[Strout, Elizabeth] Oh, William !
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[Strout, Elizabeth] Oh, William !
Titre : Oh, William !
Auteur : Elizabeth Strout
édition : Fayard
Nombre de pages : 260 pages
Présentation de l’éditeur :
Pour Lucy Barton, le coeur de William, son ex-mari, a toujours été un mystère. Pourtant, malgré les années, ils sont restés intimement liés. Lucy n’est donc pas étonnée lorsque William lui demande de l’accompagner pour enquêter sur un secret de famille. En route vers le Maine, les anciens amants évoquent leurs souvenirs et dressent le bilan d’une existence partagée, de l’université jusqu’à la vie avec de nouveaux conjoints, en passant par la naissance de leurs filles. Elizabeth Strout dépeint de sa plume exquise les peurs et les incertitudes, les joies simples et les gestes tendres de ses personnages. Oh, William ! signe le retour de son héroïne fétiche, Lucy Barton, pour une méditation magistrale sur la famille.
Mon avis :
Il est des choses qu’il est difficile d’expliquer. J’aime écouter la voix de Lucie Barton, j’ai aimé l’écouter dès que j’ai lu Je m’appelle Lucy Barton et après Tout est possible. J’aime cette voix. J’aime ce qu’elle nous raconte, en confidence. J’ai lu quasiment d’une traite ce livre, tant j’ai aimé écouter cette voix, que j’ai l’impression d’entendre encore en écrivant cet avis.
Lucie avait enfin trouvé la sérénité auprès de son second mari, une sérénité qu’elle n’avait pas auprès de William, son premier mari, avec lequel elle a eu deux filles. Aujourd’hui, Lucie a 64 ans, elle est veuve de son second mari. Elle est restée proche de William, son premier mari. Elle raconte leur vie, le présent, mais aussi le passé. Elle essaie de comprendre pourquoi leur vie de couple s’est déroulée ainsi, sous la bienveillante domination de sa belle-mère. Lucy, nous lecteurs qui suivons ses récits, savons à quel point elle a souffert dans son enfance, dans son adolescence, comment, contrairement à son frère, elle a eu la chance de s’extirper de cette violente absence d’amour – et pire encore.
Sereine, Lucy l’est encore, y compris quand la vie de William s’écroule, à la suite de deux événements qui n’ont aucun lien l’un envers l’autre. Ils sont encore tous les deux tellement liés que, quand il part à la recherche du passé de sa mère, de tout ce qu’elle lui avait caché. J’ai eu l’impression que l’on tendait un miroir à Lucy, lui montrant d’autres enfances bouleversées que la sienne.
En lisant ces livres, j’ai eu aussi l’impression que le destin de Lucy lui permettait de parcourir les Etats-Unis. L’Illinois, où elle est née et a grandi. New York, où elle a étudié, s’est mariée, est devenue autrice. Le Maine, d’où est originaire la mère de William. L’intertextualité est importante dans ce qui est pour l’instant une trilogie, puisque Lucy écrit son histoire, que nous connaissons en lisant nous-mêmes les livres dont elle est l’héroïne, et que d’autres personnes lisent ces livres, et apportent des informations complémentaires sur ce récit autobiographique.
Sharon- Modérateur
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