[Dickens, Charles] David Copperfield
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David Copperfield
[Dickens, Charles] David Copperfield
David Copperfield
Charles DICKENS
Les classiques de Poche
Nombre de pages : 1022
Quatrième de couverture :
Lorsqu'en 1850 il publie David Copperfield, Charles Dickens offre à ses lecteurs le premier roman qu'il ait écrit à la première personne, et, derrière l'histoire de son héros, c'est aussi parfois la sienne qu'on peut lire. Mais ce que dessinent surtout les douloureuses premières années, le dur apprentissage de la vie dans une fabrique, puis la fuite et l'errance picaresque de David Copperfield, c'est un roman de formation où le personnage se fait son propre biographe.
Il arrive alors qu'on se sache pas si le réel évoqué est celui de l'enfant vécue au présent ou celui que l'adulte revisite au passé. Car, d'épreuve en épreuve, c'est une nouvelle image de soi que le narrateur reconstruit, avant de devenir, à la fin du livre, un écrivain semblable à celui qui a pris la plume pour raconter sa vie et nous offrir ce qui est encore aujourd'hui le plus grand roman anglais du XIX ème siècle.
Mon avis :
C'est le premier livre que je lis de ce grand auteur classique anglais. Je n'avais donc aucune idée de ce qui m'attendait vraiment et même si le livre est long c'est une lecture agréable .
Dans un premier temps-environ le tiers du roman, David Copperfield nous décrit les premiers âges de sa vie en commençant par sa naissance avec une petite anecdote sur celle-ci ! Les premières années de sa vie avec sa mère, soumise à son 2ème mari (le père biologique de David Copperfield est décédé 6 mois avant sa naissance); et son beau père cruel M.Murdstone qui n'hésite pas à l'envoyer à l'institution Salem puis à le faire travailler dans son entreprise, sont bien difficiles et tristes...
Mais, David Copperfield va s'enfuir et traverser l'angleterre de Londres jusqu'à Douvres pour retrouver sa tante Betsy ! La vie sera plus belle ! On reprends un peu espoir. Sa tante Betsy Trotwood est un personnage vraiment attachant car derrière une facade dur et inflexible se cache vraiment un grand coeur. Elle sera, avec M.Dick, un grand soutien pour David Copperfield. Il y aura bien d'autres péripéties que je vous laisse découvrir et après tant de malheurs, le roman finit sur une note positive.
Tout au long de l'histoire, le personnage principal nous décrit son histoire avec ses ressentis. Il y a une palettes de personnages qui amènent de la consistance à l'histoire. Il y a cependant quelques longueurs par moment mais je pense que l'on peut les attribuer au style d'écriture du XIXème siècle.
Mon avis est donc favorable et si vous avez du temps pourquoi pas vous "plongez" dans cette lecture ?
Charles DICKENS
Les classiques de Poche
Nombre de pages : 1022
Quatrième de couverture :
Lorsqu'en 1850 il publie David Copperfield, Charles Dickens offre à ses lecteurs le premier roman qu'il ait écrit à la première personne, et, derrière l'histoire de son héros, c'est aussi parfois la sienne qu'on peut lire. Mais ce que dessinent surtout les douloureuses premières années, le dur apprentissage de la vie dans une fabrique, puis la fuite et l'errance picaresque de David Copperfield, c'est un roman de formation où le personnage se fait son propre biographe.
Il arrive alors qu'on se sache pas si le réel évoqué est celui de l'enfant vécue au présent ou celui que l'adulte revisite au passé. Car, d'épreuve en épreuve, c'est une nouvelle image de soi que le narrateur reconstruit, avant de devenir, à la fin du livre, un écrivain semblable à celui qui a pris la plume pour raconter sa vie et nous offrir ce qui est encore aujourd'hui le plus grand roman anglais du XIX ème siècle.
Mon avis :
C'est le premier livre que je lis de ce grand auteur classique anglais. Je n'avais donc aucune idée de ce qui m'attendait vraiment et même si le livre est long c'est une lecture agréable .
Dans un premier temps-environ le tiers du roman, David Copperfield nous décrit les premiers âges de sa vie en commençant par sa naissance avec une petite anecdote sur celle-ci ! Les premières années de sa vie avec sa mère, soumise à son 2ème mari (le père biologique de David Copperfield est décédé 6 mois avant sa naissance); et son beau père cruel M.Murdstone qui n'hésite pas à l'envoyer à l'institution Salem puis à le faire travailler dans son entreprise, sont bien difficiles et tristes...
Mais, David Copperfield va s'enfuir et traverser l'angleterre de Londres jusqu'à Douvres pour retrouver sa tante Betsy ! La vie sera plus belle ! On reprends un peu espoir. Sa tante Betsy Trotwood est un personnage vraiment attachant car derrière une facade dur et inflexible se cache vraiment un grand coeur. Elle sera, avec M.Dick, un grand soutien pour David Copperfield. Il y aura bien d'autres péripéties que je vous laisse découvrir et après tant de malheurs, le roman finit sur une note positive.
Tout au long de l'histoire, le personnage principal nous décrit son histoire avec ses ressentis. Il y a une palettes de personnages qui amènent de la consistance à l'histoire. Il y a cependant quelques longueurs par moment mais je pense que l'on peut les attribuer au style d'écriture du XIXème siècle.
Mon avis est donc favorable et si vous avez du temps pourquoi pas vous "plongez" dans cette lecture ?
pétunia- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 1939
Localisation : Var
Genre littéraire préféré : Un peu de tout sauf la poesie et les BD
Date d'inscription : 18/01/2018
Re: [Dickens, Charles] David Copperfield
Merci Petunia pour cet avis.
Je l'ai lu il y a quelques années, et je m'aperçois que je n'ai pas posté mon avis ici.
Pour ma part, j'avais commencé par Oliver Twist, et je préfère David Copperfield, parce que le personnage, même s'il a une enfance difficile, est moins passif qu'Oliver.
Je l'ai lu il y a quelques années, et je m'aperçois que je n'ai pas posté mon avis ici.
Pour ma part, j'avais commencé par Oliver Twist, et je préfère David Copperfield, parce que le personnage, même s'il a une enfance difficile, est moins passif qu'Oliver.
Sharon- Modérateur
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Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Dickens, Charles] David Copperfield
Merci Sharon pour ta visite
Je lirais d'autres ouvrages de cet auteur pour me faire une opinion plus complète
Je lirais d'autres ouvrages de cet auteur pour me faire une opinion plus complète
pétunia- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 1939
Localisation : Var
Genre littéraire préféré : Un peu de tout sauf la poesie et les BD
Date d'inscription : 18/01/2018
Re: [Dickens, Charles] David Copperfield
Pour ma part, j'avais beaucoup aimé la petite Dorritt, j'espère trouver le temps de le relire pendant les vacances.
Bien sûr, le conte de Noël est un classique.
Bien sûr, le conte de Noël est un classique.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Dickens, Charles] David Copperfield
Pourquoi pas, mon prochain livre de cet auteur sera donc "la petite Dorrit"!
pétunia- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : Un peu de tout sauf la poesie et les BD
Date d'inscription : 18/01/2018
Re: [Dickens, Charles] David Copperfield
Un coup de cœur pour ce roman qui m'a accompagnée durant 35 ans : je l'ai lu pour la première fois en anglais, durant mes années de prépa, à 19 ans. J'en ai gardé des souvenirs assez flous, même si à la relecture je me souvenais finalement bien de certains personnages, comme les Micawber, Uriah Heep, et bien sûr Peggotty, son frère et l'inoubliable maison dans un bateau retourné sur la plage de Yarmouth.
Lire un roman aussi long n'était peut-être pas la meilleure idée en ce moment où j'ai peu de temps en journée. J'en ai lu environ un à deux chapitres chaque soir avant de dormir, et j'ai malgré tout avancé sans jamais décrocher, tant ce récit est puissant en émotions et en réflexions. De tous ses livres, celui-ci est celui auquel Dickens tenait le plus, où il a mis le plus de lui : on peut le considérer comme un roman autobiographique. C'est en même temps un roman de formation, qui s'étend sur une vie d'homme, de l'enfance à l'âge mûr, une vie jalonnée de tourments, de bonheurs et de rencontres.
Il y a loin du jeune David Copperfield, mis en pension puis au travail par son beau-père à la mort de sa mère, au jeune secrétaire juridique (grâce à la sténographie), très jeune époux aussi inexpérimenté que sa "femme-enfant", Dora, puis à l'écrivain reconnu. Nous suivons sa lente ascension, en même temps que les mésaventures de ses compagnons, aussi bien le séduisant mais futile et trop gâté Steerforth, que le bon Traddles, ainsi que la belle Agnès et son père, mais aussi M. Peggoty et sa nièce la petite Emily, Ham son neveu. Nous ne saurions être assez reconnaissants envers sa tante Betsey Trotwood, qui sous des dehors brusques et quelques peu maniaques, le prend sous son aile et l'éduque. Tous les personnages secondaires sont souvent assez typés, mais incroyablement vivants, et les scènes et lieux sont décrits avec une force d'évocation qui nous tire de nous-mêmes et nous fait vivre proprement avec eux tous, en cette Angleterre parfois idyllique, mais aussi rude aux petits et aux fragiles, aux pauvres. Dickens sait émouvoir et faire réfléchir en même temps aux questions de son temps : la prison pour dettes, l'émigration, la Justice, les femmes abusées et abandonnées, et bien sûr l'Education, les mauvais traitements...
C'est à mon sens le propre d'un grand classique que de se lire autant de fois qu'on le veut en y découvrant toujours de nouveaux sujets, mais aussi en revivant avec des personnages chers à notre mémoire, qui souvent nous rappellent nos propres êtres aimés et perdus, et nous permettent de revivre nos émotions sous la plume si humaine d'un grand auteur. Quand des livres sont devenus aussi célèbres, il n'y a pas à craindre le nombre de pages, on y habite pleinement, c'est une seconde maison pour notre esprit. Cela foisonne, on ne s'y ennuie pas, on y apprend et médite, et on n'est jamais déçu par notre séjour chez eux. 5/5
Lire un roman aussi long n'était peut-être pas la meilleure idée en ce moment où j'ai peu de temps en journée. J'en ai lu environ un à deux chapitres chaque soir avant de dormir, et j'ai malgré tout avancé sans jamais décrocher, tant ce récit est puissant en émotions et en réflexions. De tous ses livres, celui-ci est celui auquel Dickens tenait le plus, où il a mis le plus de lui : on peut le considérer comme un roman autobiographique. C'est en même temps un roman de formation, qui s'étend sur une vie d'homme, de l'enfance à l'âge mûr, une vie jalonnée de tourments, de bonheurs et de rencontres.
Il y a loin du jeune David Copperfield, mis en pension puis au travail par son beau-père à la mort de sa mère, au jeune secrétaire juridique (grâce à la sténographie), très jeune époux aussi inexpérimenté que sa "femme-enfant", Dora, puis à l'écrivain reconnu. Nous suivons sa lente ascension, en même temps que les mésaventures de ses compagnons, aussi bien le séduisant mais futile et trop gâté Steerforth, que le bon Traddles, ainsi que la belle Agnès et son père, mais aussi M. Peggoty et sa nièce la petite Emily, Ham son neveu. Nous ne saurions être assez reconnaissants envers sa tante Betsey Trotwood, qui sous des dehors brusques et quelques peu maniaques, le prend sous son aile et l'éduque. Tous les personnages secondaires sont souvent assez typés, mais incroyablement vivants, et les scènes et lieux sont décrits avec une force d'évocation qui nous tire de nous-mêmes et nous fait vivre proprement avec eux tous, en cette Angleterre parfois idyllique, mais aussi rude aux petits et aux fragiles, aux pauvres. Dickens sait émouvoir et faire réfléchir en même temps aux questions de son temps : la prison pour dettes, l'émigration, la Justice, les femmes abusées et abandonnées, et bien sûr l'Education, les mauvais traitements...
C'est à mon sens le propre d'un grand classique que de se lire autant de fois qu'on le veut en y découvrant toujours de nouveaux sujets, mais aussi en revivant avec des personnages chers à notre mémoire, qui souvent nous rappellent nos propres êtres aimés et perdus, et nous permettent de revivre nos émotions sous la plume si humaine d'un grand auteur. Quand des livres sont devenus aussi célèbres, il n'y a pas à craindre le nombre de pages, on y habite pleinement, c'est une seconde maison pour notre esprit. Cela foisonne, on ne s'y ennuie pas, on y apprend et médite, et on n'est jamais déçu par notre séjour chez eux. 5/5
elea2020- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 5875
Age : 56
Localisation : 44
Emploi/loisirs : enseignante en reconversion
Genre littéraire préféré : dystopies et classiques, littérature russe
Date d'inscription : 02/01/2020
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