[Petrosky, Stanislas] Requiem - tome 4 : Requiem pour un fou
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[Petrosky, Stanislas] Requiem - tome 4 : Requiem pour un fou
Titre : Requiem pour un fou
Auteur : Stanislas Petrosky
Edition : French pulp
Nombre de pages : 202 pages
Présentation de l’éditeur :
Pour commencer, prenez :
-Un prêtre exorciste agent du Soda-litium Pianum, les services secrets du Vatican;
-un curé qui a compris qu’il avait fait le voeu de célibat et non de chasteté;
-un homme d’Eglise qui manie la langue d’Audiard avec amour;
-un abbé qui vous confesse avec la délicatesse du marginal de Jacques Deray.
Vous obtiendrez Requiem…
Mon avis :
Déjà, certains fuiront ce livre, parce que le héros est un prêtre exorciste hors-norme. Pourtant il applique à la lettre le commandement le plus important de la religion catholique : « Aimez-vous les uns les autres ». J’en conviens, il ne l’applique pas comme on s’attend à ce qu’un prêtre l’applique. Il ne faut pas avoir l’esprit étroit, et ce qui se passe entre adultes consentants, et bien, cela ne nous regarde absolument pas. J’en profite d’ailleurs pour ajouter (comme ça, c’est fait) que je suis profondément anti-cléricale pour des raisons qui ne regardent que moi : autant dire que quelqu’un qui sort de la norme ne pouvait que me plaire.
N’oublions pas : d’autres fuiront parce qu’il est question de Johnny Halliday et de ses plus grandes chansons, de ses fans aussi – je parle des vrais fans, bien sûr. J’ai d’ailleurs trouvé le récit très respectueux envers ceux qui admiraient l’artiste. Aussi, ce cher Requiem est très vite persuadé qu’il est im-pos-si-ble qu’un fan ait pu commettre les meurtres : quand on aime quelqu’un, quand on veut lui rendre hommage, on ne salit pas sa mémoire en le couvrant de sang et d’opprobre. Nanmého !
Au cours de cette quatrième enquête, Requiem, enquêteur et narrateur, multiplie les clins d’oeil envers ses lecteurs et surtout, ses lectrices. Et c’est le moment pour moi de caser le célébrissime : « cette enquête peut être lue indépendamment des autres », qui fait toujours plaisir et rassure le futur lectorat. Bon, je vais tout de même être claire, nette et précise, j’ai lu le tome 1, les tomes 2, 3 et 5 sont d’ors et déjà dans ma PAL. Je ne fais pas un régime « sans polar », mes journées de lectrice seraient tragiques.
Hum ? L’enquête ? Mais bien sûr que Requiem enquête, que croyez-vous, qu’il se repose ? Notons en revanche que ses tympans sont parfois mis à rude épreuve, c’est ça, d’avoir des assistants « doués » pour le chant, maîtrisant par-fai-te-ment l’oeuvre du taulier. Il y a des boules Quiès qui se perdent.
Ce qui ne se repose pas, en revanche, c’est sa capacité à s’indigner, et à aider les autres. Les victimes des meurtres sont tou(te)s des laissés-pour-compte de la société, des personnes qui ont dégringolé, ont raté un barreau dans l’échelle de la vie, puis un autre, encore un autre, jusqu’à se retrouver dans la rue. Il est des personnes courageuses, qui vont au-devant d’eux, les aident sincèrement, et il y en a d’autres qui s’en servent pour les enfoncer davantage. Oui, la vie n’est pas toujours belle.
Et l’enquête ? Oui, je vous entends. Pour utiliser à nouveau une formule toute faite » ses racines sont à chercher dans le passé de l’enquêteur ». Enquêteur qui a très très envie d’en découdre avec le(s) coupable(s) et je le comprends.
A la prochaine ! La prochaine enquête, entendons-nous, parce qu’un coupable ( ou des coupables, je laisse planer le doute) pareil(s), je n’ai pas envie d’en revoir.
Auteur : Stanislas Petrosky
Edition : French pulp
Nombre de pages : 202 pages
Présentation de l’éditeur :
Pour commencer, prenez :
-Un prêtre exorciste agent du Soda-litium Pianum, les services secrets du Vatican;
-un curé qui a compris qu’il avait fait le voeu de célibat et non de chasteté;
-un homme d’Eglise qui manie la langue d’Audiard avec amour;
-un abbé qui vous confesse avec la délicatesse du marginal de Jacques Deray.
Vous obtiendrez Requiem…
Mon avis :
Déjà, certains fuiront ce livre, parce que le héros est un prêtre exorciste hors-norme. Pourtant il applique à la lettre le commandement le plus important de la religion catholique : « Aimez-vous les uns les autres ». J’en conviens, il ne l’applique pas comme on s’attend à ce qu’un prêtre l’applique. Il ne faut pas avoir l’esprit étroit, et ce qui se passe entre adultes consentants, et bien, cela ne nous regarde absolument pas. J’en profite d’ailleurs pour ajouter (comme ça, c’est fait) que je suis profondément anti-cléricale pour des raisons qui ne regardent que moi : autant dire que quelqu’un qui sort de la norme ne pouvait que me plaire.
N’oublions pas : d’autres fuiront parce qu’il est question de Johnny Halliday et de ses plus grandes chansons, de ses fans aussi – je parle des vrais fans, bien sûr. J’ai d’ailleurs trouvé le récit très respectueux envers ceux qui admiraient l’artiste. Aussi, ce cher Requiem est très vite persuadé qu’il est im-pos-si-ble qu’un fan ait pu commettre les meurtres : quand on aime quelqu’un, quand on veut lui rendre hommage, on ne salit pas sa mémoire en le couvrant de sang et d’opprobre. Nanmého !
Au cours de cette quatrième enquête, Requiem, enquêteur et narrateur, multiplie les clins d’oeil envers ses lecteurs et surtout, ses lectrices. Et c’est le moment pour moi de caser le célébrissime : « cette enquête peut être lue indépendamment des autres », qui fait toujours plaisir et rassure le futur lectorat. Bon, je vais tout de même être claire, nette et précise, j’ai lu le tome 1, les tomes 2, 3 et 5 sont d’ors et déjà dans ma PAL. Je ne fais pas un régime « sans polar », mes journées de lectrice seraient tragiques.
Hum ? L’enquête ? Mais bien sûr que Requiem enquête, que croyez-vous, qu’il se repose ? Notons en revanche que ses tympans sont parfois mis à rude épreuve, c’est ça, d’avoir des assistants « doués » pour le chant, maîtrisant par-fai-te-ment l’oeuvre du taulier. Il y a des boules Quiès qui se perdent.
Ce qui ne se repose pas, en revanche, c’est sa capacité à s’indigner, et à aider les autres. Les victimes des meurtres sont tou(te)s des laissés-pour-compte de la société, des personnes qui ont dégringolé, ont raté un barreau dans l’échelle de la vie, puis un autre, encore un autre, jusqu’à se retrouver dans la rue. Il est des personnes courageuses, qui vont au-devant d’eux, les aident sincèrement, et il y en a d’autres qui s’en servent pour les enfoncer davantage. Oui, la vie n’est pas toujours belle.
Et l’enquête ? Oui, je vous entends. Pour utiliser à nouveau une formule toute faite » ses racines sont à chercher dans le passé de l’enquêteur ». Enquêteur qui a très très envie d’en découdre avec le(s) coupable(s) et je le comprends.
A la prochaine ! La prochaine enquête, entendons-nous, parce qu’un coupable ( ou des coupables, je laisse planer le doute) pareil(s), je n’ai pas envie d’en revoir.
Sharon- Modérateur
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Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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