[Shimazaki, Aki] Suzuran
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[Shimazaki, Aki] Suzuran
[Shimazaki, Aki] Suzuran
[Shimazaki, Aki]
Suzuran T.l
Actes Sud 7 octobre 2020
166 pages
Quatrième de couverture
Anzu est céramiste. Elle habite seule avec son fils depuis son divorce et ne souhaite pas se remarier. Elle s’épanouit pleinement dans un quotidien calme rythmé par la pratique de son art. Sa douceur naturelle est à l’image de sa vie, dans une petite ville au bord de la mer du Japon et au pied du mont Daisen. Sa sœur aînée, célibataire et séductrice impénitente qui vient de se fiancer, annonce qu’elle viendra de Tokyo présenter à sa famille l’heureux élu.
Mon avis
Vraiment ce court roman nous donne comme souvent avec Shimazaki, l’occasion d’entrevoir certains aspects de la vie au Japon, sa culture, ses traditions mais aussi les relations familiales. Un écrit sensuel et vibrant ou chaque mot est imprégné des paysages, les personnages sont intrigants et envoûtants et constituent en nous un plaisir différent à la lecture de chacun des romans de cette auteure qui semble t-il est le premier d’une série. Dépaysant et bouleversant, une écriture épurée comme j’aime, qui est un gros coup de coeur….5/5
Suzuran T.l
Actes Sud 7 octobre 2020
166 pages
Quatrième de couverture
Anzu est céramiste. Elle habite seule avec son fils depuis son divorce et ne souhaite pas se remarier. Elle s’épanouit pleinement dans un quotidien calme rythmé par la pratique de son art. Sa douceur naturelle est à l’image de sa vie, dans une petite ville au bord de la mer du Japon et au pied du mont Daisen. Sa sœur aînée, célibataire et séductrice impénitente qui vient de se fiancer, annonce qu’elle viendra de Tokyo présenter à sa famille l’heureux élu.
Mon avis
Vraiment ce court roman nous donne comme souvent avec Shimazaki, l’occasion d’entrevoir certains aspects de la vie au Japon, sa culture, ses traditions mais aussi les relations familiales. Un écrit sensuel et vibrant ou chaque mot est imprégné des paysages, les personnages sont intrigants et envoûtants et constituent en nous un plaisir différent à la lecture de chacun des romans de cette auteure qui semble t-il est le premier d’une série. Dépaysant et bouleversant, une écriture épurée comme j’aime, qui est un gros coup de coeur….5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Shimazaki, Aki] Suzuran
Chouette, le dernier Aki Shimazaki ! Ca a l'air d'être aussi bien que les précédents.
elea2020- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 5876
Age : 56
Localisation : 44
Emploi/loisirs : enseignante en reconversion
Genre littéraire préféré : dystopies et classiques, littérature russe
Date d'inscription : 02/01/2020
Re: [Shimazaki, Aki] Suzuran
J'ai aimé.
Les personnages sont attachants et une écriture précise et toute en retenue les fait évoluer discrètement et en douceur. Une écriture qui nous amène vers une méditation nous rapprochant de l'Orient.
Mais... Ce livre n'est qu'une partie de l'histoire. Des personnages qui ne demandent qu'à briller sont laissés dans l'ombre.
Une écriture facile mais belle nous accompagne lors de ce petit roman.
Ma cote: 6/10.
Les personnages sont attachants et une écriture précise et toute en retenue les fait évoluer discrètement et en douceur. Une écriture qui nous amène vers une méditation nous rapprochant de l'Orient.
Mais... Ce livre n'est qu'une partie de l'histoire. Des personnages qui ne demandent qu'à briller sont laissés dans l'ombre.
Une écriture facile mais belle nous accompagne lors de ce petit roman.
Ma cote: 6/10.
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 3269
Age : 72
Localisation : Québec
Emploi/loisirs : Retraité
Genre littéraire préféré : Roman historique
Date d'inscription : 07/01/2012
Re: [Shimazaki, Aki] Suzuran
Merci Moulin à Vent et Lalyre pour votre critique, j'ai bien envie d'essayer cet auteur
louloute- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 24590
Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Shimazaki, Aki] Suzuran
Mon avis :
Ce roman est étonnamment apaisant, en dépit de thèmes forts et graves. Bref, ce roman, que j’ai lu quasiment d’une traite entourée de mes chats (Annunziata, Odabella, Lucianna) fut pour moi un coup de coeur.
Nous découvrons Anzu, le personnage principal. Elle est divorcée, elle est mère d’un petit garçon sérieux, mature pour son âge. Elle a un petit frère qui a une vie de famille équilibrée, et une grande soeur qui a magnifiquement bien réussi d’un point de vue professionnel. Elle est, de plus, d’une grande beauté. A 37 ans, elle est toujours célibataire – elle aime trop les hommes pour en choisir un seul. A contrario, Anzu n’a connu que peu d’histoire d’amour dans sa vie. Son premier amour l’a quitté alors qu’il entrait à l’université – il en aimait une autre. Son mari avait une maîtresse, et c’est Anzu qui, ne supportant plus le mode de vie qu’il lui imposait, a demandé le divorce – son fils porte désormais son nom à elle. Comme dans plusieurs romans et films japonais, la famille tient une place très importante dans l’intrigue. La famille et l’art : Anzu excelle dans l’art de la poterie, elle a réussi à s’épanouir en créant ses poteries, vase, tasse, elle a ouvert une boutique, elle fait régulièrement des expositions, bref, elle a trouvé un épanouissement professionnel pas si fréquent que cela.
Si la poterie rythme ses semaines et lui demande une organisation dans sa vie personnelle (ses parents l’aident lors de la cuisson des poteries, elle laisse son fils à son ex-mari), sa vie personnelle sera bouleversée de bien des façons, non parce que ses parents partent en maison de retraite, mais parce qu’elle découvre des secrets dont elle ne soupçonnait pas l’existence.
Dit ainsi, mon avis semble extrêmement plat. Je suis très loin d’atteindre le style humble et poétique de l’autrice, le naturel avec lequel l’intrigue se développe, la douceur avec laquelle l’héroïne évolue, en dépit des révélations et des épreuves. J’ai aimé aussi comment les liens familiaux se révèlent plus fort que tout, dans un Japon loin des grandes métropoles.
J’ai réservé d’autres livres de cette autrice à la bibliothèque.
Ce roman est étonnamment apaisant, en dépit de thèmes forts et graves. Bref, ce roman, que j’ai lu quasiment d’une traite entourée de mes chats (Annunziata, Odabella, Lucianna) fut pour moi un coup de coeur.
Nous découvrons Anzu, le personnage principal. Elle est divorcée, elle est mère d’un petit garçon sérieux, mature pour son âge. Elle a un petit frère qui a une vie de famille équilibrée, et une grande soeur qui a magnifiquement bien réussi d’un point de vue professionnel. Elle est, de plus, d’une grande beauté. A 37 ans, elle est toujours célibataire – elle aime trop les hommes pour en choisir un seul. A contrario, Anzu n’a connu que peu d’histoire d’amour dans sa vie. Son premier amour l’a quitté alors qu’il entrait à l’université – il en aimait une autre. Son mari avait une maîtresse, et c’est Anzu qui, ne supportant plus le mode de vie qu’il lui imposait, a demandé le divorce – son fils porte désormais son nom à elle. Comme dans plusieurs romans et films japonais, la famille tient une place très importante dans l’intrigue. La famille et l’art : Anzu excelle dans l’art de la poterie, elle a réussi à s’épanouir en créant ses poteries, vase, tasse, elle a ouvert une boutique, elle fait régulièrement des expositions, bref, elle a trouvé un épanouissement professionnel pas si fréquent que cela.
Si la poterie rythme ses semaines et lui demande une organisation dans sa vie personnelle (ses parents l’aident lors de la cuisson des poteries, elle laisse son fils à son ex-mari), sa vie personnelle sera bouleversée de bien des façons, non parce que ses parents partent en maison de retraite, mais parce qu’elle découvre des secrets dont elle ne soupçonnait pas l’existence.
Dit ainsi, mon avis semble extrêmement plat. Je suis très loin d’atteindre le style humble et poétique de l’autrice, le naturel avec lequel l’intrigue se développe, la douceur avec laquelle l’héroïne évolue, en dépit des révélations et des épreuves. J’ai aimé aussi comment les liens familiaux se révèlent plus fort que tout, dans un Japon loin des grandes métropoles.
J’ai réservé d’autres livres de cette autrice à la bibliothèque.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13271
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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