[Senabre, Eric] La seizième clé
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[Senabre, Eric] La seizième clé
Titre : La seizième clé
Auteur : Eric Senabre
Edition : Didier Jeunesse
Nombre de pages : 214 pages
Présentation de l’éditeur :
Dans l’immense manoir d’Hemyock, la vie d’Oswald est plutôt confortable : tout un personnel lui est dévoué pour qu’il développe ses talents de jeune prodige. Une étrange maladie lui interdirait tout contact avec l’extérieur : aussi ne connaît-il ni ses parents, ni le monde qui entoure la propriété. Mais à l’approche de ses 16 ans, le garçon s’interroge de plus en plus sur les zones d’ombre que compte son existence.
Venue de nulle part, une jeune fille le contacte secrètement et l’incite à fuir avec elle. Mais comment sortir de ces murs ? Devant eux, le mystère est bien plus grand qu’ils ne l’imaginent…
Mon avis :
Il n’est pas un peu insupportable, Oswald ? Il faut dire que tous se plient à ses caprices, qui lui permettent de développer son rare talent pour la poésie, talent qui le pousse à inventer une langue afin de mieux servir sa prosodie. Il a tout de même de légers soucis, Oswald : des criss de migraine très douloureuses, des malaises, et parfois, l’impression que des événements lui échappent. Il faut dire aussi que sa vie est plutôt curieuse : il a des professeurs, un personnel entièrement dévoué à son service, mais aucun camarade de son âge. Autre fait caractéristique : à chaque anniversaire, il est soumis à une cérémonie des clefs, à laquelle succède, invariablement, un malaise assez important. Beaucoup de mystère donc, pour un adolescent qui ne manque pas de curiosité.
Puis, un jour paf ! l’accident, la mouche dans le lait : un instrument oublié dans sa chambre lui permet de soulever un léger pan du mystère, et une rencontre étonnante lui éclaire encore plus l’esprit – mais pas forcément celui du lecteur.
Oui, c’est une intrigue complexe que nous présente ce roman, jouant sur le temps et sur l’espace. Je ne dis pas qu’elle n’est pas facile à suivre, je dis simplement qu’il faut être bien accroché pour suivre les distorsions et les télescopages dont l’auteur sait si bien jouer, les intégrations et les absorptions aussi. Il faut l’être aussi pour comprendre les enjeux du roman, qui nous montrent jusqu’où l’on peut aller au nom de la science, et de ses intérêts personnels. Si je peux comprendre que l’on s’acharne pour sauver une personne que l’on aime, je ne comprends pas nécessairement que l’on entraîne avec soi des dizaines d’autres personnes, et tant pis pour les dégâts sur elle.
Fait intéressant, les arts sont montrés comme étant aussi importants que les sciences, quoi qu’en pensent certains esprits chagrins.
La seizième clé est un roman virtuose, très réussi.
Auteur : Eric Senabre
Edition : Didier Jeunesse
Nombre de pages : 214 pages
Présentation de l’éditeur :
Dans l’immense manoir d’Hemyock, la vie d’Oswald est plutôt confortable : tout un personnel lui est dévoué pour qu’il développe ses talents de jeune prodige. Une étrange maladie lui interdirait tout contact avec l’extérieur : aussi ne connaît-il ni ses parents, ni le monde qui entoure la propriété. Mais à l’approche de ses 16 ans, le garçon s’interroge de plus en plus sur les zones d’ombre que compte son existence.
Venue de nulle part, une jeune fille le contacte secrètement et l’incite à fuir avec elle. Mais comment sortir de ces murs ? Devant eux, le mystère est bien plus grand qu’ils ne l’imaginent…
Mon avis :
Il n’est pas un peu insupportable, Oswald ? Il faut dire que tous se plient à ses caprices, qui lui permettent de développer son rare talent pour la poésie, talent qui le pousse à inventer une langue afin de mieux servir sa prosodie. Il a tout de même de légers soucis, Oswald : des criss de migraine très douloureuses, des malaises, et parfois, l’impression que des événements lui échappent. Il faut dire aussi que sa vie est plutôt curieuse : il a des professeurs, un personnel entièrement dévoué à son service, mais aucun camarade de son âge. Autre fait caractéristique : à chaque anniversaire, il est soumis à une cérémonie des clefs, à laquelle succède, invariablement, un malaise assez important. Beaucoup de mystère donc, pour un adolescent qui ne manque pas de curiosité.
Puis, un jour paf ! l’accident, la mouche dans le lait : un instrument oublié dans sa chambre lui permet de soulever un léger pan du mystère, et une rencontre étonnante lui éclaire encore plus l’esprit – mais pas forcément celui du lecteur.
Oui, c’est une intrigue complexe que nous présente ce roman, jouant sur le temps et sur l’espace. Je ne dis pas qu’elle n’est pas facile à suivre, je dis simplement qu’il faut être bien accroché pour suivre les distorsions et les télescopages dont l’auteur sait si bien jouer, les intégrations et les absorptions aussi. Il faut l’être aussi pour comprendre les enjeux du roman, qui nous montrent jusqu’où l’on peut aller au nom de la science, et de ses intérêts personnels. Si je peux comprendre que l’on s’acharne pour sauver une personne que l’on aime, je ne comprends pas nécessairement que l’on entraîne avec soi des dizaines d’autres personnes, et tant pis pour les dégâts sur elle.
Fait intéressant, les arts sont montrés comme étant aussi importants que les sciences, quoi qu’en pensent certains esprits chagrins.
La seizième clé est un roman virtuose, très réussi.
Sharon- Modérateur
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Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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