[Dickens, Charles] Les aventures d'Oliver Twist

Auteur: Charles Dickens Titre: Les aventures d'Olivier Twist

Edition: Folio classique  Nombre de pages: 517

4e de couverture:

Olivier Twist et ses camarades supportèrent la torture d'une lente inanition trois mois durant: à la fin, ils devinrent si enragés de faim, que l'un deux laissa entendre d'un air sombre à ses compagnons qu'à moins de recevoir une écuellée supplémentaire per diem, il craignait bien d'en arriver quelque soir à dévorer son voisin de lit, un chétif freluquet d'âge tendre. Il avait l'oeil égaré et avide, et tous le crurent sans hésitation. On tint conseil et on tira au sort pour désigner celui qui le soir même, à la fin du dîner, irait trouver le surveillant pour lui demander un supplément; le sort tomba sur Olivier Twist.

L'auteur:

Charles Dickens, né à Portsmouth dans le comté du Hampshire le 7 février 1812, mort à Gad's Hill dans le Kent le 9 juin 1870, est un romancier britannique. Il est le plus célèbre des écrivains anglais du dix neuvième siècle. (Tiré de Wikipédia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Dickens)


Mon impression:

Malgré l'atmosphère de pauvreté et de criminalité de ce livre, les touches d'humour et les sentiments humains rendent la lecture agréable. Il se passe bien des choses pour Olivier qui, sûrement protégé des dieux, finira par connaître un destin favorable. Ce livre, comme tous les Dickens, laisse un souvenir impérissable.

Merci pour ta présentation Il me semble l'avoir déjà lu pendant mon adolescence.

Un grand classique que j'ai lu... mais j'aimerai découvrir cet auteur avec d'autres de ses écrits, mais hélas très peu sont traduits ou réédités.....

une très belle écriture, une histoire captivante ,j 'ai adoré , peut être pas un souvenir impérissable mais un très bon c'est sûr ^^

J'ai lu ce livre il y a qques années. Lecture très agréable.

j ai ce livre ds ma bibliotheque mais je ne l ai jamais lu, j ai vu le film par contre, il m alaisse un tres agreable ressentie est ce que vous l avez vu ? me conseillez vous la lecture malgres tout.

Ca se laisse lire mais je n'en ai pas retiré un souvenir grandiose... peut etre est-ce le fait de connaitre à l'avance l'histoire...

J'ai gardé un bon souvenir de ce livre mais le relire dans quelques années me tenterait bien car l'ayant lu en CM2, soit à 10 ans (il y a 4 ans, dc) j'ai peur de peut etre avoir été trop impressioné par l'épaisseur et donc peut être l'ai je lu en diagonales ou en tout cas très vite (je me rappelle pas).

Je sais que je l'ai lu petite, mais à part ça j'ai pas plus de souvenirs que ça

Tout d'abord j'ai été très enthousiasmé quand j'ai commencé à lire Oliver Twist. J'ai trouvé le style de l'auteur très beau, sa langue ronflante et cossue et c'était un vrai régal de parcourir toutes ces phrases perlées de subjonctifs. Un délice !
Mais finalement j'ai été assez déçu par l'histoire... Il faut dire que je m'en étais fait une fausse idée.
Le personnage d'Oliver Twist est très passif, il ne prend aucune initiative, il n'est pas poussé par des sentiments de révolte envers autrui. Il s'en remet totalement à Dieu, il est une sorte d'incarnation d'une foi spirituelle et idyllique. Alors tout ce qu'il peut vivre, il l'encaisse, il est un peu victime des circonstances mais comme de toute façon toute chose n'est que la manifestation de la volonté de Dieu, alors il subit sans broncher. Au bout d'un moment ça devient assez agaçant quand même et tout vertueux que peut être le petit Oliver Twist on lui fouterait bien deux trois coups de pieds dans l'arrière train pour le secouer un peu. On aurait envie de le voir crier sa révolte, on aimerait le voir réagir et se battre, on aimerait participer à son combat. Mais comme c'est Dieu qui gère tout, alors finalement le lecteur reste assez étranger à ses péripéties, seul le sens moral lui est accessible.
Et quel est-il ce sens moral ?
Soyez confiant et remettez-vous en entièrement à la volonté divine ! Restez pur et vertueux et au bout du chemin de souffrance vous serez récompensé.
Mouais... tout un programme !
Sauf que pour faire passer cette idée il fallait mettre en balance l'image du mal incarné et dans ce rôle on retrouve le vieux Fagin, Fagin le juif.
Alors bien sûr le raccourci est vite fait et Charles Dickens a eu suite à ce roman à répondre à des accusations d'antisémitisme.

Voici un extrait de l'article Oliver Twist sur Wikipédia :

Wikipédia a écrit:Le héros est amené par un jeune de la banlieue chez Fagin, un vieux Juif peu scrupuleux qui dirige une bande de gamins voleurs et vit à leurs dépens. Ce dernier, présenté par Dickens comme le stéréotype du Juif exploiteur et avare constitue l'un des personnages les plus mémorables de la littérature anglo-saxonne.

Charles Dickens, qui a toujours assuré ne pas être antisémite, a tenté, vingt ans après la parution de son roman (suite à une plainte), de supprimer les références qui présentaient Fagin en tant que « Juif ». Mais il était trop tard, l'œuvre ayant déjà connu le succès que l'on sait. Dans l'Angleterre puritaine du XIXe siècle, ce livre ne pouvait que susciter l'émoi au sein de la société, où la population d'origine juive était ostracisée.

Will Eisner, l'un des pères fondateurs du roman graphique en Amérique du Nord, revisite dans Fagin le juif (2004) l'Oliver Twist de Charles Dickens, s'attardant sur le personnage de Fagin. Selon Eisner, à travers l'Histoire, certains personnages de fiction ont acquis par leur popularité l'illusion de la réalité. En règle générale, ils ont pris valeur de stéréotypes durables qui ont influencé le regard de la société. Expliquant avoir toujours été gêné par ce personnage, notamment parce que juif lui-même, Eisner entreprend de raconter Oliver Twist du point de vue de Fagin, replongeant le lecteur dans le contexte de l'époque, expliquant de manière assez pédagogique ce qu'était la vie d'un Juif pauvre à Londres au XIXe siècle et proposant de manière crédible et compatissante ce qu'avait pu être la jeunesse de Fagin.

Finalement tout cela est assez intéressant car souvent l'on s'étonne des atrocités dont le peuple juif a été victime et qui a trouvé un certain paroxysme avec le nazisme. Ce livre, OliverTwist, nous montre aussi que des aprioris et des stéréotypes nourissent la conscience populaire depuis des lustres, la preuve ici dans l'Angleterre puritaine du 19ème siècle. Le nazisme et ses atrocités ont été quelque part décontextualisés. On le présente souvent comme un événement marginal, le summum du summum en terme d'horreurs, dont on n'oublie de nous parler des racines. Presque l'on pourrait croire que l'horreur n'a pas de racines dans le monde humain... Et pourtant ici l'on se rend bien compte que tout finalement même la pire des horreurs trouvent ses justifications et ses origines ! Finalement c'est peut-être ça le plus effrayant !

l'être humain arrive toujours à justifier ses agissements même les plus terribles... et malgré l'expérience et le recul que l'humanité acquiert chaque jour un peu plus, il n'empêche qu'elle continue à perpétrer des stéréotypes, des idées toutes faites, des horreurs.... quand est-ce que l'humanité atteindra-t-elle la sagesse ?

Philosophes, sociologues... comparent parfois l'évolution de l'humanité à la vie d'un humain, ainsi il semblerait que l'humanité (sur cette échelle de valeur) soit en pleine adolescence... la sagesse vient beaucoup plus tard...

J'ai bien aimé l'histoire d'Oliver mais comme un conte que l'on raconte le soir, pas avec un regard d'adulte... car comme tu dis, c'est tentant de vouloir lui boter le derrière... à cette époque, seuls les mauvais garçons ou les filles de mauvaise vie, se révoltaient... mais c'est parce que Dieu ne leur a pas donné la lumière... :5<e:

Jencka a écrit:Ca se laisse lire mais je n'en ai pas retiré un souvenir grandiose... peut etre est-ce le fait de connaitre à l'avance l'histoire...

tout à fait d'accord avec toi, je l'ai lu l'année dernière car même si j'en avais beaucoup entendu parler, je n'avais jamais éprouvé l'envie de le lire et je me suis dit qu'il était temps de combler cette lacune. Mais............. bof !

"Bof"... c'est un peu vache quand même !

Le style de Dickens mérite mieux qu'un simple bof ! Son écriture est parfaite, elle est sonnante, généreuse, opulente, voluptueuse... De plus ce livre sous couvert de sentiments altruistes incarnés par la morale religieuse révèlent des vérités cruelles qui font frissonner...
Alors dire de tout ça que c'est "bof" est un peu réducteur, il me semble.
On peut ne pas aimer, s'y ennuyer et passer à côté de ce livre mais ça reste un incontournable, une œuvre qui vaut le détour, un voyage savoureux dans l'Angleterre du 19ème où l'atmosphère et les lieux, excellemment bien retranscrits, en deviennent palpables, très visuels... presque olfactifs !
Et c'est aussi un témoignage confondant des mentalités d'une époque qui, comparée à aujourd'hui, permet de voir l'étendue du chemin parcouru... qui nous amène à être rassuré... ou carrément inquiété... c'est selon...

Alors non, Oliver Twist, n'est pas bof. C'est trop injuste que de dire ça ! Oliver Twist est bœuf !

Alors voyons... Oliver Twist : je trouvais l'histoire merveilleuse à 10 ans, à 20 je le défendais parce qu'on ne tape pas sur les classiques sous prétexte que ça sent le vieux... A 37 ans, l'histoire est devenue secondaire, les avis négatifs encore plus, seuls comptent la langue pointue comme une flèche de cathédrale, le style Vieille Angleterre (le XIXe j'adore ) et si en plus il y a des illustrations comme celles-ci, là, c'est le bonheur !!!!...



Mais je veux bien comprendre que quand seule l'histoire intéresse, qu'on ne goûte pas cette langue, on reste sur le seuil...

J'oubliais ! L'illustration est de Georges Cruikshank, illustrateur du XIXe.

Ansault a écrit:"Bof"... c'est un peu vache quand même !

Le style de Dickens mérite mieux qu'un simple bof ! Son écriture est parfaite, elle est sonnante, généreuse, opulente, voluptueuse... De plus ce livre sous couvert de sentiments altruistes incarnés par la morale religieuse révèlent des vérités cruelles qui font frissonner...
Alors dire de tout ça que c'est "bof" est un peu réducteur, il me semble.
On peut ne pas aimer, s'y ennuyer et passer à côté de ce livre mais ça reste un incontournable, une œuvre qui vaut le détour, un voyage savoureux dans l'Angleterre du 19ème où l'atmosphère et les lieux, excellemment bien retranscrits, en deviennent palpables, très visuels... presque olfactifs !
Et c'est aussi un témoignage confondant des mentalités d'une époque qui, comparée à aujourd'hui, permet de voir l'étendue du chemin parcouru... qui nous amène à être rassuré... ou carrément inquiété... c'est selon...

Alors non, Oliver Twist, n'est pas bof. C'est trop injuste que de dire ça ! Oliver Twist est bœuf !

Désolée de t'avoir vexé, il est vrai que le terme "bof" est peut être un peu trop réducteur.
Mais bon, ce livre ne fera pas partie de mes meilleurs lectures

Il faut vraiment que je le lise

Rassure-toi je ne suis pas vexé, loin de là... Dickens n'est pas mon aïeul !

Oliver Twist est né au dépôt de mendicité en présence d'une vieille pauvresse et d'un docteur mal payé. Sa mère meurt en couche juste après sa naissance. Il est envoyé dans une succursale du dépôt en raison de son état précaire, sous la surveillance maternelle d'une vieille femme expérimentée. A neuf ans, M. Bumble, homme de confiance et responsable du dépôt, lui donne le nom d'Oliver Twist et il est réintégré à la maison pour y être éduqué et apprendre un métier utile. Les membres du bureau d'administration décident de réduire les portions alimentaires des pensionnaires et Oliver qui a osé demander une part supplémentaire de gruau est destiné à l'apprentissage. On envisage dans un premier temps de le placer chez un ramoneur. Mais le juge de paix refuse de signer le contrat devant les manifestations de peur d'Oliver. Le croque mort, M. Sowberry propose alors de le prendre chez lui. A la boutique, il fait la connaissance de Noe Claypole, un gros garçon qui prétend être son supérieur hiérarchique. Il le maltraite et le tourmente tant et si bien qu'Oliver, rouge de fureur se défend et l'agresse. Enfermé puis battu par M. Sowerby, Oliver s'enfuit avec un baluchon et entreprend de marcher 110 km jusqu'à Londres, nourri au gré de ses rencontres et dormant dans les champs. Après une semaine de marche, il rencontre un garçon, Jack Dawkins, alias le Filou, qui lui offre un repas copieux et lui propose d'être logé chez un vieillard susceptible de lui procurer un emploi. Fagin, le vieillard possède de nombreux bijoux ; il est entouré d'enfants qui fument et boivent. Oliver fait la connaissance de Charley Bates. Il apprend à tirer les mouchoirs et à les démarquer. Dans la rue, Charley et Filou volent à l'étalage et à la tire. Oliver qui observe la scène se fait attraper. Il est conduit devant le juge et accusé d'avoir volé M. Brownlow, il est condamné à trois mois de prison avec travail forcé, lorsque le libraire, témoin de l'agression vient le disculper. Il est alors acquité et recueilli par M. Brownlow. Mais il en sait trop. Bill Sikes et Fagin envoient Nancy s'enquérir de la situation d'Oliver auprès du commissariat, en toute discrétion. Ils l'enlèvent, et le séquestrent alors qu'il avait été mis à l'épreuve par M. Brownlow et son ami Grimning et chargé de payer le libraire de livres impayés...

Charles Dickens décrit les injustices et les mauvais traitements infligés aux enfants, aux orphelins en particulier, à l'époque victorienne en Angleterre. L'ambiance est particulièrement lourde et noire au début de ce roman qui décrit à merveille la misère et le crime, seuls échappées possibles réservées au pauvre sensé naitre avec le vice en lui. La description physique des personnages amplifie les écarts entre les pauvres et les riches, chez qui la vie n'est que douceur, loyauté, noblesse de cœur et d'esprit, clairvoyance, bonté et beauté. Oliver apparait comme un être totalement à part, fiable et droit, pur et honnête, sachant ne pas succomber aux pièges qui lui sont tendus. La vérité sur ses origines se lit sur son visage et il sera récompensé de ses comportements par la reconnaissance qu'il obtiendra à la fin du roman. Oliver Twist est une critique sociologique partielle, un roman moralisateur dans lequel Oliver saura aussi saisir les opportunités éducatives qui lui sont offertes (il apprend à lire et à écrire chez M. Brownlow).

J'ai bien aimé la description de Londres et les moments d'émotion que l'auteur nous propose dans ce livre palpitant.

Ce que j'ai le plus aimé dans ce roman lu depuis longtemps, c'est l'atmosphère irrespirable de cette vieille Angleterre, et la condition horrible des enfants pauvres (comment vivent aujourd'hui les petits asiatiques ou sud américains?...). Mais je préfère les personnages de David Copperfield, et surtout le jeune héros des "grandes espérances": ils se battent, forcent leur destin, et s'en sortent! C'est vrai que ces deux romans, que j'ai beaucoup aimés, ont été écrit plus tard.

J’ai vu ce livre la semaine dernière à la Croix-Rouge et je n’ai pas hésité une seconde à l’acheter.
Il s’agit du premier livre de Charles Dickens que je lis et je ne suis pas du tout déçue.
J’ai vraiment beaucoup aimé l’histoire .
J’ai trouvé ce livre très facile à lire alors que je m’attendais tout à fait au contraire.
Le fait que j’ai trouvé le style assez simple vient peut être du fait que j’ai lu une édition jeunesse.
Je me suis très vite attachée à Oliver et à son histoire.
Les personnages de ce livre sont soit très attachants, soit très repoussants.
L’auteur a réussi à nous raconter les aventures de ce jeune garçon avec un certain humour.
Dans cette œuvre, Charles Dickens nous décrit les injustices et les mauvais traitements infligés aux orphelins.
On sent, dès le début, où l’écrivain veut en venir. Il nous donne des indices que l'on ne va peut être pas comprendre tout de suite mais qui vont donner envie de continuer à lire cette œuvre.
Au début, l’histoire d’Oliver est assez triste et on se demande toujours si cet enfant arrivera à rencontrer un peu de bonheur.
La fin est très émouvante, on peut enfin ressentir le bonheur de ce petit garçon.
Mon plus grand regret a été d’arriver trop vite à la fin. J’aurais voulu que les péripéties d’Oliver continuent encore et encore tellement j’étais plongée dans ses aventures.
Pour terminer, je dirais que je vous recommande à tous, ce grand classique qui vaut vraiment la peine d’être lu.

Je l'ai fini cette nuit, et je dois dire que je suis pas mal déçue ...
Ce fut le premier de C. Dickens que je lisait et ça sera surement le dernier, je n'aime pas du tout sa façon de raconter et d'écrire.
Je n'ai pas réussi à être émue, ni même à m'attacher aux personnages ... Ca me laisse une impression de fausseté, où les personnages sont soit méchants soit niais à souhait !
J'avais hâte de l'avoir fini, pas pour connaître la fin mais pour passer à autre chose.
Ce que j'en conclu, c'est que ce style n'est pas pour moi ...

Piou Piou a écrit:Je l'ai fini cette nuit, et je dois dire que je suis pas mal déçue ...
Ce fut le premier de C. Dickens que je lisait et ça sera surement le dernier, je n'aime pas du tout sa façon de raconter et d'écrire.
Je n'ai pas réussi à être émue, ni même à m'attacher aux personnages ... Ca me laisse une impression de fausseté, où les personnages sont soit méchants soit niais à souhait !
J'avais hâte de l'avoir fini, pas pour connaître la fin mais pour passer à autre chose.
Ce que j'en conclu, c'est que ce style n'est pas pour moi ...

Je suis content de voir que je suis pas le seul à avoir une mauvaise impression avec cet auteur. J'avais lu "Les grandes espérances" et j'avais ressenti exactement la même chose, personnages caricaturaux, désincarnés et peu crédibles.

Sarfre a écrit:

Piou Piou a écrit:Je l'ai fini cette nuit, et je dois dire que je suis pas mal déçue ...
Ce fut le premier de C. Dickens que je lisait et ça sera surement le dernier, je n'aime pas du tout sa façon de raconter et d'écrire.
Je n'ai pas réussi à être émue, ni même à m'attacher aux personnages ... Ca me laisse une impression de fausseté, où les personnages sont soit méchants soit niais à souhait !
J'avais hâte de l'avoir fini, pas pour connaître la fin mais pour passer à autre chose.
Ce que j'en conclu, c'est que ce style n'est pas pour moi ...

Je suis content de voir que je suis pas le seul à avoir une mauvaise impression avec cet auteur. J'avais lu "Les grandes espérances" et j'avais ressenti exactement la même chose, personnages caricaturaux, désincarnés et peu crédibles.

Je te retourne la remarque et je partage donc ton avis.

C'est un bon roman, même si l'atmosphère est sombre. Personnellement, j'aime le pessimisme de Dickens.

Mon avis :

Ou comment mourir de rire en lisant une histoire triste à pleurer... .

Connaissant - via les adaptations télévisées diverses de l’oeuvre - l’histoire d’Olivier Twist, je m’attendais à quelque chose de plutôt sinistre. Au lieu de cela, le texte pétille littéralement, caracolant sur les antiphrases volontairement ampoulées d’un auteur au style acide. Tout en dénonçant inégalités, abus, fausses charités, vraies injustices, Dickens nous offre un exemple fascinant de l’humour British le plus pur, fin et élégant, vif et racé.

Bien sûr, tout est bien qui finit bien. En même temps, Dickens nous dépeint tellement d’horreurs que si, en plus, ça finissait mal, on irait se jeter sous un train. Bien sûr, les personnages sont manichéens au possible, les gentils face aux méchants. Pourtant, on ressent bien la fragilité du «bien» face au «mal», la difficulté de rester honnête quand on est sans famille, sans ami, confronté à l’hostilité des «braves gens» et qu’on meurt lentement de faim.

L’ensemble est donc un moment de lecture à la fois édifiant et très agréable, qui me donne bien envie d’aller fouiner du côté des Grandes espérances, par exemple. (qui a dit «Challenge Bis Repetita» ? )

A lire sans hésitation en ce qui me concerne.

Ma note : 8,5/10