Les Feuilles Volantes [Clérisse, Alexandre]
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Les Feuilles Volantes [Clérisse, Alexandre]
Titre : Les Feuilles Volantes
Auteur ; Alexandre Clérisse
Édition Dargaud
Parution ; 03/06/2022
EAN : 9782205084764
Quatrième de couverture :
Trois personnages à trois époques différentes, avec un point commun : ils racontent des histoires avec des images. Un moine copiste du Moyen Âge invente un récit imagé et un procédé d’impression, un jeune garçon au 20e siècle découvre le pouvoir inouï de la bande dessinée, et sa fille au 21e siècle vit de la création virtuelle. Chacun éprouve les nécessités vitales de la création et doit affronter des dangers et désillusions propres à leurs époques…
Mon avis :
Un roman graphique un peu particulier, des couleurs un peu flashy . Les couleurs sont flamboyantes. Ces couleurs attirent l’œil et donnent envie de lire ce roman graphique. Des dessins de style naïfs et simples qui invitent à la lecture. Trois histoires, trois personnages différents , un enfant Max, un moine copiste et la fille de Max, Suzie des années plus tard. Et tous ont une même passion le 9 art, c’est à dire la Bande Dessinée. La mise en page m’a rappelée des livres que je lisais dans ma tendre enfance.
Tout d’abord, Max se découvre une vocation. Il veut la poursuivre malgré l’avis de ses parents. Son père le forme déjà à son activité de couvreur. Lui il ne veut que dessiner, et mettre en scène ses histoires . Puis c’est au tour de Raoul, moine copiste du Moyen Age de partager sa passion du dessin. Il aspire à plus de liberté dans ses dessins et ne va pas rester sagement dans ses enluminures bibliques. Sur un marché, un colporteur distribue des feuilles volantes imprimées. Raoul comprend que l’imprimerie est l’avenir. Il le pressent, il en rêve. Le moine copiste se bat contre les préjugés de l’église et veut poursuivre sa mission. En dernier lieu, la fille de Max se rebelle face au poids de l’héritage paternel.
La Bande Dessinée offre un moyen de traverser le temps, l’espace. Elle est le lien entre ces époques. C’est une belle ode à la création grâce aux dessinatrices et dessinateurs.
Je dois dire que je ne suis pas une passionnée de Bandes dessinées, j’ai relevé le défi d’ouvrir ma lecture à un autre genre, de sortir de ma zone de confort. Je ne regrette pas mon choix. J’ai vraiment aimé lire ce roman graphique.
Re: Les Feuilles Volantes [Clérisse, Alexandre]
Mon avis :
C’est une oeuvre déroutante qui s’offre à nous lecteurs, de par son graphisme et de par sa chronologie. Le graphisme, déjà : le texte est abondant sur certaines planches, ce qui pourrait faire tiquer certains. Les couleurs sont extrêmement vives, presque agressives, comme si le futur était déjà parmi nous. Oui, le futur, parce que la narration nous emmène dans trois époques : le moyen âge, le présent et le 21e siècle (avec salon littéraire sur la Lune en prime). ce sera à nous, lecteurs, de trouver les vrais liens entre les différentes époques.
Raconter avec des images, vaste sujet. Et nous de nous rendre compte que ce mode de récit a toujours existé : les enluminures médiévales étaient des récits en images (tout comme les sculptures des cathédrales, à destination d’un public illettré). Ils étaient faits par des moines qui se devaient de répéter inlassablement toujours les mêmes motifs, les mêmes lettres à la perfection. Aussi, raconter l’histoire de ces moines copistes est intéressant, tout comme est intéressant de voir les réactions, vives, à la naissance de l’imprimerie (je dis « vives » pour ne pas divulgâcher le récit). Au XXIe siècle, la fille de l’auteur se montre elle aussi répétitive, à sa manière, elle doit continuer à écrire les aventures d’un héros crée par son père, et pour lequel elle n’a plus vraiment d’inspiration, elle aspire à autre chose. Et, au milieu, nous avons un dessinateur en herbe, dont les parents considèrent que dessiner n’est pas vraiment un métier d’avenir. L’arrivée d’un nouveau voisin, qui vit de ce métier, les fera un peu évoluer sur leur position – les parents qui ne veulent pas que leur enfant embrasse une carrière artistique est hélas un grand classique. Avec lui, nous plongeons dans sa création, nous suivons les conseils qui lui sont donnés, et nous nous questionnons, aussi, sur la narration, quitte à perdre parfois un peu pied. Il faut se laisser porter par l’histoire.
Feuilles volantes est un récit singulier, à découvrir.
C’est une oeuvre déroutante qui s’offre à nous lecteurs, de par son graphisme et de par sa chronologie. Le graphisme, déjà : le texte est abondant sur certaines planches, ce qui pourrait faire tiquer certains. Les couleurs sont extrêmement vives, presque agressives, comme si le futur était déjà parmi nous. Oui, le futur, parce que la narration nous emmène dans trois époques : le moyen âge, le présent et le 21e siècle (avec salon littéraire sur la Lune en prime). ce sera à nous, lecteurs, de trouver les vrais liens entre les différentes époques.
Raconter avec des images, vaste sujet. Et nous de nous rendre compte que ce mode de récit a toujours existé : les enluminures médiévales étaient des récits en images (tout comme les sculptures des cathédrales, à destination d’un public illettré). Ils étaient faits par des moines qui se devaient de répéter inlassablement toujours les mêmes motifs, les mêmes lettres à la perfection. Aussi, raconter l’histoire de ces moines copistes est intéressant, tout comme est intéressant de voir les réactions, vives, à la naissance de l’imprimerie (je dis « vives » pour ne pas divulgâcher le récit). Au XXIe siècle, la fille de l’auteur se montre elle aussi répétitive, à sa manière, elle doit continuer à écrire les aventures d’un héros crée par son père, et pour lequel elle n’a plus vraiment d’inspiration, elle aspire à autre chose. Et, au milieu, nous avons un dessinateur en herbe, dont les parents considèrent que dessiner n’est pas vraiment un métier d’avenir. L’arrivée d’un nouveau voisin, qui vit de ce métier, les fera un peu évoluer sur leur position – les parents qui ne veulent pas que leur enfant embrasse une carrière artistique est hélas un grand classique. Avec lui, nous plongeons dans sa création, nous suivons les conseils qui lui sont donnés, et nous nous questionnons, aussi, sur la narration, quitte à perdre parfois un peu pied. Il faut se laisser porter par l’histoire.
Feuilles volantes est un récit singulier, à découvrir.
Sharon- Modérateur
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