[Hann, Karine] L'audace de la liberté
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[Hann, Karine] L'audace de la liberté
[Hann, Karine] L'audace de la liberté
[Hann, Karine]
L’audace de la liberté
Editions du Rocher 30 mars 2022
450 pages
Quatrième de couverture
Paris, le 3 novembre 1793. Après plusieurs mois de détention et une parodie de procès, Olympe de Gouges, condamnée par le Tribunal révolutionnaire, est la première femme à périr sous la guillotine à la suite de Marie-Antoinette.
Arrivée de sa province natale vingt ans auparavant, cette fille naturelle d'un poète, essayiste et dramaturge élu à l'Académie française, ambitionne d'embrasser la carrière littéraire, en dépit d'une éducation qui ne l'y prépare pas.
Dans l'effervescence de ce siècle des Lumières, tandis que l'on repense la place de l'homme au sein de l'univers, Olympe songe à celle des femmes et plus largement des opprimés. Son instinct politique s'éveille ; sa plume se fait acerbe. Elle devient une pionnière de ce que l'on nommera ultérieurement le féminisme, tout en s'insurgeant contre l'esclavage à travers des pamphlets et des pièces de théâtre.
La Révolution génère un formidable élan d'espoir, l'incitant à se jeter à corps perdu dans la bataille avec un courage et une détermination qui forcent le respect.
Éblouissante en un combat que Karin Hann nous restitue dans un récit alerte et documenté, cette femme au destin romanesque, trop souvent méconnue, nous émeut, nous interroge et nous emporte indéniablement vers un idéal qu'elle aura incarné jusqu'à son dernier souffle : l'audace de la liberté.
Mon avis
La quatrième de couverture résumant beaucoup, il faut cependant dire que le combat d’Olympe de Gouges est raconté dans un contexte historique, bien que des détails sur sa vie soient manquants,
lympe de Gouges avec obstination, fut une pionnière pour revendiquer la cause des femmes, que ce soient le droit de divorcer, de voter, la reconnaissance d’enfants nés hors du mariage, de mener une carrière politique, bref qu’elles soient libres d’elle-même. C’était une femme très en avance à cette époque, elle n’a peur de personne, ne regarde pas à sa vie et ose écrire ses revendications avec une réelle volonté de continuer une lutte qui pour elle est essentielle. Elle sait qu’elle est en danger et avec sérénité elle entrevoit ce qui l’attend car la Terreur s’instaure avec des exécutions et des massacres sans jugement. Olympe sait qu’elle est au coeur des débats, malgré cela elle ose faire connaître ses écrits et bien que ses conférences l’opposent à Robespierre qui la condamne à mort, elle n’a pas peur, elle a toujours su qu’elle se mettait en danger pour ses idées féministes mais aussi ses déclarations pour la liberté des noirs. Marie-Antoinette, reine de France et elle sont les premières femmes à être guillotinées alors que toutes deux ont désespérément la liberté leur mort. …Un roman très intéressant que je recommande vivement 5/5
Je lis un passage du Post-scriptum au sujet d’Olympe de Gourges
Elle ne parvient pas à abandonner ce qu’elle croit juste, au nom d’une raison supérieure qui la dépasse. On en a fait une hystérique, une dépravée, une instable ayant perdu tout sens commun au seul motif que la lâcheté eut été de mise devant ce manifeste déséquilibre des forces ! On a même détruit une partie de son œuvre pour limiter son importance dans l’histoire. Peu de figures du passé ont subi une telle vindicte, au point qu’il manque breeaucoup de détails sur sa vie intimeet son emploi du temps, ce qui est préjudiciable au rétablissement d’une image plus fidèle du personnage
L’audace de la liberté
Editions du Rocher 30 mars 2022
450 pages
Quatrième de couverture
Paris, le 3 novembre 1793. Après plusieurs mois de détention et une parodie de procès, Olympe de Gouges, condamnée par le Tribunal révolutionnaire, est la première femme à périr sous la guillotine à la suite de Marie-Antoinette.
Arrivée de sa province natale vingt ans auparavant, cette fille naturelle d'un poète, essayiste et dramaturge élu à l'Académie française, ambitionne d'embrasser la carrière littéraire, en dépit d'une éducation qui ne l'y prépare pas.
Dans l'effervescence de ce siècle des Lumières, tandis que l'on repense la place de l'homme au sein de l'univers, Olympe songe à celle des femmes et plus largement des opprimés. Son instinct politique s'éveille ; sa plume se fait acerbe. Elle devient une pionnière de ce que l'on nommera ultérieurement le féminisme, tout en s'insurgeant contre l'esclavage à travers des pamphlets et des pièces de théâtre.
La Révolution génère un formidable élan d'espoir, l'incitant à se jeter à corps perdu dans la bataille avec un courage et une détermination qui forcent le respect.
Éblouissante en un combat que Karin Hann nous restitue dans un récit alerte et documenté, cette femme au destin romanesque, trop souvent méconnue, nous émeut, nous interroge et nous emporte indéniablement vers un idéal qu'elle aura incarné jusqu'à son dernier souffle : l'audace de la liberté.
Mon avis
La quatrième de couverture résumant beaucoup, il faut cependant dire que le combat d’Olympe de Gouges est raconté dans un contexte historique, bien que des détails sur sa vie soient manquants,
lympe de Gouges avec obstination, fut une pionnière pour revendiquer la cause des femmes, que ce soient le droit de divorcer, de voter, la reconnaissance d’enfants nés hors du mariage, de mener une carrière politique, bref qu’elles soient libres d’elle-même. C’était une femme très en avance à cette époque, elle n’a peur de personne, ne regarde pas à sa vie et ose écrire ses revendications avec une réelle volonté de continuer une lutte qui pour elle est essentielle. Elle sait qu’elle est en danger et avec sérénité elle entrevoit ce qui l’attend car la Terreur s’instaure avec des exécutions et des massacres sans jugement. Olympe sait qu’elle est au coeur des débats, malgré cela elle ose faire connaître ses écrits et bien que ses conférences l’opposent à Robespierre qui la condamne à mort, elle n’a pas peur, elle a toujours su qu’elle se mettait en danger pour ses idées féministes mais aussi ses déclarations pour la liberté des noirs. Marie-Antoinette, reine de France et elle sont les premières femmes à être guillotinées alors que toutes deux ont désespérément la liberté leur mort. …Un roman très intéressant que je recommande vivement 5/5
Je lis un passage du Post-scriptum au sujet d’Olympe de Gourges
Elle ne parvient pas à abandonner ce qu’elle croit juste, au nom d’une raison supérieure qui la dépasse. On en a fait une hystérique, une dépravée, une instable ayant perdu tout sens commun au seul motif que la lâcheté eut été de mise devant ce manifeste déséquilibre des forces ! On a même détruit une partie de son œuvre pour limiter son importance dans l’histoire. Peu de figures du passé ont subi une telle vindicte, au point qu’il manque breeaucoup de détails sur sa vie intimeet son emploi du temps, ce qui est préjudiciable au rétablissement d’une image plus fidèle du personnage
lalyre- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
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