[Herbert, Frank] Le dragon sous la mer
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[Herbert, Frank] Le dragon sous la mer
Titre : Le dragon sous la mer
Auteur : Frank Herbert
Editeur : Folio
ombre de pages : 252 pages
Présentation de l’éditeur :
Vider des puits de pétrole sous-marins dans une zone contrôlée par l’ennemi, puis ramener le butin aux États-Unis : une mission ultra-dangereuse, même pour un sous-marin aussi perfectionné. Mais le plus curieux dans cette mission est l’équipage : quatre hommes, pas un de plus. Dont un psychologue, « Long John » Ramsey. Tout le monde sait que les vingt missions précédentes ont échoué. On recommence parce que le manque d’énergie devient critique. Cette fois, il faut réussir. Ramsey est l’inventeur d’un appareil qui peut déjouer les effets d’une psychose artificielle, si vraiment se trouve là, comme on l’a dit, l’arme secrète ennemie. Mais Ramsey a des doutes. Les psychoses n’apparaissent pas par magie. En un sens, il voit le sous-marin comme une matrice, la mer comme un liquide amniotique. L’équipage va entrer dans un processus de maturation qui mène à une naissance. Une grande crise, oui. Mais comment la contrôler ?
Mon avis :
Pour découvrir les romans de Frank Herbert, je ne suis pas allée chercher son roman le plus connu, à savoir Dune. Non, pour une fois, j’ai été logique ; j’ai lu son tout premier roman, Le dragon sous la mer.
Nous sommes dans un roman de science-fiction/anticipation, si j’ose le classifier ainsi. Nous sommes en effet dans une situation presque plausible : vider des puits de pétrole sous-marin contrôlés par l’ennemi, et ramener le butin aux Etats-Unis. Presque. Le monde n’est pas celui dans lequel l’on vivait dans les années 50, même si quelques repères peuvent aider à ne pas perdre pied. L’action se passe en effet essentiellement sous l’eau, dans un sous-marin, un sous-marin qui ne comporte que quatre membres d’équipage, dont le capitaine et un psychologue, embarqué sous couverture afin de déjouer, grâce à un appareil de son invention, les effets d’une psychose artificielle. Au fur et à mesure de sa mission, Ramsey, le psychologue, aura des doutes, ne serait-ce qu’à cause de la présence d’un hibernant, c’est à dire d’un espion. Oui, mais qui ? Avantage pour Ramsey : il sait très bien qu’il n’est pas un hibernant. Inconvénient, pour lui : il est deux fois plus suspect aux yeux des autres, puisqu’il n’est pas tout jeune et que son grade n’est pas en rapport avec son âge. Deuxième inconvénient : impossible de repartir en arrière, surtout quand des découvertes plus inquiétantes les unes que les autres se succèdent.
Il faut aimer le monde des sous-marins, les termes techniques qui m’ont obligée à m’accrocher, parfois, pour lire ce récit. Cela ne m’a pas empêché de trouver cette lecture agréable, même si le terme peut étonner eu égard au sujet. Ce qui peut être considéré comme de la folie sur terre, ne l’est pas sous la mer, tant il est important de savoir créer une cohésion entre les différents membres d’équipage, tant il est important aussi de pouvoir re-naître, de croire en quelque chose. Ce roman est court (250 pages), mais il créé un univers riche et cohérent.
A découvrir, et pas seulement pour les fans de Frank Herbert.
Auteur : Frank Herbert
Editeur : Folio
ombre de pages : 252 pages
Présentation de l’éditeur :
Vider des puits de pétrole sous-marins dans une zone contrôlée par l’ennemi, puis ramener le butin aux États-Unis : une mission ultra-dangereuse, même pour un sous-marin aussi perfectionné. Mais le plus curieux dans cette mission est l’équipage : quatre hommes, pas un de plus. Dont un psychologue, « Long John » Ramsey. Tout le monde sait que les vingt missions précédentes ont échoué. On recommence parce que le manque d’énergie devient critique. Cette fois, il faut réussir. Ramsey est l’inventeur d’un appareil qui peut déjouer les effets d’une psychose artificielle, si vraiment se trouve là, comme on l’a dit, l’arme secrète ennemie. Mais Ramsey a des doutes. Les psychoses n’apparaissent pas par magie. En un sens, il voit le sous-marin comme une matrice, la mer comme un liquide amniotique. L’équipage va entrer dans un processus de maturation qui mène à une naissance. Une grande crise, oui. Mais comment la contrôler ?
Mon avis :
Pour découvrir les romans de Frank Herbert, je ne suis pas allée chercher son roman le plus connu, à savoir Dune. Non, pour une fois, j’ai été logique ; j’ai lu son tout premier roman, Le dragon sous la mer.
Nous sommes dans un roman de science-fiction/anticipation, si j’ose le classifier ainsi. Nous sommes en effet dans une situation presque plausible : vider des puits de pétrole sous-marin contrôlés par l’ennemi, et ramener le butin aux Etats-Unis. Presque. Le monde n’est pas celui dans lequel l’on vivait dans les années 50, même si quelques repères peuvent aider à ne pas perdre pied. L’action se passe en effet essentiellement sous l’eau, dans un sous-marin, un sous-marin qui ne comporte que quatre membres d’équipage, dont le capitaine et un psychologue, embarqué sous couverture afin de déjouer, grâce à un appareil de son invention, les effets d’une psychose artificielle. Au fur et à mesure de sa mission, Ramsey, le psychologue, aura des doutes, ne serait-ce qu’à cause de la présence d’un hibernant, c’est à dire d’un espion. Oui, mais qui ? Avantage pour Ramsey : il sait très bien qu’il n’est pas un hibernant. Inconvénient, pour lui : il est deux fois plus suspect aux yeux des autres, puisqu’il n’est pas tout jeune et que son grade n’est pas en rapport avec son âge. Deuxième inconvénient : impossible de repartir en arrière, surtout quand des découvertes plus inquiétantes les unes que les autres se succèdent.
Il faut aimer le monde des sous-marins, les termes techniques qui m’ont obligée à m’accrocher, parfois, pour lire ce récit. Cela ne m’a pas empêché de trouver cette lecture agréable, même si le terme peut étonner eu égard au sujet. Ce qui peut être considéré comme de la folie sur terre, ne l’est pas sous la mer, tant il est important de savoir créer une cohésion entre les différents membres d’équipage, tant il est important aussi de pouvoir re-naître, de croire en quelque chose. Ce roman est court (250 pages), mais il créé un univers riche et cohérent.
A découvrir, et pas seulement pour les fans de Frank Herbert.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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