortira vivant. De beaux textes que ce soient de prières ou autres sont écrits en italiques, je peux dire que l’on soit ou non croyant, on peut franchement apprécier ce beau petit livre...
Ave Maria
Actes Sud 27 avril 2018
181 pages
Quatrième de couverture
Youssef est un vieil Irakien moyen de confession chrétienne. Célibataire endurci, très attaché à son mode de vie oriental, fidèle à ses amitiés multiconfessionnelles, il refuse obstinément de quitter Bagdad comme l'ont fait tant de chrétiens après l'invasion américaine de l'Irak en 2003. Par suite d'un attentat djihadiste, une proche parente, Maha, vient s'installer chez lui avec son mari, mais ne rêve, elle, que de partir loin, très loin, et le plus rapidement possible. La confrontation entre les deux principaux personnages du roman, Youssef et Maha, qui se relaient pour raconter leur histoire, oppose deux générations d'Irakiens, celle des nostalgiques d'un passé convivial, qui finissent par le payer de leur vie, et celle qui cherche par-dessus tout à fuir l'horreur du présent. Après Seul le grenadier, très bien accueilli par la presse en France comme ailleurs, Sinan Antoon poursuit dans Ave Maria son exploration de la violence qui s'est emparée de son pays, dressant ses composantes confessionnelles les unes contre les autres. Il restitue un moment particulièrement douloureux, celui où l'Irak était en train de se vider de sa communauté chrétienne qui y était pourtant enracinée depuis deux millénaires.
Mon avis
L’histoire de Maya et Youssef se relayant pour raconter la différence opposant leur génération, ce qui crée des confrontations révélant les nostalgies du passé de l’un, l’autre ne pensant qu’à fuir l’horreur du présent quotidien. A Bagdad, la violence de l’Irak opposant les différentes religions se vide de la communauté des chrétiens pourtant bien enracinée pour se réfugier dans d’autres pays, ce qui ssout beaucoup de famille. Tout comme écrit l’auteur dans le livre ; L’Amérique ne nous aide pas. Au contraire la situation ne fait qu’empirer. En fin de compte, nous n’avons plus que Dieu et notre foi… Et il est vrai que chacun prie selon sa religion et ses croyances, cela aide sans doute aux moments les plus terribles de la vie comme cet attentat dans l’église pendant un office, qui devient aussi un grand moment d’émotion pour le lecteur lors de cette fin du livre. Que dire de plus, que l’auteur dénonce les horreurs, que les prières quel qu’elles soient laissent un peu d’espoir dans de telles situations dont on ne sait si on en sortira vivant. De beaux textes que ce soient de prières ou autres sont écrits en italiques, je peux dire que l’on soit ou non croyant, on peut franchement apprécier ce beau petit livre...
lalyre- Grand sage du forum
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