[Froger, Thierry] Les nuits d'Ava
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[Froger, Thierry] Les nuits d'Ava
[Froger, Thierry] Les nuits d'Ava
[Froger, Thierry]
Les nuits d’Ava
Editions Actes Sud 22 aoüt 2018
ISBN 978 2 330 10863 2
302 pages
Quatrième de couverture
Rome, août 1958. Ava Gardner s’ennuie sur un tournage. Hors champ, elle invente la dolce vita avant Fellini. Par une nuit arrosée, la star entraîne son chef opérateur, le timide Giuseppe Rotunno, dans une séance photo inspirée des grands nus de l’histoire de l’art. Dont un scandaleux tableau de Courbet… peint d’après photographie.
Les Nuits d’Ava raconte ce moment de bascule où Ava Gardner affronte l’érosion de sa propre image en s’adonnant à toutes les dérives. Et l’obsession parfois distraite d’un certain Jacques Pierre, historien fantasque, qui s’improvise détective sur les traces des quatre clichés produits cette nuit-là.
Avec une aisance joueuse et impertinente, Thierry Froger circule des cimes du glamour hollywoodien aux questionnements de l’adolescence provinciale, des vertiges de la gloire aux gouffres de la solitude, et slalome gracieusement entre les débats idéologiques agitant deux générations françaises et les coulisses crapuleuses du pouvoir américain des années 1950 à 1970.
Roman-tourbillon, enquête et rêverie, Les Nuits d’Ava orchestre une réflexion amusée et mélancolique sur notre rapport à l’image et aux icônes. On y explore les aléas de la construction et de la déconstruction de soi, l’invention de l’histoire et de notre modernité. Le tout dans la légère sensation d’ivresse des amitiés naissantes.
Mon avis
C’est dans les rues désertes de Rome à quatre heures du matin qu’une voiture décapotable conduite par Ava Gardner ivre et accompagnée par l’acteur Anthony Franciosa aussi ivre, tétanisé par la peur et les juron d’Ava, se cramponnant à son siège et Ava voyant les paparazzi qui sont toujours à leur poursuite, leur lance tout ce qui lui tombe sous la main. Comme on peut l’imaginer , le titre du livre est de circonstance, mais il ne faut pas croire que ce livre comporte la biographie de Ava Gardner, loin de là, c’est surtout des faits et des rencontres qu’elle a fait lors de sa vie trépidante, comme exemple que par une nuit très arrosée, elle entraîne Peppino Rotunpo dans une scéance de photos inspirée par les grands nus de l’histoire de l’Art. C’est un roman tourbillon, renfermant la mémoire de certaines icônes, leurs secrets trahisons et promesses, entre autres, on peut dire qu’à Rome en 1958, en marge du tournage d’une espagnolade, Ava invente la dolce vite, avant que Fellini n’en fasse un des premiers grands films de la modernité. Je dirai donc que Jérôme Ferrari s’est beaucoup dispersé dans ce roman avec d’autres personnages ayant existé, je n’en citerai que quelques-uns.
Khali Bey (1831/1879) est un diplomate ottoman, célèbre collectionneur de tableaux.
Sam Giancana maffieux et gangster américain. Fidel Castro est un homme révolutionnaire et homme d’État cubain, 1926/2016. Gustave Courbet 1819/1877 un peintre-sculpteur français chef de file du courant réaliste. Et parmi tant d’autres il y aussi certaines vedettes du cinéma de l’époque d’Ava Gardner. Justement revenons à elle qui avait épuisé Madrid en quelques semaines, vidé les caves des meilleurs crus, fatigué ses amants, détruit plusieurs voitures, agacé Fellini et dépensé des milliers de dollars sans s’en apercevoir… Cependant jusque la fin du roman, lorsqu’une fichue pneumonie (qu’on se rassure elle n’en meurt pas) la tient au lit ses pensées vont vers Sinatra qu’elle n’a sans doute jamais cessé d’aimer ; Un roman prenant mais il faut vraiment s’accrocher, justement à cause de la richesse et de la diversité des époques, des faits et des personnages que j’ai pourtant lu jusqu’à la fin parce que très intéressant….
Les nuits d’Ava
Editions Actes Sud 22 aoüt 2018
ISBN 978 2 330 10863 2
302 pages
Quatrième de couverture
Rome, août 1958. Ava Gardner s’ennuie sur un tournage. Hors champ, elle invente la dolce vita avant Fellini. Par une nuit arrosée, la star entraîne son chef opérateur, le timide Giuseppe Rotunno, dans une séance photo inspirée des grands nus de l’histoire de l’art. Dont un scandaleux tableau de Courbet… peint d’après photographie.
Les Nuits d’Ava raconte ce moment de bascule où Ava Gardner affronte l’érosion de sa propre image en s’adonnant à toutes les dérives. Et l’obsession parfois distraite d’un certain Jacques Pierre, historien fantasque, qui s’improvise détective sur les traces des quatre clichés produits cette nuit-là.
Avec une aisance joueuse et impertinente, Thierry Froger circule des cimes du glamour hollywoodien aux questionnements de l’adolescence provinciale, des vertiges de la gloire aux gouffres de la solitude, et slalome gracieusement entre les débats idéologiques agitant deux générations françaises et les coulisses crapuleuses du pouvoir américain des années 1950 à 1970.
Roman-tourbillon, enquête et rêverie, Les Nuits d’Ava orchestre une réflexion amusée et mélancolique sur notre rapport à l’image et aux icônes. On y explore les aléas de la construction et de la déconstruction de soi, l’invention de l’histoire et de notre modernité. Le tout dans la légère sensation d’ivresse des amitiés naissantes.
Mon avis
C’est dans les rues désertes de Rome à quatre heures du matin qu’une voiture décapotable conduite par Ava Gardner ivre et accompagnée par l’acteur Anthony Franciosa aussi ivre, tétanisé par la peur et les juron d’Ava, se cramponnant à son siège et Ava voyant les paparazzi qui sont toujours à leur poursuite, leur lance tout ce qui lui tombe sous la main. Comme on peut l’imaginer , le titre du livre est de circonstance, mais il ne faut pas croire que ce livre comporte la biographie de Ava Gardner, loin de là, c’est surtout des faits et des rencontres qu’elle a fait lors de sa vie trépidante, comme exemple que par une nuit très arrosée, elle entraîne Peppino Rotunpo dans une scéance de photos inspirée par les grands nus de l’histoire de l’Art. C’est un roman tourbillon, renfermant la mémoire de certaines icônes, leurs secrets trahisons et promesses, entre autres, on peut dire qu’à Rome en 1958, en marge du tournage d’une espagnolade, Ava invente la dolce vite, avant que Fellini n’en fasse un des premiers grands films de la modernité. Je dirai donc que Jérôme Ferrari s’est beaucoup dispersé dans ce roman avec d’autres personnages ayant existé, je n’en citerai que quelques-uns.
Khali Bey (1831/1879) est un diplomate ottoman, célèbre collectionneur de tableaux.
Sam Giancana maffieux et gangster américain. Fidel Castro est un homme révolutionnaire et homme d’État cubain, 1926/2016. Gustave Courbet 1819/1877 un peintre-sculpteur français chef de file du courant réaliste. Et parmi tant d’autres il y aussi certaines vedettes du cinéma de l’époque d’Ava Gardner. Justement revenons à elle qui avait épuisé Madrid en quelques semaines, vidé les caves des meilleurs crus, fatigué ses amants, détruit plusieurs voitures, agacé Fellini et dépensé des milliers de dollars sans s’en apercevoir… Cependant jusque la fin du roman, lorsqu’une fichue pneumonie (qu’on se rassure elle n’en meurt pas) la tient au lit ses pensées vont vers Sinatra qu’elle n’a sans doute jamais cessé d’aimer ; Un roman prenant mais il faut vraiment s’accrocher, justement à cause de la richesse et de la diversité des époques, des faits et des personnages que j’ai pourtant lu jusqu’à la fin parce que très intéressant….
lalyre- Grand sage du forum
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