[Gaudé, Laurent] Chien 51
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[Gaudé, Laurent] Chien 51
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[Gaudé, Laurent]
Chien 51
Actes Sud 18 août 2022
288 pages
Quatrième de couverture
C’est dans une salle sombre, au troisième étage d’une boîte de nuit fréquentée du quartier RedQ, que Zem Sparak passe la plupart de ses nuits. Là, grâce aux visions que lui procure la technologie Okios, aussi addictive que l’opium, il peut enfin retrouver l’Athènes de sa jeunesse. Mais il y a bien longtemps que son pays n’existe plus. Désormais expatrié, Zem n’est plus qu’un vulgaire “chien”, un policier déclassé fouillant la zone 3 de Magnapole sous les pluies acides et la chaleur écrasante.
Un matin, dans ce quartier abandonné à sa misère, un corps retrouvé ouvert le long du sternum va rompre le renoncement dans lequel Zem s’est depuis longtemps retranché. Placé sous la tutelle d’une ambitieuse inspectrice de la zone 2, il se lance dans une longue investigation. Quelque part, il le sait, une vérité subsiste. Mais partout, chez GoldTex, puissant consortium qui assujettit les pays en faillite, règnent le cynisme et la violence. Pourtant, bien avant que tout ne meure, Zem a connu en Grèce l’urgence de la révolte et l’espérance d’un avenir sans compromis. Il a aimé. Et trahi.
Sous les ciels en furie d’une mégalopole privatisée, “Chien 51” se fait l’écho de notre monde inquiétant, à la fois menaçant et menacé. Mais ce roman abrite aussi le souvenir ardent de ce qui fut, à transmettre pour demain, comme un dernier rempart à notre postmodernité.
Mon avis
En complément de la quatrième de couverture
Nous sommes dans un futur ou de grandes multinationales ont racheté des pays endettés telle que la Grèce, le pays de l’un des principaux personnages, Zem, maintenant hanté par son passé, il est maintenant policier dans la zone 3, la plus polluée et la plus misérable, donc tout en bas de l’échelle, mais lorsque l’on découvre le cadavre d’un homme de la zone 2, le programme verrouillage se met en route et Zem fera partie des deux zones en compagnie de Salia, ensemble il vont enquêter sur ce crime sordide qui intéresse les dignitaires. Ce roman de science-fiction et d’anticipation doublé d’une enquête policière est bien construit, bien évidemment on ne retrouve pas la poésie des autres romans de Laurent Gaudé et cela m’a déçue, car il n’y a que de la noirceur accompagnée de trahisons, de cynisme et de manipulations politiques dans ce roman que je n’ai pas aimé n’appréciant pas ce genre, et pourtant je l’ai lu jusqu’à la fin. Donc ma cote ne sera pas haute, mais à chacun de voir….
Chien 51
Actes Sud 18 août 2022
288 pages
Quatrième de couverture
C’est dans une salle sombre, au troisième étage d’une boîte de nuit fréquentée du quartier RedQ, que Zem Sparak passe la plupart de ses nuits. Là, grâce aux visions que lui procure la technologie Okios, aussi addictive que l’opium, il peut enfin retrouver l’Athènes de sa jeunesse. Mais il y a bien longtemps que son pays n’existe plus. Désormais expatrié, Zem n’est plus qu’un vulgaire “chien”, un policier déclassé fouillant la zone 3 de Magnapole sous les pluies acides et la chaleur écrasante.
Un matin, dans ce quartier abandonné à sa misère, un corps retrouvé ouvert le long du sternum va rompre le renoncement dans lequel Zem s’est depuis longtemps retranché. Placé sous la tutelle d’une ambitieuse inspectrice de la zone 2, il se lance dans une longue investigation. Quelque part, il le sait, une vérité subsiste. Mais partout, chez GoldTex, puissant consortium qui assujettit les pays en faillite, règnent le cynisme et la violence. Pourtant, bien avant que tout ne meure, Zem a connu en Grèce l’urgence de la révolte et l’espérance d’un avenir sans compromis. Il a aimé. Et trahi.
Sous les ciels en furie d’une mégalopole privatisée, “Chien 51” se fait l’écho de notre monde inquiétant, à la fois menaçant et menacé. Mais ce roman abrite aussi le souvenir ardent de ce qui fut, à transmettre pour demain, comme un dernier rempart à notre postmodernité.
Mon avis
En complément de la quatrième de couverture
Nous sommes dans un futur ou de grandes multinationales ont racheté des pays endettés telle que la Grèce, le pays de l’un des principaux personnages, Zem, maintenant hanté par son passé, il est maintenant policier dans la zone 3, la plus polluée et la plus misérable, donc tout en bas de l’échelle, mais lorsque l’on découvre le cadavre d’un homme de la zone 2, le programme verrouillage se met en route et Zem fera partie des deux zones en compagnie de Salia, ensemble il vont enquêter sur ce crime sordide qui intéresse les dignitaires. Ce roman de science-fiction et d’anticipation doublé d’une enquête policière est bien construit, bien évidemment on ne retrouve pas la poésie des autres romans de Laurent Gaudé et cela m’a déçue, car il n’y a que de la noirceur accompagnée de trahisons, de cynisme et de manipulations politiques dans ce roman que je n’ai pas aimé n’appréciant pas ce genre, et pourtant je l’ai lu jusqu’à la fin. Donc ma cote ne sera pas haute, mais à chacun de voir….
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Gaudé, Laurent] Chien 51
c'est un peu ce que j'ai ressenti à la lecture de "Pour l'amour d'Elena", de Yasmina Kkadra. Noirceur, trahisons, cynisme, comme tu le dis, violence aussi... et pas grand chose derrière. Quel gâchis !
Merci pour ton avis, en tout cas, Lalyre !
Merci pour ton avis, en tout cas, Lalyre !
Pistou 117- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 4087
Age : 60
Localisation : LILLE
Genre littéraire préféré : De tout, partout...
Date d'inscription : 09/06/2010
Re: [Gaudé, Laurent] Chien 51
Avec plaisir PistouPistou 117 a écrit:c'est un peu ce que j'ai ressenti à la lecture de "Pour l'amour d'Elena", de Yasmina Kkadra. Noirceur, trahisons, cynisme, comme tu le dis, violence aussi... et pas grand chose derrière. Quel gâchis !
Merci pour ton avis, en tout cas, Lalyre !
lalyre- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Gaudé, Laurent] Chien 51
J'ai abandonné ce livre au bout de 120 pages (sur 275).
Ce n'est pas à cause de la noirceur du cadre, qui est au contraire ce qui m'a le plus intéressé. L'anticipation est un sous-genre qui n'est pas souvent bien joyeux. Le portrait de ce futur archi-privatisé, avec une liberté de mouvement limitée selon la classe sociale, m'a paru raisonnablement réussi.
Le problème, c'est... tout le reste.
J'ai trouvé le style lourd et peu convaincant, parfois à la limite du rébarbatif. Les blocs de texte interminables n'arrangent vraiment rien.
Les personnages principaux ne m'ont pas accrochés du tout. Leurs pensées et leurs motivations sont souvent présentées de façon peu subtile. Je n'ai à aucun moment éprouvé à leur égard le genre d'attachement ou d'intérêt qui m'aurait donné envie de découvrir ce qui allait leur arriver.
L'intrigue policière n'est pas franchement du genre passionnante. L'auteur ne lui donne pas assez de matière, consacrant bien plus de temps à des flashbacks qui n'avaient pas besoin d'être si développés. Là où je me suis arrêté, à presque 45% du livre, les deux protagonistes n'avaient toujours à peu près rien découvert, en-dehors des informations fournies par le médecin légiste.
Ce n'est pas à cause de la noirceur du cadre, qui est au contraire ce qui m'a le plus intéressé. L'anticipation est un sous-genre qui n'est pas souvent bien joyeux. Le portrait de ce futur archi-privatisé, avec une liberté de mouvement limitée selon la classe sociale, m'a paru raisonnablement réussi.
Le problème, c'est... tout le reste.
J'ai trouvé le style lourd et peu convaincant, parfois à la limite du rébarbatif. Les blocs de texte interminables n'arrangent vraiment rien.
Les personnages principaux ne m'ont pas accrochés du tout. Leurs pensées et leurs motivations sont souvent présentées de façon peu subtile. Je n'ai à aucun moment éprouvé à leur égard le genre d'attachement ou d'intérêt qui m'aurait donné envie de découvrir ce qui allait leur arriver.
L'intrigue policière n'est pas franchement du genre passionnante. L'auteur ne lui donne pas assez de matière, consacrant bien plus de temps à des flashbacks qui n'avaient pas besoin d'être si développés. Là où je me suis arrêté, à presque 45% du livre, les deux protagonistes n'avaient toujours à peu près rien découvert, en-dehors des informations fournies par le médecin légiste.
Outremer- Apprenti
-
Nombre de messages : 20
Localisation : Yvelines
Date d'inscription : 02/06/2024
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