[Petrosky, Stanislas] Requiem - tome 3 : Le diable s'habille en licorne
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[Petrosky, Stanislas] Requiem - tome 3 : Le diable s'habille en licorne
Titre : Requiem - Tome 3 : Le diable s'habille en licorne
Auteur : Stanislas Petrosky
Edition : Lajouanie
Nombre de pages : 202 pages
Présentation de l’éditeur :
Requiem, votre curé préféré est de retour à… Dunkerque et en plein carnaval ! Pour une séance d’exorcisme. Notre héros, hors norme, est, il faut l’avouer, un peu étonné par cette divine mission. Non pas qu’il ne croie pas au démon, c’est quand même un petit peu son boulot, mais il se méfie, c’est tout. Il faut dire que les festivités donnent lieu à de sacrées fiestas mais aussi à quelques curieux décès. Des lycéens meurent les uns après les autres après avoir ingurgité des bonbons aux saveurs bien peu catholiques. Requiem réussira-t-il à démanteler ce trafic de «Licorne» et à sauver le carnaval ?
Mon avis :
L’affaire qui avait mené Estéban Lehydeux au Havre n’en finit pas d’en finir, et elle a amené son ami Régis à Dunkerque, pour terminer de démanteler le réseau néo-nazi mis à jour dans notre belle Normandie. Et Requiem, me direz-vous ? Lui se trouve à Dunkerque pour mener à bien son travail, celui que l’on avait quasiment perdu de vue dans les deux premiers opus : pratiquer un exorcisme. Hélas, il arrive trop tard, la jeune fille est morte, suicidée.
Seulement, Requiem connaît son métier. Que l’on y croit ou pas, là n’est pas la question, quand on lit un roman mettant en scène un prêtre exorciste, et bien, on croit en ce qu’il fait. Et Requiem conforte ce que je pensais déjà : dans la majorité des affaires qui requièrent sa profession, le démon est absent, l’homme est responsable de ce qui se passe. Mais qui aurait pu pousser une adolescente à se suicider dans ce qui a ressemblé à une crise de délire mystique ? Surtout, les morts succèdent aux morts, toutes plus sanglantes les unes que les autres, et cela commence à faire beaucoup pour le prestigieux établissement catholique dans lequel, bizarrement, tous étaient scolarisés. Requiem se retrouve alors à frayer, ou plutôt à rentrer dans le lard de quelques ecclésiastiques du cru, et il en est des gratinés, dont le directeur de ce prestigieux établissement qui, bizarrement, ne supporte pas, mais alors pas du tout la présence de Requiem dans ses murs. Il a déjà eu assez à faire avec un professeur excentrique, dissident, qui a curieusement disparu sans laisser la moindre explication – bien sûr, Requiem cherche tout de suite un lien possible entre cette disparition et l’affaire qu’il doit résoudre.
Premier pas : la présence de drogue dans l’établissement, dont l’ingestion pourrait expliquer certains comportements dévastateurs. Second pas : Requiem devient professeur dans l’établissement, à la demande de l’évêque, un personnage charmant et excentrique. Il n’est pas aussi hors norme que Requiem, mais il est le seul ecclésiastique que j’ai trouvé attachant dans ce petit monde particulièrement étriqué. Je le dis, je le répète à chaque fois que j’écris une analyse d’un roman mettant en scène Estéban Lehydeux, certains croyants oublient le commandement le plus important : « aimez-vous les uns les autres ». Quand je vois le mal que certains catholiques extrémistes – extrêmement rigides – peuvent faire aux autres, je me dis qu’ils n’ont rien compris, ou qu’ils ne s’aiment pas beaucoup eux-mêmes.
Heureusement, au milieu de cette enquête particulièrement glauque et sanglante, il reste l’humour de Requiem, et la présence de Cécile. Un peu de douceur dans un monde d’esprits étriqués.
Auteur : Stanislas Petrosky
Edition : Lajouanie
Nombre de pages : 202 pages
Présentation de l’éditeur :
Requiem, votre curé préféré est de retour à… Dunkerque et en plein carnaval ! Pour une séance d’exorcisme. Notre héros, hors norme, est, il faut l’avouer, un peu étonné par cette divine mission. Non pas qu’il ne croie pas au démon, c’est quand même un petit peu son boulot, mais il se méfie, c’est tout. Il faut dire que les festivités donnent lieu à de sacrées fiestas mais aussi à quelques curieux décès. Des lycéens meurent les uns après les autres après avoir ingurgité des bonbons aux saveurs bien peu catholiques. Requiem réussira-t-il à démanteler ce trafic de «Licorne» et à sauver le carnaval ?
Mon avis :
L’affaire qui avait mené Estéban Lehydeux au Havre n’en finit pas d’en finir, et elle a amené son ami Régis à Dunkerque, pour terminer de démanteler le réseau néo-nazi mis à jour dans notre belle Normandie. Et Requiem, me direz-vous ? Lui se trouve à Dunkerque pour mener à bien son travail, celui que l’on avait quasiment perdu de vue dans les deux premiers opus : pratiquer un exorcisme. Hélas, il arrive trop tard, la jeune fille est morte, suicidée.
Seulement, Requiem connaît son métier. Que l’on y croit ou pas, là n’est pas la question, quand on lit un roman mettant en scène un prêtre exorciste, et bien, on croit en ce qu’il fait. Et Requiem conforte ce que je pensais déjà : dans la majorité des affaires qui requièrent sa profession, le démon est absent, l’homme est responsable de ce qui se passe. Mais qui aurait pu pousser une adolescente à se suicider dans ce qui a ressemblé à une crise de délire mystique ? Surtout, les morts succèdent aux morts, toutes plus sanglantes les unes que les autres, et cela commence à faire beaucoup pour le prestigieux établissement catholique dans lequel, bizarrement, tous étaient scolarisés. Requiem se retrouve alors à frayer, ou plutôt à rentrer dans le lard de quelques ecclésiastiques du cru, et il en est des gratinés, dont le directeur de ce prestigieux établissement qui, bizarrement, ne supporte pas, mais alors pas du tout la présence de Requiem dans ses murs. Il a déjà eu assez à faire avec un professeur excentrique, dissident, qui a curieusement disparu sans laisser la moindre explication – bien sûr, Requiem cherche tout de suite un lien possible entre cette disparition et l’affaire qu’il doit résoudre.
Premier pas : la présence de drogue dans l’établissement, dont l’ingestion pourrait expliquer certains comportements dévastateurs. Second pas : Requiem devient professeur dans l’établissement, à la demande de l’évêque, un personnage charmant et excentrique. Il n’est pas aussi hors norme que Requiem, mais il est le seul ecclésiastique que j’ai trouvé attachant dans ce petit monde particulièrement étriqué. Je le dis, je le répète à chaque fois que j’écris une analyse d’un roman mettant en scène Estéban Lehydeux, certains croyants oublient le commandement le plus important : « aimez-vous les uns les autres ». Quand je vois le mal que certains catholiques extrémistes – extrêmement rigides – peuvent faire aux autres, je me dis qu’ils n’ont rien compris, ou qu’ils ne s’aiment pas beaucoup eux-mêmes.
Heureusement, au milieu de cette enquête particulièrement glauque et sanglante, il reste l’humour de Requiem, et la présence de Cécile. Un peu de douceur dans un monde d’esprits étriqués.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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