[Nordbo, Mads Peder] La fille sans peau

[Nordbo, Mads Peder]
La fille sans peau
Actes Sud/Actes Noir 8 janvier 2020
ISBN 978 2 330 13058 9
279 pages
Quatrième de couverture
Nuuk, Groenland, 2014. Une découverte sensationnelle fait frémir la petite communauté : le corps d’un viking est extrait de la glace, en parfait état de conservation. Mais le lendemain, le cadavre a disparu et on retrouve l’agent de police qui montait la garde nu et éviscéré comme un poisson. L’épouvantable procédé résonne funestement avec des affaires de meurtres non élucidées vieilles de plus de quarante ans. À l’époque, les victimes étaient toutes des hommes soupçonnés d’abus sexuels sur leurs filles. Le journaliste Matthew Cage et la chasseuse de phoques Tupaarnaq vont s’associer pour tenter de faire la lumière sur ce dont personne n’a envie de parler. Et à Nuuk, les secrets les plus tordus sont les mieux préservés, comme figés dans la glace par un pergélisol impitoyable.

Mon avis
Sur les faits criminels décrits dans ce roman, je n’entrerai pas dans les détails, la quatrième de couverture nous en faisant découvrir l’atmosphère. Mais je dois avouer que c’est un bon polar nordique qui nous plonge dans un monde hostile avec des chapitres alternant entre présent et passé, (1973 et 2014) des rebondissements s’enchaînant, bref une enquête bien menée, cependant j’ai dû souvent relire certains passages car je m’emmêlait avec certains faits et surtout les noms des personnages. Ceci dit c’est tout de même un roman complexe et violent avec des éviscérations et du sang, mais pourquoi après cesc crimes horribles après de décennies ? Cela dans un climat de glace et les coutumes du Groenland, une intrigue qui nous oblige à lire jusqu’à la fin avec certains personnages attachants….4,5/5

Un passage lu dans le roman
Celles qui ont été abusées resteront des petites filles solitaires et méfiantes jusqu'à leur mort. Jamais elles ne surmonteront la douleur d'avoir été trahies par ceux qui devaient les protéger. Elles en souffrent tous les jours et leur souffrance n'est pas moins grande qu'à l'époque où elles s'endormaient chaque nuit en pleurant.