[Bardon, Catherine] La fille de l'ogre
Page 1 sur 1
[Bardon, Catherine] La fille de l'ogre
[Bardon, Catherine] La fille de l'ogre
[Bardon, Catherine]
La fille de l’ogre
Les Escalles 18 août 2022
403 pages
Quatrième de couverture
Le bouleversant destin de Flor de Oro Trujillo, la fille d’un des plus sinistres dictateurs que la terre ait porté.
1915. Flor de Oro naît à San Cristóbal, en République dominicaine. Son père, petit truand devenu militaire, ne vise rien moins que la tête de l’État. Il est déterminé à faire de sa fille une femme cultivée et sophistiquée, à la hauteur de sa propre ambition. Elle quitte alors sa famille pour devenir pensionnaire en France, dans le plus chic collège pour jeunes filles du pays.
Quand son père prend le pouvoir, Flor de Oro rentre dans son île et rencontre celui qui deviendra son premier mari, Porfirio Rubirosa, un play-boy au profil trouble, mi gigolo, mi diplomate-espion, qu’elle épouse à dix-sept ans. Mais Trujillo, seul maître après Dieu, entend contrôler la vie de sa fille. Elle doit lui obéir comme tous les Dominicains entièrement soumis au Jefe, ce dictateur sanguinaire.
Marquée par l’emprise de ces deux hommes à l’amour nocif, de mariages en exils, de l’Allemagne nazie aux États-Unis, de grâce en disgrâce, Flor de Oro luttera toute sa vie pour se libérer de leur joug.
Mon avis
Et c’est toujours sous la surveillance de son père, que Flor de Oro est la recherche d’un amour qu’il ne lui accordera pas ou très mal, c’est ainsi que ses nombreux mariages tournent mal après très peu de temps. Son premier mariage avec Porfirio Rubirosa est celui qui dura le plus longtemps alors que cet homme play-boy volage qui sera diplomate, espion, coureur automobile mais elle l’aime, cependant d’autres suivront, toujours sous l’égide de son père, toujours sous surveillance, comme d’ailleurs tout l’entourage du dictateur. Dépendante de la fortune et aux ordres du dictateur et souvent assignée à résidence, Flor tente d’oublier ses désillusions dans les bras des hommes et dans l’alcool, pauvre jeune femme qui doit se soumettre aux ordres et la volonté de son père pour ne pas entacher l’honneur de celui-ci. Ce livre est principalement basé sur la vie ombreuse de Flor avec ses chagrins, son anorexie, ses désillusions, les revers et les ruptures, les voyages et les fêtes pour oublier, cela raconté avec une certaine empathie par Catherine Baron. Des pans d’Histoire aussi dans ce très beau roman, telle l’Histoire de l’île sous le joug de Raphaël Leonidas Trujillo et ses cruelles conséquences, mais aussi des événements mondiaux comme la montée du nazisme et la seconde guerre. Un roman qui m’a accrochée de la première à la dernière page, que je recommande vivement….4,5/5
La fille de l’ogre
Les Escalles 18 août 2022
403 pages
Quatrième de couverture
Le bouleversant destin de Flor de Oro Trujillo, la fille d’un des plus sinistres dictateurs que la terre ait porté.
1915. Flor de Oro naît à San Cristóbal, en République dominicaine. Son père, petit truand devenu militaire, ne vise rien moins que la tête de l’État. Il est déterminé à faire de sa fille une femme cultivée et sophistiquée, à la hauteur de sa propre ambition. Elle quitte alors sa famille pour devenir pensionnaire en France, dans le plus chic collège pour jeunes filles du pays.
Quand son père prend le pouvoir, Flor de Oro rentre dans son île et rencontre celui qui deviendra son premier mari, Porfirio Rubirosa, un play-boy au profil trouble, mi gigolo, mi diplomate-espion, qu’elle épouse à dix-sept ans. Mais Trujillo, seul maître après Dieu, entend contrôler la vie de sa fille. Elle doit lui obéir comme tous les Dominicains entièrement soumis au Jefe, ce dictateur sanguinaire.
Marquée par l’emprise de ces deux hommes à l’amour nocif, de mariages en exils, de l’Allemagne nazie aux États-Unis, de grâce en disgrâce, Flor de Oro luttera toute sa vie pour se libérer de leur joug.
Mon avis
Et c’est toujours sous la surveillance de son père, que Flor de Oro est la recherche d’un amour qu’il ne lui accordera pas ou très mal, c’est ainsi que ses nombreux mariages tournent mal après très peu de temps. Son premier mariage avec Porfirio Rubirosa est celui qui dura le plus longtemps alors que cet homme play-boy volage qui sera diplomate, espion, coureur automobile mais elle l’aime, cependant d’autres suivront, toujours sous l’égide de son père, toujours sous surveillance, comme d’ailleurs tout l’entourage du dictateur. Dépendante de la fortune et aux ordres du dictateur et souvent assignée à résidence, Flor tente d’oublier ses désillusions dans les bras des hommes et dans l’alcool, pauvre jeune femme qui doit se soumettre aux ordres et la volonté de son père pour ne pas entacher l’honneur de celui-ci. Ce livre est principalement basé sur la vie ombreuse de Flor avec ses chagrins, son anorexie, ses désillusions, les revers et les ruptures, les voyages et les fêtes pour oublier, cela raconté avec une certaine empathie par Catherine Baron. Des pans d’Histoire aussi dans ce très beau roman, telle l’Histoire de l’île sous le joug de Raphaël Leonidas Trujillo et ses cruelles conséquences, mais aussi des événements mondiaux comme la montée du nazisme et la seconde guerre. Un roman qui m’a accrochée de la première à la dernière page, que je recommande vivement….4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Sujets similaires
» [Bardon, Catherine] L'américaine
» [Bardon, Catherine] Un invincible été
» [Bardon, Catherine] Les déracinés
» [Bardon, Catherine] Une femme debout
» [Bardon, Catherine] Et la vie reprit son cours
» [Bardon, Catherine] Un invincible été
» [Bardon, Catherine] Les déracinés
» [Bardon, Catherine] Une femme debout
» [Bardon, Catherine] Et la vie reprit son cours
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum