[Strout, Elizabeth] Olive Kitteridge
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[Strout, Elizabeth] Olive Kitteridge
Olive Kitteridge / Elizabeth Strout – Ed. Archipel, 385 p., ISBN : 978-2359050066
Quatrième de couverture : Olive est l’épouse du pharmacien de Crosby, petite ville côtière du Maine. Elle est la mère de Christopher, qu’elle étouffe. Et aussi ce professeur de mathématiques tyrannique, au franc-parler souvent blessant, capable pourtant de surprenants élans de bonté.
Olive Kitteridge traverse cette fresque polyphonique où le destin des habitants de Crosby – héros ordinaires – s’entremêle sur une période de trente ans. Éclate alors une personnalité hors normes, cette femme a priori peu aimable, mais ô combien attachante.
Ce portrait offre d’Olive une multitude d’éclairages – parfois contradictoires, toujours justes. Rarement un écrivain a approché avec une telle puissance la singularité et la complexité de la nature humaine – son universalité, aussi.
Salué outre-Atlantique pour la virtuosité de sa construction et la finesse de son ton, Olive Kitteridge s’inscrit dans la lignée de romans américains tels Le cœur est un chasseur solitaire, de Carson McCullers, ou Les Corrections, de Jonathan Franzen.
Mon avis : Ce roman est construit comme un recueil de nouvelles dont le fil conducteur est le personnage d’Olive Kitteridge. Olive est soit le personnage central soit seulement citée dans l’histoire d’un autre personnage, chaque protagoniste ayant croisé Olive. L’ensemble des 13 nouvelles nous plonge dans le quotidien des habitants de la petite ville de Crosby dans le Maine sur une trentaine d’années.
Très bien écrit, le roman aborde des thèmes divers comme la famille, la mort, la vieillesse, la solitude, l’anorexie.... La structure du roman est surprenante et intéressante car en utilisant de courts récits, l’auteur nous plonge dans la vie d’Olive. On se saura jamais tout d’elle mais des bribes qui peu à peu nous permettent de la découvrir et de comprendre son comportement. En effet, Olive semble au premier abord être une femme froide et autoritaire. Au fil des pages les différentes facettes de sa personnalité apparaissent et la montre sous un autre jour, avec ses forces et ses faiblesses, ses joies et ses peines…
Un roman tout en finesse !
Quatrième de couverture : Olive est l’épouse du pharmacien de Crosby, petite ville côtière du Maine. Elle est la mère de Christopher, qu’elle étouffe. Et aussi ce professeur de mathématiques tyrannique, au franc-parler souvent blessant, capable pourtant de surprenants élans de bonté.
Olive Kitteridge traverse cette fresque polyphonique où le destin des habitants de Crosby – héros ordinaires – s’entremêle sur une période de trente ans. Éclate alors une personnalité hors normes, cette femme a priori peu aimable, mais ô combien attachante.
Ce portrait offre d’Olive une multitude d’éclairages – parfois contradictoires, toujours justes. Rarement un écrivain a approché avec une telle puissance la singularité et la complexité de la nature humaine – son universalité, aussi.
Salué outre-Atlantique pour la virtuosité de sa construction et la finesse de son ton, Olive Kitteridge s’inscrit dans la lignée de romans américains tels Le cœur est un chasseur solitaire, de Carson McCullers, ou Les Corrections, de Jonathan Franzen.
Mon avis : Ce roman est construit comme un recueil de nouvelles dont le fil conducteur est le personnage d’Olive Kitteridge. Olive est soit le personnage central soit seulement citée dans l’histoire d’un autre personnage, chaque protagoniste ayant croisé Olive. L’ensemble des 13 nouvelles nous plonge dans le quotidien des habitants de la petite ville de Crosby dans le Maine sur une trentaine d’années.
Très bien écrit, le roman aborde des thèmes divers comme la famille, la mort, la vieillesse, la solitude, l’anorexie.... La structure du roman est surprenante et intéressante car en utilisant de courts récits, l’auteur nous plonge dans la vie d’Olive. On se saura jamais tout d’elle mais des bribes qui peu à peu nous permettent de la découvrir et de comprendre son comportement. En effet, Olive semble au premier abord être une femme froide et autoritaire. Au fil des pages les différentes facettes de sa personnalité apparaissent et la montre sous un autre jour, avec ses forces et ses faiblesses, ses joies et ses peines…
Un roman tout en finesse !
yaki- Grand sage du forum
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[Strout, Elizabeth] Olive Kitteridge
Olive Kitteridge
Auteur : Elizabeth Strout
Editeur : Ecriture, 2010
Nombre de pages : 375
Quatrième de couverture :
"Olive est l'épouse du pharmacien de Crosby, petite ville côtière du Maine. Elle est la mère de Christopher, qu'elle étouffe. Et aussi ce professeur de mathématiques tyrannique, au franc-parler souvent blessant, capable pourtant de surprenants élans de bonté.
Olive Kitteridge traverse cette fresque polyphonique où le destin des habitants de Crosby - héros ordinaires - s'entremêle sur une période de trente ans. Surgit alors une personnalité hors normes, une femme a priori peu aimable, mais ô combien attachante.
Ce portrait composé par fragments offre d'Olive une multitude d'éclairages - parfois contradictoires, toujours justes. Rarement un écrivain a approché avec une telle puissance la singularité et la complexité de la nature humaine - son universalité, aussi."
Mon avis :
Ce roman est un coup de coeur pour moi !
J'ai d'abord aimé le cadre, le Maine si rafraîchissant, si vivifiant, cela faisait référence (implicitement, personnellement) à des auteurs comme John Irving, Douglas Kennedy, Laurie Colwin...
On croirait lire des nouvelles indépendantes, toutes reliées pourtant par la personne d'Olive, personnage central ou tout à fait secondaire des nouvelles (dans ce cas, elle semble parfois avoir été l'inspiratrice des autres personnages). C'est vrai, Olive a sans doute "un sale caractère" comme le lui reproche son fils, elle a un franc parler qui ne plaît pas à tout le monde. Je vais essayer de ne pas tomber dans le cliché, mais en réalité Olive est embarrassée d'un coeur parfois gros comme ça, d'une difficulté paralysante à dire avec simplicité aux gens qu'elle aime qu'elle les aime, elle est capable d'une empathie, d'une compréhension, d'un soutien d'une grande délicatesse envers des personnes en difficulté, comme une jeune femme anorexique ou une jeune veuve. Sans oublier l'humour plein de finesse de certaines scènes (Olive à l'hôpital par exemple !). Elle sait aussi, malgré tout, relire avec reconnaissance les années de mariage avec Henry, vieux et malade, et rebondir, être toujours capable d'être tout simplement "en vie" malgré ses septante ans bien pesés.
Un petit exemple de l'humour de l'auteur (et il ne s'agit pas d'Olive) : "Depuis quelque temps, ils passaient vraiment de bons moments ensemble. Un peu comme si leur vie de couple avait été un long repas très compliqué, mais qu'à présent ils pouvaient déguster un délicieux dessert." (p. 177)
Je sais pourquoi j'aime tant Olive Kitteridge : sans doute parce que je lui ressemble, que je me reconnais en elle avec son "oursitude", ses pieds bien sur terre et sa difficulté à exprimer ses émotions. Mais comme le livre a reçu le prix Pulitzer aux États-Unis, je suppose que je n'ai pas tout à fait tort de l'aimer et de partager ce coup de coeur avec bien d'autres lecteurs !
Dernière édition par Olorin le Dim 16 Jan 2011 - 20:42, édité 1 fois (Raison : correction titre et ajout sondage)
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Re: [Strout, Elizabeth] Olive Kitteridge
Les références à John Irving et surtout à Laurie Colwin me font peur. J'ai lu un seul de ses livres mais quel ennui! Et presque une sorte de malaise.
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Re: [Strout, Elizabeth] Olive Kitteridge
Voyager-en-lecture a écrit:Les références à John Irving et surtout à Laurie Colwin me font peur. J'ai lu un seul de ses livres mais quel ennui! Et presque une sorte de malaise.
Chacun ses goûts !
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Re: [Strout, Elizabeth] Olive Kitteridge
Voyager-en-lecture a écrit:Les références à John Irving et surtout à Laurie Colwin me font peur. J'ai lu un seul de ses livres mais quel ennui! Et presque une sorte de malaise.
c'est lequel que tu as lu d'Irving Voyager?
En tout cas ton avis me donne bien envie adtraviata!
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Re: [Strout, Elizabeth] Olive Kitteridge
Velouria a écrit:Voyager-en-lecture a écrit:Les références à John Irving et surtout à Laurie Colwin me font peur. J'ai lu un seul de ses livres mais quel ennui! Et presque une sorte de malaise.
c'est lequel que tu as lu d'Irving Voyager?
En tout cas ton avis me donne bien envie adtraviata!
Les rêves des autres. Mais comme je disais, c'est plutôt la référence à Colwin qui me faisait peur.
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Re: [Strout, Elizabeth] Olive Kitteridge
J'ai lu quasiment tout de John Irving, j'ai parfois abandonné un livre au bout de cinquante pages, mais j'y suis toujours revenue (j'étais plus jeune, j'étais plus culpabilisée quand j'abandonnais une lecture). J'ai particulèrement aimé Le monde selon Garp, évidemment, Une prière pour Owen et Une veuve de papier. Chez Laurie Colwin, oui, si on veut, il ne se passe rien, tout est dans l'évolution des sentiments, mais quand c'est écrit avec des personnages aussi subtils, complexes, avec une telle sensibilité, et à New York, qu'est-ce que j'aime ça !!
Invité- Invité
Re: [Strout, Elizabeth] Olive Kitteridge
Je vais commander ce livre, car il m’intéresse. Merci pour cette critique
Invité- Invité
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