[Theurz, Dominique] A l'aigre-douce

par Eiger Sam 19 Jan 2019 - 11:58

Aigre-doux, Acide et sucré, Acerbe et savoureux…

Année de parution : 2018
Nombre de pages : 100
ISBN : 978-7-37817-047-9

Editions : Alter Real

Résumé (quatrième de couverture) :

« Des nouvelles avec pour fil rouge : un goût de folie. Des personnages qui sont tous d'habiles funambules. Pourtant, même les plus aguerris ont basculé. Mais à chaque folie sa saveur spécifique. Une savante combinaison, éphémère ou durable, d'aigre et de doux dans des proportions fort variables. L'auteure livre un recueil de nouvelles aux assaisonnements déments, avec des histoires grinçantes, drôles ou dramatiques. Et un maître mot : l'originalité. »

Quelques mots sur l’auteure :

Dominique Theurz a grandi dans une maison peuplée de livres. Elle a vite compris que les mots colorent l'existence. Mais de là à oser jongler avec, à des fins littéraires... Elle s'est choisie une profession classique, pas trop tout de même. Pendant plusieurs années, aucune rébellion à signaler. Puis, peu avant la quarantaine, l'écriture l'a sommée d'accepter enfin son invitation. Organisation ingénieuse requise et dextérité appréciée. Depuis, elle joue du clavier. Ses formats de prédilection sont la nouvelle et la micro-nouvelle. [Source_Editeur]

Maintenant, place au livre !

Aigre-doux, Acide et sucré, Acerbe et savoureux…

Mon Cher lecteur, Ma Chère Lectrice, je vous embarque dans un recueil de nouvelles toutes aussi douces qu’acides et délectables que surprenantes.

Un petit paquet de bonbons acidulés, aux couleurs vives, dont on ne connait le goût de chacun qu’une fois les avoir laissé fondre sur la langue jusqu’au bout…

Dominique Theurz nous ouvre la porte au monde. Un monde avec une autre vision. Un monde quelque peu décalé et décapant ! C’est une explosion de sens, un petit tourbillon d’émotions contraires. Des « Oh mince » - « la vache » j’en passe et des meilleurs.

On retrouve au fil des pages, au fil des nouvelles, la vie. De ses petites complicités sympathiques à l’intérêt acerbe. Chaque nouvelles provoque une certaine curiosité impolie en quelques sortes, qui nous pousse à lire, avec avidité ce que l’auteure nous livre. C’est atypique. Un humour noir et désopilant. C’est délectable et choquant ! Choquant ? Non, je dirais plutôt surprenant…

Chaque nouvelle nous emmène dans un tourbillon de sentiments contradictoires ! Un petit brin de folie, qui s’y on y réfléchi trop nous font devenir chèvre ! On se fait littéralement embarquer dans ses nouvelles on a toutefois un sentiment d’inconfort, d’avoir un petit caillou dans la chaussure, mais on en redemande.

La première nouvelle sonne le glas dès le départ et restera une de mes préférées… Pourquoi ? Parce qu’elle allie toute la puissance douce-amère du style de Dominique ! Elle est douce et nostalgique, mais aussi cynique et étrange.

Dominique à ce petit truc qui fait que ses textes s’immiscent doucement en vous, vous attrapent, vous happent, vous bloquent et quand ils sont certains que votre conscience est endormi, ils frappent sans arrière-pensée, ils donnent tout leur goût aigre-doux. C’est à ça que vous trouverez que le titre est juste parfait pour ce recueil !

Tout ensorcellement de celui-ci est la douceur amère qui s’en dégage. Alors non, Mon Cher lecteur, Ma Chère Lectrice, je ne partirai pas plus avant dans les moult palabres que je pourrai vous faire sur ce livre. Parce qu’il hors de question que je vous prive de la découverte de ce recueil donc pas de résumé de chaque nouvelle, ce serait un sacrilège.

Mon Cher lecteur, Ma Chère Lectrice, je vous recommande cette plume ambivalente et prometteuse qui vous surprendra. J’ai aimé, apprécié, mais il reste un peu de chemin pour faire mouche 😉 peut-être un roman ? (Les recueils, c’est bien, mais il me manque un peu le filigrane des « tripes » de l’auteure !) Pour certain(e)s vous serez à n’en pas douter dubitatifs (ives) mais il saura vous gagner doucement, piquera votre curiosité et vous gardera dans ses filets…

[Theurz, Dominique] A l'aigre-douce

Qu'avez-vous pensé de ce livre ?

[Theurz, Dominique] A l'aigre-douce