[Grossman, David] La vie joue avec moi
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[Grossman, David] La vie joue avec moi
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[Grossman, David]
La vie joue avec moi
Editions Seuil 15 octobre 2020
Quatrième de couverture
Elles sont trois : Véra, sa fille Nina, sa petite-fille Guili, soudées par les liens du sang et déchirées depuis des décennies par un terrible secret.
Le jour du quatre-vingt-dixième anniversaire de Véra, célébré avec faste au kibboutz, Guili, brûlant de mettre au jour l'histoire de sa famille, décide de tourner un film sur sa grand-mère. Et voici les trois femmes embarquées pour un long voyage vers la Croatie natale de Véra et ses lieux de souffrance. Pendant leur périple, celle-ci livre pour la première fois le récit de son existence.
Que s'est-il réellement passé, lorsqu'elle a été condamnée à trois ans de travaux forcés sur l'île-goulag de Goli Otok par la police secrète de Tito ? Et pourquoi, refusant de trahir la mémoire de son mari Milosz, exécuté comme espion stalinien, a-t-elle dû abandonner sa fille Nina, alors âgée de six ans, laquelle, jamais remise de la blessure, a abandonné plus tard sa propre fille, Guili ? C'est par la voix de cette dernière et l'écho de quelques autres que nous cheminons à rebours, sur les traces d'un destin tragique, à la croisée de ces moments de l'Histoire qui forcent les individus à faire des choix impossibles.
Mon avis
Dans ce roman, David Grossman sur fond d’une saga romanesque mêle des secrets familiaux aux tragédies historiques de la guerre 1940/45, il s’est inspiré d’Eva Panic Nahir pour créer le personnage de Véra, (Eva Panic-Nahir, une communiste yougoslave devenue kibboutznik, a choisi de défendre la réputation de son mari et d’être emprisonnée dans des conditions inhumaines, abandonnant sa petite fille) au cours du roman on apprend la raison de cet abandon. Et justement avec la voix de Véra, sa fille Nina et sa petite-fille Guili qui revenue dans sa famille après des années d’absence, pour réaliser un documentaire sur la vie de sa grand-mère. Les trois femmes partent pour un long voyage vers la Croatie natale de Véra, c’est lors de ce long périple que Véra livre le récit de son existence, à commencer par trois ans de condamnation de travaux forcés par la police secrète de Tito, elles partent non pas pour fuir la vérité mais au contraire la rechercher et comprendre ce qui entre elles a toujours été tu, mais la vérité n’est-elle pas dangereuse à révéler ? C’est au fil des révélations que l’auteur explore les rapports mère-fille mais aussi, enquête sur les goulags de Tito en Yougoslavie. Ce roman intense m’a fait ressentir un amour absolu engendrant la compassion et le pardon….
La vie joue avec moi
Editions Seuil 15 octobre 2020
Quatrième de couverture
Elles sont trois : Véra, sa fille Nina, sa petite-fille Guili, soudées par les liens du sang et déchirées depuis des décennies par un terrible secret.
Le jour du quatre-vingt-dixième anniversaire de Véra, célébré avec faste au kibboutz, Guili, brûlant de mettre au jour l'histoire de sa famille, décide de tourner un film sur sa grand-mère. Et voici les trois femmes embarquées pour un long voyage vers la Croatie natale de Véra et ses lieux de souffrance. Pendant leur périple, celle-ci livre pour la première fois le récit de son existence.
Que s'est-il réellement passé, lorsqu'elle a été condamnée à trois ans de travaux forcés sur l'île-goulag de Goli Otok par la police secrète de Tito ? Et pourquoi, refusant de trahir la mémoire de son mari Milosz, exécuté comme espion stalinien, a-t-elle dû abandonner sa fille Nina, alors âgée de six ans, laquelle, jamais remise de la blessure, a abandonné plus tard sa propre fille, Guili ? C'est par la voix de cette dernière et l'écho de quelques autres que nous cheminons à rebours, sur les traces d'un destin tragique, à la croisée de ces moments de l'Histoire qui forcent les individus à faire des choix impossibles.
Mon avis
Dans ce roman, David Grossman sur fond d’une saga romanesque mêle des secrets familiaux aux tragédies historiques de la guerre 1940/45, il s’est inspiré d’Eva Panic Nahir pour créer le personnage de Véra, (Eva Panic-Nahir, une communiste yougoslave devenue kibboutznik, a choisi de défendre la réputation de son mari et d’être emprisonnée dans des conditions inhumaines, abandonnant sa petite fille) au cours du roman on apprend la raison de cet abandon. Et justement avec la voix de Véra, sa fille Nina et sa petite-fille Guili qui revenue dans sa famille après des années d’absence, pour réaliser un documentaire sur la vie de sa grand-mère. Les trois femmes partent pour un long voyage vers la Croatie natale de Véra, c’est lors de ce long périple que Véra livre le récit de son existence, à commencer par trois ans de condamnation de travaux forcés par la police secrète de Tito, elles partent non pas pour fuir la vérité mais au contraire la rechercher et comprendre ce qui entre elles a toujours été tu, mais la vérité n’est-elle pas dangereuse à révéler ? C’est au fil des révélations que l’auteur explore les rapports mère-fille mais aussi, enquête sur les goulags de Tito en Yougoslavie. Ce roman intense m’a fait ressentir un amour absolu engendrant la compassion et le pardon….
lalyre- Grand sage du forum
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