[Simonay, Bernard] Les Enfants de l'Atlantide - Tome 2: L'archipel du Soleil
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[Simonay, Bernard] Les Enfants de l'Atlantide - Tome 2: L'archipel du Soleil
Editions du Rocher
Collection Points Fantasy
Nombre de pages : 494
Quatrième de couverture
La sensation de froid disparut. Il perdit la notion du temps. Peu à peu, une foule d'images jaillirent du néant.
Au cours d'une transe hypnotique, Jehn recouvre brutalement la mémoire : jadis, il fut Astyan le Titan - l'un des princes tou-puissants qui créèrent l'Atlantide. De brûlantes questions le hantent.
Q'est-il advenu de la civilisation fabuleuse qu'il a aidé à bâtir?
Qui étaient ses ennemis, les redoutables Serpents?
Et où se cache Anéa, sa compagne de toujours?
Mon avis
Avant de vous lancer dans ce livre réfléchissez-y à deux fois.
En ce qui concerne ce qui m'a déplu: descriptions très longues de la vie des atlantes, et parfois l'impression d'un mélange invraisemblable de différents éléments. Ce qui m'a également un peu énervée, c'est cet 'Amour Universel', ce lien qui unit les Titans Astyan et Anéa. On a compris qu'ils étaient inséparables, pas la peine de le dire à chaque fois qu'ils sont mentionnés (et ils le sont souvents, puisque c'est eux que nous suivons tout au long du livre). Ces éléments ne sont pas si nombreux, mais peuvent convaincre les moins patients, où les moins intéressés par ce qu'aurait été une possible vie en Atlantide, de baisser les bras et d'abandonner cette lecture...
J'ai tenu bon, parce que je dois dire que les descriptions de la vie ne me gênaient pas au début. Mais quand il y en a 20 pages qui se suivent, sans véritables action entre, wouaw, c'est dur. Je pense que l'auteur aurait peut-être dû essayer de disperser un peu ses anecdotes, qui sont en elles-mêmes intéressantes.
Le livre se présente en réalité comme une sorte de flash-back immense. Jehn, chasseur et fils du chef de sa tribu a tout perdu lors du premier tome. Enfin, pas tout. Il a rencontré une médium, qui lui a redonné une mémoire assez fragmentaire : son vrai nom, Astyan, des visions de ce qu'avait été sa ville et surtout la confirmation de l'absence de sa compagne de toujours, Anéa. Pour retrouver certaines réponses, il s'isole et se plonge dans ses souvenirs grâce à une sorte de transe. Et la transe occupe l'espace de tout le livre, on ne retrouve Jehn-Astyan qu'à la fin. Au moins, il n'y a pas de confusion!
On assiste alors à la naissance des demis-dieux que sont les Titans, leur parcours pour parvenir aux dieux (ils doivent surmonter les épreuves) leurs pères. Fort de leur mission de répendre l'amour universel, l'égalité entre tous les hommes et SURTOUT de donner, au fur et à mesure, la CONSCIENCE à l'humain, ils s'en vont bâtir des villes merveilleuses grâce à leurs pouvoirs (ils peuvent agir sur la matière et savent instinctivement que faire dans beaucoup de situation)... Jusqu'au jour où, 6 milles ans plus tard...
Enfin bref, c'est là que ça devient intéressant. Des ennemis se sont formés dans se monde parfait. Et le mot guerre va alors prendre tout son sens. Les humains vont faire l'expérience de cette chose horrible. Mais qui va cependant les faire grandir. En les laissant dans un état de bonté, d'amour (limite de béatitude), les Titans les ont laissé dans un monde d'enfant... J'ai aimé cet aspect. Le fait que les Titans fassent des erreurs. Qu'ils comprennent qu'on ne peut protéger infiniment l'homme de sa soif de connaissance, de son besoin de faire l'expérience des choses.
Dans la dernière partie du livre, on suit simultanément plusieurs personnages (lieux de combats), ce qui fait du bien, maintient l'intérêt, et permet un peu de suspens.
Ce qui m'a plu également (quoique intriguée au début, je me suis demandée si c'était fait exprès où juste une référence), c'était la reprise d'éléments mythologiques qu'ils soient grecs, romains, slaves, aztèques, égyptiens,... Les 10 Titans ont des noms assez équivoques: Kronos et Rhéa, Maerl (Merlin) et Vivyan, Ocyaan et Thétis,...
Dans le même esprit, on voit l'humanité entré dans un autre âge, fini celui où tout était beauté, amour, perfection... Ca m'a fait pensé à un mythe grec que j'avais lu (et oui, je suis une fan de mythologie ): celui du passage pour l'homme par trois âge avant d'atteindre celui du fer: l'âge d'or, l'âge d'argent et celui du bronze. Bien-sûr ici, on passe de l'âge d'or directement à celui du fer, mais la logique est la même, enfin, il me semble.
Quant à la fin, on est replongé dans une série de question. Quand il se réveille Jehn-Astyan veut partir sur son île, Poséidonia (l'Atlantide est constitué de 7 îles)...Mais les trouvera-t-il? Et sa compagne, Anéa? Qu'est-elle devenue? On ne le sait toujours pas.
Je suis donc partagée en ce qui concerne ce tome. Je continuerai, j'ai trouvé l'approche de l'auteur intéressante, et j'ai très envie de savoir ce qui va se produire. Dommage en ce qui concerne ces longues descriptions, et certaines répétitions (vocabulaire surtout).
Invité- Invité
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