[Joye, Pascale] Ce qu'il restera de nous
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Qu'avez-vous pensé de ce livre ?
[Joye, Pascale] Ce qu'il restera de nous
Une fois que l’humain disparaît, que reste-t-il ?
Année de parution : 2019
Nombre de pages : 155
ISBN : 979-10-262-3175-2
Editions : Autoédition - Librinova
Résumé (quatrième de couverture) :
« « Sait-on jamais ce qu’il restera de nous ? Des vestiges écarlates, l’amour et la honte à la fois, le remords qui commence là où s’amenuise la passion. Vivre avec la simple idée qu’une fois les corps éteints, il ne subsistera peut-être rien de ce qui a tant bouleversé, quelle déconvenue. »
Lorsque l’avocat Mathieu Berger reçoit la visite de Margaux Delore, il est loin de se douter qu’il ne s’agit pas d’une cliente comme les autres. La jeune femme est venue lui remettre un dernier message de sa mère, Clémence Madigan, décédée d’un cancer deux mois auparavant. Se sachant condamnée à bref délai, Clémence a profité du temps qui lui était imparti pour un dernier voyage intérieur et elle a choisi l’écriture pour laisser quelques vestiges à ceux qu’elle a aimés. Sa famille, bien sûr, déchirée plusieurs années auparavant par un drame dont personne ne sortira indemne, mais aussi Mathieu, sa part d’ombre et de lumière à la fois. Une histoire d’amour aussi intense que déraisonnable – de celles qui restent en filigrane de toute une vie et où la douleur de la chute est à la mesure du bonheur éprouvé. »
Quelques mots sur L’auteure :
Je suis née à Liège en 1971 et je suis maman de trois grands enfants. Titulaire d’un Master en langues et littératures germaniques, je suis professeur d’anglais et de néerlandais dans l’enseignement secondaire supérieur. Passionnée de lecture et d’écriture depuis toujours, j’ai commencé à écrire des nouvelles à l’adolescence et j’ai eu la chance de remporter un concours de dissertation française à l’âge de dix-huit ans. Les années suivantes ont été consacrées à mes études littéraires et à l’éducation de mes enfants et je n’ai plus pris le temps d’écrire, tout en continuant à lire assidûment.
J’ai créé un blog de chroniques littéraires en 2017, Pascale Bookine. Les échanges chaleureux avec auteurs et lecteurs m’ont donné l’envie de mener à bien un projet d’écriture plus personnel et plus abouti. « Ce qu’il restera de nous » est mon premier roman. [Source_Auteure_Librinova]
Maintenant, place au livre !
Une fois que l’humain disparaît, que reste-t-il ?
Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, c’est une des réponses que convoite Clémence grâce à son auteure, Pascale Joye, dans « Ce qu’il restera de nous ».
En effet, c’est un roman poétique, avec des choses dures et réelles de la vie… Un amour, une passion, la raison, le cœur, le corps, la tête et quoi d’autres ?
Margaux Delore va rencontrer Mathieu Berger, un avocat de renom. Mais ce n’est pas pour ses talents juridiques qu’elle vient, mais pour lui transmettre une lettre. Pas n’importe laquelle, celle de sa mère… Margaux se retire alors et laisse la place à Mathieu de pouvoir découvrir cette déposition. Un cœur qui se livre pendant le combat. Un cœur qui s’ouvre. Une femme qui laisse derrière elle un écho.
Un jeune homme, Thomas, qui a du mal avec son identité sexuelle. Une femme désorientée et perdue dans son couple, dans cet ersatz qui subsiste pour sauver les apparences, mais…
Tantôt dans les mots, les phrases d’une lettre, tantôt dans la vie d’un être… On virevolte de l’un à l’autre, on prend les choses comme elle vienne. A-t-on vraiment le choix ?
Doit-on attendre de déposer les armes pour pouvoir ouvrir son cœur ? Mais que restera-t-il après nous ? De notre passage sur terre ? De notre vie, de notre esprit, de nos ailes, de nos actes et surtout de nos conséquences…
Un roman fort, très fort ! On est placé en tant que lecteur dans un état bizarre ! C’est beau et majestueux, mais en même temps difficile et noir. C’est là, toute la complexité de la vie. Pascale Joye a réussi avec une écriture douce, fluide et poétique à mettre des mots papillons. Oui, vous savez ces mots, qui, d’un battement d’aile peut entrainer un tsunami à l’autre bout du monde…
C’est envoûtant de par les émotions, c’est addictif de par la couleur des mots et des phrases. Une histoire sacrément captivante ! Un style beau et propre.
Ce livre est une très belle histoire qui nous permet de se regarder et de regarder en arrière. De se repositionner sur nous-même et ceux qui nous entourent. De très belles tournures et une musique qui nous entraîne d’une chanson à une autre, d’une époque à une autre, d’un environnement à un autre… Un véritable voyage humain.
Alors je ne vous cache pas, qu’en effet, à mon humble avis, certains passages sur les êtres présents pourraient être un peu plus rond, un peu plus « vivant », déballer les choses comme elles sont. Mais malgré tout, ça passe bien, je ne fais que du pinaillage. Je m’attendais à un petit peu plus, de ce côté-là, mais du coup donne ce goût de reviens-y En même temps, cela me permettra de discuter avec Pascale et d’en savoir un peu plus, n’est-il pas ?
Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous invite à découvrir la plume poétique de Pascale Joye dans « Ce qu’il restera de nous ». C’est une ode à la vie. Un roman particulier, envoûtant et hypnotique. Une fois la dernière page tournée, le cœur au bord des lèvres, vous vous demanderez…
Eiger- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 2566
Localisation : 47
Date d'inscription : 16/02/2016
Re: [Joye, Pascale] Ce qu'il restera de nous
Je ne partage pas du tout cet avis.
J'ai trouvé ce roman plein de banalités et, même si quelques passages sont en effet bien écrits, cela ne le sauve pas.
Comment peut-on en si peu de pages (130 en format Kindle) insérer autant de références, qui sont d'ailleurs citées à la fin de l'ouvrage ?
Littérature : 13
Plus deux petits emprunts en catimini, très dérangeants.
P 73 "Parce que c'était elle et parce que c'était lui" qui fait beaucoup penser à la phrase de Montaigne.
p 77 "Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus forts" empruntée à Nietzsche.
Cinéma : 1 mais qui revient deux fois
Musique : 15 plus une oubliée dans la liste, à savoir la chanson "Dites-moi" de Michel Jonasz (p 39 "Qu'il était doux de me dire, enfin, que tu étais parti pour d'autres que moi et non à cause de moi")
Cela démontre soit un besoin de faire étalage de sa culture, soit un manque cruel d'imagination.
Bref, bien déçue d'avoir acheté ce livre.
J'ai trouvé ce roman plein de banalités et, même si quelques passages sont en effet bien écrits, cela ne le sauve pas.
Comment peut-on en si peu de pages (130 en format Kindle) insérer autant de références, qui sont d'ailleurs citées à la fin de l'ouvrage ?
Littérature : 13
Plus deux petits emprunts en catimini, très dérangeants.
P 73 "Parce que c'était elle et parce que c'était lui" qui fait beaucoup penser à la phrase de Montaigne.
p 77 "Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus forts" empruntée à Nietzsche.
Cinéma : 1 mais qui revient deux fois
Musique : 15 plus une oubliée dans la liste, à savoir la chanson "Dites-moi" de Michel Jonasz (p 39 "Qu'il était doux de me dire, enfin, que tu étais parti pour d'autres que moi et non à cause de moi")
Cela démontre soit un besoin de faire étalage de sa culture, soit un manque cruel d'imagination.
Bref, bien déçue d'avoir acheté ce livre.
Dulcie- Grand expert du forum
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Nombre de messages : 1081
Age : 68
Localisation : Pyrénées Orientales
Genre littéraire préféré : Roman historique
Date d'inscription : 10/01/2023
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