[Olafsdottir, Audur Ava] Miss Islande
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[Olafsdottir, Audur Ava] Miss Islande
[Olafsdottir, Audur Ava] Miss Islande
[Olafsdottir, Audur Ava]
Miss Islande
Editions Zulma 5 septembre 2019
ISBN 978-2-84304-869-2
268 pages
Quatrième de couverture
Islande, 1963 – cent quatre-vingt mille habitants à peine, un prix Nobel de littérature, une base américaine, deux avions transatlantiques, voilà pour le décor. Hekla, vingt et un ans, emballe quelques affaires, sa machine à écrire, laisse derrière elle la ferme de ses parents et prend le car pour Reykjavík avec quatre manuscrits au fond de sa valise. Il est temps pour elle d’accomplir son destin : elle sera écrivain.
Avec son prénom de volcan, Hekla bouillonne d’énergie créatrice, entraînant avec elle Ísey, l’amie d’enfance qui s’évade par les mots – ceux qu’on dit et ceux qu’on ne dit pas –, et son cher Jón John, qui rêve de stylisme entre deux campagnes de pêche…
Miss Islande est le roman, féministe et insolent, de ces pionniers qui ne tiennent pas dans les cases. Un magnifique roman sur la liberté, la création et l’accomplissement.
Mon avis
Arrivée dans la capitale,Hekla s’installe chez son ami Jon, ils se soutiennent l’un et l’autre car aucun des deux ne trouve sa place dans la société islandaise, elle parce qu’elle est une femme qui aimerait faire éditer ses poésies et son roman, lui souffre de son homosexualité, son rêve serait de travailler dans un théâtre pour créer des costumes de scène, Isey amie de Hekla, la soutient dans sa lutte pour se faire connaître. Isey qui commence à prendre conscience de son mode de vie, ressent aussi des besoins d’écrire, elle écrit dans son journal intime mais elle est obligée de le cacher à son mari qui ne l’approuverait pas. C’est toujours l’époque d’un monde conservateur et l’auteure dans ce très beau roman nous fait ressentir le désir des personnages, s’accrocher à ses rêves en dépit de tout, tenter d’être libres et vivre selon son choix. Dans ce roman, c’ est l’amitié qui est le lien qui pourrait les amener au bout de leurs rêves, tenter d’être libres et s’accomplir en suivant leurs choix. Un roman de toute beauté, un petit bijou de littérature écrit avec finesse ou l’art est un échappatoire et crée une atmosphère légère pour illustrer le courage et la volonté. Un gros coup de coeur 5/5
Miss Islande
Editions Zulma 5 septembre 2019
ISBN 978-2-84304-869-2
268 pages
Quatrième de couverture
Islande, 1963 – cent quatre-vingt mille habitants à peine, un prix Nobel de littérature, une base américaine, deux avions transatlantiques, voilà pour le décor. Hekla, vingt et un ans, emballe quelques affaires, sa machine à écrire, laisse derrière elle la ferme de ses parents et prend le car pour Reykjavík avec quatre manuscrits au fond de sa valise. Il est temps pour elle d’accomplir son destin : elle sera écrivain.
Avec son prénom de volcan, Hekla bouillonne d’énergie créatrice, entraînant avec elle Ísey, l’amie d’enfance qui s’évade par les mots – ceux qu’on dit et ceux qu’on ne dit pas –, et son cher Jón John, qui rêve de stylisme entre deux campagnes de pêche…
Miss Islande est le roman, féministe et insolent, de ces pionniers qui ne tiennent pas dans les cases. Un magnifique roman sur la liberté, la création et l’accomplissement.
Mon avis
Arrivée dans la capitale,Hekla s’installe chez son ami Jon, ils se soutiennent l’un et l’autre car aucun des deux ne trouve sa place dans la société islandaise, elle parce qu’elle est une femme qui aimerait faire éditer ses poésies et son roman, lui souffre de son homosexualité, son rêve serait de travailler dans un théâtre pour créer des costumes de scène, Isey amie de Hekla, la soutient dans sa lutte pour se faire connaître. Isey qui commence à prendre conscience de son mode de vie, ressent aussi des besoins d’écrire, elle écrit dans son journal intime mais elle est obligée de le cacher à son mari qui ne l’approuverait pas. C’est toujours l’époque d’un monde conservateur et l’auteure dans ce très beau roman nous fait ressentir le désir des personnages, s’accrocher à ses rêves en dépit de tout, tenter d’être libres et vivre selon son choix. Dans ce roman, c’ est l’amitié qui est le lien qui pourrait les amener au bout de leurs rêves, tenter d’être libres et s’accomplir en suivant leurs choix. Un roman de toute beauté, un petit bijou de littérature écrit avec finesse ou l’art est un échappatoire et crée une atmosphère légère pour illustrer le courage et la volonté. Un gros coup de coeur 5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Olafsdottir, Audur Ava] Miss Islande
Hekla a vingt ans, du talent, et ne rêve que d’écrire. Née en 1945 dans une Islande patriarcale et conservatrice, la jeune femme aura besoin de tout le tempérament suggéré par son prénom, choisi d’après un volcan de son pays, pour s’extraire de la gangue dans laquelle sa vie menace de s’enliser. L’impulsion nécessaire viendra de son ami d’enfance, un homosexuel qui ne trouve pas non plus sa place dans la société de l‘époque.
A travers Hekla et son ami Jon John, l’auteur pose la question du droit à être soi-même, de l’ouverture à la différence, et de la liberté de faire ses propres choix. Racisme – dans les années soixante, l’Islande s’est opposée à la présence de noirs sur la base américaine installée sur place –, sexisme, homophobie, sont trois thèmes que le livre évoque avec pudeur, loin du cynisme parfois cru des Fureurs invisibles du coeur de John Boyne, auquel on pense d’autant plus facilement qu’Islande et Irlande opèrent déjà un phonétique et insulaire rapprochement entre les deux romans. En Irlande, l’histoire de John Boyne est marquée par la forte imprégnation catholique du pays, en Islande, celle d’Olafsdottir fait une large place à l’âpreté du climat, aux rudes splendeurs de la nature, et à des références culturelles dépaysantes pour les non-autochtones.
Les aspirations littéraires d’Hekla et de son amie Ivey sont aussi émouvantes les unes que les autres : tandis que la seconde s’escrime tant bien que mal à voler des moments d’écriture à une existence par ailleurs conforme à celle dévolue aux femmes d’alors, rythmée par d’incessantes maternités, la première ose le non-conformisme et la rupture totale avec son monde, sacrifiant tout pour que son œuvre puisse être publiée, fut-ce en ayant recours à des pseudos masculins ou à des prête-noms.
Hommage à l’écriture, protestation contre les préjugés sexistes et immersion dans la société islandaise, ce roman exprime en douceur, et avec beaucoup de tendresse pour ses personnages, un engagement féministe résultant, on s’en doute, des propres et injustes difficultés de l’auteur à trouver sa place dans le monde littéraire masculin islandais. (4/5)
A travers Hekla et son ami Jon John, l’auteur pose la question du droit à être soi-même, de l’ouverture à la différence, et de la liberté de faire ses propres choix. Racisme – dans les années soixante, l’Islande s’est opposée à la présence de noirs sur la base américaine installée sur place –, sexisme, homophobie, sont trois thèmes que le livre évoque avec pudeur, loin du cynisme parfois cru des Fureurs invisibles du coeur de John Boyne, auquel on pense d’autant plus facilement qu’Islande et Irlande opèrent déjà un phonétique et insulaire rapprochement entre les deux romans. En Irlande, l’histoire de John Boyne est marquée par la forte imprégnation catholique du pays, en Islande, celle d’Olafsdottir fait une large place à l’âpreté du climat, aux rudes splendeurs de la nature, et à des références culturelles dépaysantes pour les non-autochtones.
Les aspirations littéraires d’Hekla et de son amie Ivey sont aussi émouvantes les unes que les autres : tandis que la seconde s’escrime tant bien que mal à voler des moments d’écriture à une existence par ailleurs conforme à celle dévolue aux femmes d’alors, rythmée par d’incessantes maternités, la première ose le non-conformisme et la rupture totale avec son monde, sacrifiant tout pour que son œuvre puisse être publiée, fut-ce en ayant recours à des pseudos masculins ou à des prête-noms.
Hommage à l’écriture, protestation contre les préjugés sexistes et immersion dans la société islandaise, ce roman exprime en douceur, et avec beaucoup de tendresse pour ses personnages, un engagement féministe résultant, on s’en doute, des propres et injustes difficultés de l’auteur à trouver sa place dans le monde littéraire masculin islandais. (4/5)
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