[Coulon, Cécile] Seule en sa demeure
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[Coulon, Cécile] Seule en sa demeure
Titre : Seule en sa demeure
Auteur : Cécile COULON
Editeur : L'Iconoclaste
Parution : 2021
Pages : 333
Présentation de l'éditeur :
Une histoire d’espoirs fous et de désirs, dans un XIXe siècle dominé par les interdits.
Cécile Coulon nous plonge dans les affres d’un mariage arrangé comme il en existait tant au XIXe siècle. À dix-huit ans, Aimée se plie au charme froid de Candre Marchère, un riche propriétaire terrien du Jura. Pleine d’espoir et d’illusions, elle quitte sa famille pour le domaine de la Forêt d’Or. Mais très vite, elle se heurte au silence de son mari, à la toute-puissance d’Henria, la servante. Encerclée par la forêt dense, étourdie par les cris d’oiseaux, Aimée cherche sa place. La demeure est hantée par le fantôme d’Aleth, la première épouse de Candre, morte subitement peu de temps après son mariage. Aimée dort dans son lit, porte ses robes, se donne au même homme. Que lui est-il arrivé ? Jusqu’au jour où Émeline, venue donner des cours de flûte, fait éclater ce monde clos. Au fil des leçons, sa présence trouble Aimée, éveille sa sensualité. La Forêt d’Or devient alors le théâtre de désirs et de secrets enchâssés.
Seule en sa demeure est une histoire de domination, de passions et d’amours empêchés.
Le roman haletant d’une autrice confirmée.
Le mot de l'éditeur sur l'auteur :
Originaire de Clermont-Ferrand, Cécile Coulon publie son premier livre à seize ans. Depuis, elle ne cesse de nous surprendre, de nous émerveiller. En quelques années, elle a publié sept romans dont Une bêteau paradis, un grand succès de librairie, récompensé par le prix littéraire du Monde, et deux recueils de poèmes dont l’un, Les Ronces a reçu le prix Apollinaire en 2018. Cécile Coulon est également éditrice à l’Iconopop, une collection de textes brefs et poétiques à l’Iconoclaste.
Avis :
Unie au riche propriétaire du lointain domaine Marchère par l’un de ces mariages arrangés si courants au 19ème siècle, Aimée se découvre un mari austère mais courtois, absorbé par l’exploitation de ses forêts du Jura. Elle apprend bientôt qu’elle succède à une première épouse, morte peu après ses noces. Troublée par l’épais silence entourant cette disparition, la jeune femme accumule les noirs pressentiments et se met à considérer son nouvel environnement sous un jour de plus en plus menaçant...
C’est d’abord la prégnance soigneusement entretenue de son cadre oppressant qui ancre cette histoire dans une angoisse diffuse. Encerclée par une épaisse forêt qui l’isole aussi sûrement qu’elle semble vouloir l’étouffer dans le silence bruissant de ses obscures futaies et de ses brouillards aveugles, la demeure des Marchère prend déjà des allures de manoir écossais ou de château des Carpates, quand on la découvre en plus le théâtre d’une tragédie scellée dans le secret du passé. La présence fantomatique de celle qui l’a devancée dans la position d’épouse devient pour Aimée d’autant plus insidieuse et troublante, qu’elle s’assortit d’un mystère que l’énigmatique comportement des hôtes du domaine a tôt fait de faire paraître suspect. C’est donc désormais avec l’obsédante sensation d’une menace incertaine que, piqué par l’intrigue, le lecteur s’achemine peu à peu vers des révélations inattendues.
Au fil des pages, viennent à l’esprit de nombreuses références de la littérature britannique du 19ème siècle, comme Jane Austen et les sœurs Brontë, avec en particulier Jane Eyre. Cécile Coulon joue avec les thèmes gothiques et sentimentaux, y associe une pointe de critique sociale et de féminisme en évoquant le mariage et la condition des femmes dans la société conventionnelle d’alors. Le ton restant moderne, sans la tournure des dialogues de l’époque, l’on se sent immergé dans l’un de ces contes contemporains en vogue, versions revisitées de grands classiques intemporels. Chez le lecteur, l’amusement en finit presque par l’emporter sur l’inquiétude et le suspense…
Si ce nouveau roman de Cécile Coulon, moins âpre et légèrement plus fantaisiste qu’Une bête au paradis, se lit peut-être avec moins de passion, il possède un charme qui, à défaut de foudroyer, se savoure avec quelques frissons d'angoisse. (4/5)
Re: [Coulon, Cécile] Seule en sa demeure
J'ai écouté ce livre.
Au cœur d’une forêt Jurassienne, une demeure du XIX siècle se cache envahie de secrets et de mystères. la voix de Rachel Arditi nous enveloppe et nous présente les moindres recoins du lieu.
Aimée, jeune fille, a quitté le foyer familial pour se marier avec Candre Marchère, un riche propriétaire dont elle ne sait absolument rien, sauf qu’il fut marié et que son épouse est décédée peu de temps après d’une tuberculose foudroyante . Le fantôme de la défunte règne dans la maison. Aimée ne se sent pas à l’aise dans cette vaste demeure. Elle ne trouve aucun réconfort même auprès de la servante qui est là depuis longtemps. Celle-ci a un fils muet qu’on aperçoit furtivement dans le parc, pourquoi se cache -t-il ? Un mystère de plus. Aimée trouvera un peu de réconfort auprès de sa professeur de musique, Émeline. Elle éveille Aimée à la musique mais aussi à la sensualité. Elle va se confier, et lui dire ses peurs à propos de cette famille.
Tous ces personnages ont une part d’ombres et de mensonges et sèment le trouble jusqu’à la fin.
C’est le premier roman que j’écoute de Cécile Coulon, j’ai trouvé que la voix se prêtait bien à l’ambiance. Ce livre m’a rappelé un classique » Rebecca » de Daphné du Maurier.
Cécile Coulon évolue avec beaucoup de facilité dans ce récit aux allures gothiques.
Au cœur d’une forêt Jurassienne, une demeure du XIX siècle se cache envahie de secrets et de mystères. la voix de Rachel Arditi nous enveloppe et nous présente les moindres recoins du lieu.
Aimée, jeune fille, a quitté le foyer familial pour se marier avec Candre Marchère, un riche propriétaire dont elle ne sait absolument rien, sauf qu’il fut marié et que son épouse est décédée peu de temps après d’une tuberculose foudroyante . Le fantôme de la défunte règne dans la maison. Aimée ne se sent pas à l’aise dans cette vaste demeure. Elle ne trouve aucun réconfort même auprès de la servante qui est là depuis longtemps. Celle-ci a un fils muet qu’on aperçoit furtivement dans le parc, pourquoi se cache -t-il ? Un mystère de plus. Aimée trouvera un peu de réconfort auprès de sa professeur de musique, Émeline. Elle éveille Aimée à la musique mais aussi à la sensualité. Elle va se confier, et lui dire ses peurs à propos de cette famille.
Tous ces personnages ont une part d’ombres et de mensonges et sèment le trouble jusqu’à la fin.
C’est le premier roman que j’écoute de Cécile Coulon, j’ai trouvé que la voix se prêtait bien à l’ambiance. Ce livre m’a rappelé un classique » Rebecca » de Daphné du Maurier.
Cécile Coulon évolue avec beaucoup de facilité dans ce récit aux allures gothiques.
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