[Petrosky, Stanislas] Un Havre de paix
Page 1 sur 1
Votre avis
[Petrosky, Stanislas] Un Havre de paix
Titre : Un Havre de paix
Auteur : Stanislas Petrosky
Edition : French pulp
Nombre de pages : 180 pages
Présentation de l’éditeur :
Quand l‘Embaumeur va pour récupérer un corps dans le centre pénitentiaire du Havre, et que le suicidé lui paraît suspect, il ne peut s’empêcher de mettre son nez partout, de remuer la fange à ses risques et périls. Surtout si le taulard décédé est un flic infiltré, un policier incarcéré pour faire tomber un monstre… Qui a tué William Petit, comment, alors qu’il était seul dans sa cellule, et pourquoi ? Entre une affaire de corruption dans la prison et un caïd qui tente de se faire passer pour une oie blanche, c’est une nouvelle aventure plus que mouvementée pour l’Embaumeur qui a mis le doigt dans un drôle d’engrenage.
Mon avis :
Le Havre, sa plage, son port, ses musées, sa librairie … sa prison. Et l’embaumeur qui fait une belle bêtise. Non, ce n’est pas du tout ce que vous croyez : il part en week-end avec sa dulcinée. Alors si le lecteur avisé de romans policiers sait qu’un enquêteur ne doit jamais partir en vacances, il ignorait que même un sympathique week-end en amoureux à Honfleur (ville magnifique sise juste en face du Havre) peut se retrouver complètement dévasté parce que le devoir vous appelle.
Un homme s’est suicidé en prison. C’est malheureusement atrocement banal. La différence est que cet homme était un policier infiltré, et qu’il n’avait aucune raison de ne pas mener à bien sa mission. Par conséquent, Luc Mandoline enquête. Discrètement ? Oui. Au début. Accompagné de son fidèle camarade légionnaire, Sullivan, l’indispensable soutien amical et logistique. Sauf que cette enquête semble déranger pas mal de personnes, et que les sus-dites personnes, parfaitement innocentes au demeurant, utiliseront des moyens pas vraiment discrets pour se débarrasser d’eux. Oui, carrément : il est des personnes qui n’y vont pas par le dos de la cuillère.Je vous rassurer : Mandoline et Sullivan n’ont pas vraiment l’intention de tendre la joue gauche après ce qui leur est arrivé.
Après ce qui est arrivé à une jeune fille également. Si la police a fait appel à Mandoline, c’est aussi à cause de cet homme, qu’ils n’ont pas vraiment pu coincer, et dont ils sont pourtant certains qu’il a torturé et tué. Lui n’a pas envie de les pousser, les portes du pénitencier. Je n’ai pas de scrupules à convoquer Johnny ici, l’auteur le fait en titre de chapitre – et Johnny, dans son dernier album, chante la prison, de manière réaliste (4 m², à écouter).
Parce que non, la prison, ce n’est pas un endroit idyllique, et j’espère que tout le monde en est bien conscient. C’est un lieu dont on ne ressort pas prêt à être réinséré, c’est un lieu où il est facile, très facile, trop facile, comme le montre l’intrigue, d’en ressortir pire encore que l’on n’y est rentré. Les trafiquants, les caïds peuvent s’épanouir et recruter partout – même dans le pire des environnements.
Sombre, mon propos ? Mais ce livre est sombre, bien écrit, et sans espoir aucun, sauf peut-être celui de rendre la justice à ceux qui en ont besoin. Et je n’ai même pas l’impression de finir cet avis sur une note optimiste.
Auteur : Stanislas Petrosky
Edition : French pulp
Nombre de pages : 180 pages
Présentation de l’éditeur :
Quand l‘Embaumeur va pour récupérer un corps dans le centre pénitentiaire du Havre, et que le suicidé lui paraît suspect, il ne peut s’empêcher de mettre son nez partout, de remuer la fange à ses risques et périls. Surtout si le taulard décédé est un flic infiltré, un policier incarcéré pour faire tomber un monstre… Qui a tué William Petit, comment, alors qu’il était seul dans sa cellule, et pourquoi ? Entre une affaire de corruption dans la prison et un caïd qui tente de se faire passer pour une oie blanche, c’est une nouvelle aventure plus que mouvementée pour l’Embaumeur qui a mis le doigt dans un drôle d’engrenage.
Mon avis :
Le Havre, sa plage, son port, ses musées, sa librairie … sa prison. Et l’embaumeur qui fait une belle bêtise. Non, ce n’est pas du tout ce que vous croyez : il part en week-end avec sa dulcinée. Alors si le lecteur avisé de romans policiers sait qu’un enquêteur ne doit jamais partir en vacances, il ignorait que même un sympathique week-end en amoureux à Honfleur (ville magnifique sise juste en face du Havre) peut se retrouver complètement dévasté parce que le devoir vous appelle.
Un homme s’est suicidé en prison. C’est malheureusement atrocement banal. La différence est que cet homme était un policier infiltré, et qu’il n’avait aucune raison de ne pas mener à bien sa mission. Par conséquent, Luc Mandoline enquête. Discrètement ? Oui. Au début. Accompagné de son fidèle camarade légionnaire, Sullivan, l’indispensable soutien amical et logistique. Sauf que cette enquête semble déranger pas mal de personnes, et que les sus-dites personnes, parfaitement innocentes au demeurant, utiliseront des moyens pas vraiment discrets pour se débarrasser d’eux. Oui, carrément : il est des personnes qui n’y vont pas par le dos de la cuillère.Je vous rassurer : Mandoline et Sullivan n’ont pas vraiment l’intention de tendre la joue gauche après ce qui leur est arrivé.
Après ce qui est arrivé à une jeune fille également. Si la police a fait appel à Mandoline, c’est aussi à cause de cet homme, qu’ils n’ont pas vraiment pu coincer, et dont ils sont pourtant certains qu’il a torturé et tué. Lui n’a pas envie de les pousser, les portes du pénitencier. Je n’ai pas de scrupules à convoquer Johnny ici, l’auteur le fait en titre de chapitre – et Johnny, dans son dernier album, chante la prison, de manière réaliste (4 m², à écouter).
Parce que non, la prison, ce n’est pas un endroit idyllique, et j’espère que tout le monde en est bien conscient. C’est un lieu dont on ne ressort pas prêt à être réinséré, c’est un lieu où il est facile, très facile, trop facile, comme le montre l’intrigue, d’en ressortir pire encore que l’on n’y est rentré. Les trafiquants, les caïds peuvent s’épanouir et recruter partout – même dans le pire des environnements.
Sombre, mon propos ? Mais ce livre est sombre, bien écrit, et sans espoir aucun, sauf peut-être celui de rendre la justice à ceux qui en ont besoin. Et je n’ai même pas l’impression de finir cet avis sur une note optimiste.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13266
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Sujets similaires
» [Petrosky, Stanislas] Requiem - tome 4 : Requiem pour un fou
» [Petrosky, Stanislas] Requiem - tome 2 : Dieu pardonne, lui pas
» [Petrosky, Stanislas] Requiem - tome 3 : Le diable s'habille en licorne
» [Pétrosky, Stanislas] Requiem - tome 5 : Opération Requiem
» [Petrosky, Stanislas] Requiem - tome 1 : Je m'appelle Requiem et je t'...
» [Petrosky, Stanislas] Requiem - tome 2 : Dieu pardonne, lui pas
» [Petrosky, Stanislas] Requiem - tome 3 : Le diable s'habille en licorne
» [Pétrosky, Stanislas] Requiem - tome 5 : Opération Requiem
» [Petrosky, Stanislas] Requiem - tome 1 : Je m'appelle Requiem et je t'...
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum