[Paye, Lucie] Les coeurs inquiets
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[Paye, Lucie] Les coeurs inquiets
Titre : Les coeurs inquiets
Auteur : Lucie PAYE
Editeur : Gallimard
Année de parution : 2020
Pages : 152
Présentation de l'éditeur :
«J’ai lutté, pour te retrouver, de toutes mes forces. L’espoir m’a fait vivre. Mille fois je me suis levée convaincue que ce serait aujourd’hui. Mille fois mon cœur a bondi en croyant t’apercevoir. Mille fois je me suis couchée en voulant croire que ce serait demain. Le jour où je te reverrais.»
Un jeune peintre voit apparaître sur ses toiles un visage étrangement familier. Ailleurs, une femme écrit une ultime lettre à son amour perdu. Ils ont en commun l’absence qui hante le quotidien, la compagnie tenace des fantômes du passé. Au fil d’un jeu de miroirs subtil, leurs quêtes vont se rejoindre.
Ce roman parle d’amour inconditionnel et d’exigence de vérité. De sa plume singulière, à la fois vive, limpide et poétique, Lucie Paye nous entraîne dès les premières pages vers une énigme poignante.
Un mot sur l'auteur :
Née à Paris en 1975, Lucie Paye vit aujourd'hui à Londres.
Avis :
Se sachant malade et en fin de vie, une femme écrit à son plus grand amour, disparu sans laisser de trace des décennies plus tôt, sans même qu’elle sache si ses lettres seront lues un jour. Un jeune peintre à la recherche d’inspiration voit la silhouette d’une femme inconnue mais familière s’insinuer sous son pinceau et revenir en leitmotiv de ses toiles. Quel est donc le lien entre ces deux personnages ?
Deux aspects m’ont beaucoup gênée dans cette histoire. Sur le fond, elle m’a parue assez peu vraisemblable : je n’ai pas été convaincue par cette disparition quasi sans recherches, par cette résignation si facile et par cette douleur si positivement vécue. Sur la forme, le versant épistolaire du roman m’a vite semblé tourner en rond autour du même message, indéfiniment reformulé pour faire tenir dans la longueur l’alternance des chapitres entre « elle » et « lui ».
Cela n’empêche pas la lecture d’être agréable. Le style est fluide. Le récit s’organise de façon à ménager un certain suspense entre surprise et fausse piste. Le thème de la peinture et de l’inspiration artistique est abordé d’une manière originale, et fait l’objet de quelques réflexions intéressantes. Surtout, il émane de cette histoire une certaine poésie qui vous tient sous son charme, et elle m’a permis de découvrir le tableau de Jan van Eyck intitulé Les Epoux Arnolfini.
Je referme donc ce livre sur une impression mitigée : charmée par la joliesse de son histoire bâtie sur une idée intéressante, je n’ai pu toutefois ressentir de véritable empathie pour son héroïne, trop peu crédible et pas assez consistante à mes yeux. La lecture est agréable, mais j’en attendais un peu plus. (3/5)
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