[Levasseur, Marjorie] Nos peines indicibles
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[Levasseur, Marjorie] Nos peines indicibles
Année de parution : 2020
Nombre de pages : 312
ISBN : 978-2-491075040
Editions : autoédition
***Résumé (quatrième de couverture) :***
« Il est des blessures qu’on préfère taire parce que trop douloureuses, des silences qui se font assourdissants et des fossés qui se creusent pour devenir des abîmes…
Léna était une adolescente qui avait tout pour être heureuse… en apparence. Une apparence qu’elle a voulu conserver pour sa mère, ses amis, jusqu’à ce que sa peine devienne si insupportable qu’elle ne puisse plus faire semblant et finisse par commettre l’irréparable.
Agathe est infirmière scolaire et vient de s’installer à Grenoble avec sa fille pour prendre un nouveau départ, panser ses plaies et oublier la fin désastreuse de son mariage avec Thomas.
En arrivant dans le lycée où a eu lieu le drame, la jeune femme ignore totalement dans quelle mesure son existence s’en trouvera bouleversée. De surprises en déceptions, de rencontres en révélations, rien ne sera plus jamais pareil.
Pour Agathe, comme pour les proches de Léna, il y aura un AVANT et un APRÈS… »
***Quelques mots sur L’auteure : ***
Marjorie Levasseur est une auteure auto-éditée française, née à Nevers. Grande bibliophage devant l'éternel, c'est à force de lectures et grâce aux situations qu'elle a rencontrées dans son ancien travail qu'elle s'est décidée à écrire son premier récit. Elle aime à dire que ses romans sont des tranches de vie dans lesquelles les personnages apprennent à surmonter les épreuves pour en ressortir grandis, mais toujours parce qu'une rencontre, peu importe sa nature, va tout remettre en question et leur permettre d'avancer. Malgré des thèmes sérieux abordés, elle essaie toujours de faire passer un message positif dans ses écrits, une dose d'espoir, et les liens intergénérationnels y sont très présents. [Source_Auteure]
***Maintenant, place au livre !***
Quand les peines sont trop grandes et que les non-dits sont trop lourds...
Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous embarque dans un tourbillon d'émotions, de jeunesse, de vie et de sentiments ! Glamour et claque dans la ganache ! Ça vous tente ?
J'adore !
Dans un lycée grenoblois, où tout semble paisible, se présentent des âmes écorchées par la vie.
Nous faisons la connaissance d’Agathe, cette jeune femme infirmière scolaire qui, après avoir passé une vie remplie d’amour à Lyon, dépose ses valises et celles de sa fille Lily, six ans, précipitamment, à Grenoble. Mais Agathe n’est pas au bout de ses peines !!! Oh non !
Son futur ex-mari, Thomas, ne s’affole pas pour signer les papiers du divorce, bien au contraire, il freine des quatre fers ! L’adaptation de Lily va-t-elle bien se passer, dans cette nouvelle ville ?
Elle découvre le jour de la rentrée scolaire que le directeur de l’établissement ne lui a pas tout dit ! Un événement dramatique s’est déroulé l’an passé, juste avant les grandes vacances. Et le décès de Léna a marqué Chloé, Lucas et Capucine.
Mais que s’est-il passé ? Pourquoi ces secrets de la part du directeur ? Pourquoi cet acte ?
On va suivre en parallèle, la vie de Chloé, de Lucas, Lily, Capucine, Thomas et Agathe avec beaucoup d’avidité ! Les non-dits, les ressentis et les réactions provoquent de petites blessures qui mises bout à bout se révèlent être de véritables écorchures.
On s’attache à cette femme, Agathe qui a à cœur son métier, le goût de la justice pour l’être humain, de sa protection et qui va tout faire pour mettre à jour les secrets qui détruisent la vie de ces adolescents et la mère de Léna. Mais pas que. Elle traverse un sacré champ de mines dans sa vie personnelle ! Comment va-t-elle arriver à sortir la tête de l'eau ?
J'ai adoré plonger dans cette histoire. Elle est émouvante à souhait, elle est vraie, pleine de malice, d'écorchures et des mots terribles parfois qui composent notre vie. Une sacrée leçon ! Marjorie Levasseur a le don de nous emporter avec elle, à la découverte de morceaux de vies qui s'entremêlent et qui avancent parfois dans la boue et qui finissent par trouver des solutions. Il y a des dommages, bien sûr, comme dans chaque vie. Néanmoins, avec résilience et abnégation, on arrive toujours à trouver une solution. Comme le dit l'adage, « seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ».
L'auteure nous embarque dans un roman choral fait de thèmes forts et difficiles. Mais la beauté de sa personnalité et de ses écrits est qu'elle arrive toujours à nous faire passer des messages positifs. C'est fort, très fort quand on découvre les sujets et grâce à sa plume addictive, envoûtante et pleine de suspense, on avance à une vitesse vertigineuse et salvatrice.
On vit pleinement et complètement les émotions et les sentiments de tous les personnages, qui paraissent nombreux au départ mais qui trouvent leur place et ont toute leur importance. Encore un coup de maître pour Marjorie, qui signe là un véritable page-turner. Bravo ma belle, je ne me lasserai décidément jamais de ton écriture et de tes histoire. Chapeau
Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, vous souhaitez passer un chouette moment ? Fait de bonheurs et de malheurs ? De belles valeurs et de principes bien ancrés ? Une belle plume et arrosé de messages positifs ? Alors n'hésitez pas une seconde à découvrir « Nos peines indicibles » de Marjorie Levasseur.
Eiger- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 2566
Localisation : 47
Date d'inscription : 16/02/2016
Re: [Levasseur, Marjorie] Nos peines indicibles
Je n’avais pas plongé dans un roman de Marjorie Levasseur - dont je suis complètement fan - depuis plus d’un an ! La faute à l’opération évidemment !
Avant même de commencer ma lecture, en ouvrant mon fichier, un frisson me parcourt. Marjorie arrive à m’emmener avec elle et à atteindre mon cœur à tous les coups ! Alors, malgré une histoire qui promet de la tristesse (oui, je sais, c’est subtil ^^), je me lance dans cette histoire en toute confiance. L’autrice prendra soin de ses personnages, de moi. J’en suis persuadée.
Dès les premières pages, nous sommes dans le vif du sujet. On va parler deuil et Marjorie ne fait pas traîner en longueur.
Un thème difficile, surtout quand il s’agit d’un enfant. Il faut parvenir à toucher et émouvoir sans tomber dans le pathos. Être sensible en gardant la distance nécessaire. Un exercice périlleux. Réussi brillamment. Notamment grâce à l’excellent travail réalisé sur les personnages. C’est, je crois, le gros point fort de Marjorie. Elle les rend toujours extrêmement vivants, humains dans toute leur complexité et leurs paradoxes. On parle souvent de personnages principaux et secondaires. Ici j’ai l’impression qu’ils sont tous aussi importants les uns que les autres. Bien sûr, j’ai mes petites préférences (Sacha, Thomas, Lilly... ). Les quitter a été difficile.
Bien entendu, de nombreux thèmes sont abordés, sans lien avec le deuil. La relation parents-ados, la séparation et... je n’en dirais pas plus pour ne pas divulgâcher votre lecture. J’ai été très touchée par les questionnements de Thomas concernant l’équilibre à trouver entre se protéger, écouter, rassurer et risquer de minimiser les choses. Ça me parle, je me suis posé ces mêmes questions dernièrement, sur un tout autre sujet.
J’ai particulièrement apprécié que l’autrice ne se contente pas d’aborder les répercussions du suicide de Léna uniquement sur ses parents. L’infirmière scolaire, ses amis et leurs parents... un acte d’une telle violence éclabousse forcément loin. Il marque, heurte, questionne. À l’aube de sa vie, comment peut-on en arriver là ? Et cette interrogation est traitée ici un peu comme une enquête, ce qui rend presque impossible de lâcher ce livre une fois commencé. Chaque réponse amène une nouvelle énigme.
Je l’ai lu en 48 h ! Et c’est un record pour moi depuis ma convalescence ! Il me doit du reste quelques heures de sommeil...
En résumé, un roman qui a fait couler quelques larmes, mais, grâce à la bienveillance de l’autrice, je n’en ressors pas déprimée, bien au contraire !
Je vote coup de
Avant même de commencer ma lecture, en ouvrant mon fichier, un frisson me parcourt. Marjorie arrive à m’emmener avec elle et à atteindre mon cœur à tous les coups ! Alors, malgré une histoire qui promet de la tristesse (oui, je sais, c’est subtil ^^), je me lance dans cette histoire en toute confiance. L’autrice prendra soin de ses personnages, de moi. J’en suis persuadée.
Dès les premières pages, nous sommes dans le vif du sujet. On va parler deuil et Marjorie ne fait pas traîner en longueur.
Un thème difficile, surtout quand il s’agit d’un enfant. Il faut parvenir à toucher et émouvoir sans tomber dans le pathos. Être sensible en gardant la distance nécessaire. Un exercice périlleux. Réussi brillamment. Notamment grâce à l’excellent travail réalisé sur les personnages. C’est, je crois, le gros point fort de Marjorie. Elle les rend toujours extrêmement vivants, humains dans toute leur complexité et leurs paradoxes. On parle souvent de personnages principaux et secondaires. Ici j’ai l’impression qu’ils sont tous aussi importants les uns que les autres. Bien sûr, j’ai mes petites préférences (Sacha, Thomas, Lilly... ). Les quitter a été difficile.
Bien entendu, de nombreux thèmes sont abordés, sans lien avec le deuil. La relation parents-ados, la séparation et... je n’en dirais pas plus pour ne pas divulgâcher votre lecture. J’ai été très touchée par les questionnements de Thomas concernant l’équilibre à trouver entre se protéger, écouter, rassurer et risquer de minimiser les choses. Ça me parle, je me suis posé ces mêmes questions dernièrement, sur un tout autre sujet.
J’ai particulièrement apprécié que l’autrice ne se contente pas d’aborder les répercussions du suicide de Léna uniquement sur ses parents. L’infirmière scolaire, ses amis et leurs parents... un acte d’une telle violence éclabousse forcément loin. Il marque, heurte, questionne. À l’aube de sa vie, comment peut-on en arriver là ? Et cette interrogation est traitée ici un peu comme une enquête, ce qui rend presque impossible de lâcher ce livre une fois commencé. Chaque réponse amène une nouvelle énigme.
Je l’ai lu en 48 h ! Et c’est un record pour moi depuis ma convalescence ! Il me doit du reste quelques heures de sommeil...
En résumé, un roman qui a fait couler quelques larmes, mais, grâce à la bienveillance de l’autrice, je n’en ressors pas déprimée, bien au contraire !
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