[Loubry, Jérôme] Le chant du silence
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[Loubry, Jérôme] Le chant du silence
Le chant du silence
Jérome Loubry
Jérome Loubry
paru le 4 janvier 2023
aux éditions Calmann- Lévy
400 pages
résumé:
IL Y A CE QU’ON VOUS A RACONTÉ, CE QUE VOUS AVEZ COMPRIS,CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS CRU…
ET PUIS IL Y A LA VÉRITÉ.
Lundi dernier, le père de Damien s’est jeté du haut de la baie des veuves, cette falaise d’où les femmes guettaient autrefois le retour des bateaux de pêche.
Damien se met donc en route pour régler les funérailles, tentant en vain d’éprouver de la tristesse. Durant l’été 1995, ce père qu’il aurait voulu aimer est devenu un meurtrier, les contraignant sa mère et lui à déménager à l’autre bout de la France car la ville entière maudissait leur nom. Damien n’est jamais revenu. La seule lumière dans ce pèlerinage douloureux est qu’il va revoir Oriane, son amour d’enfance.
Mais arrivé dans le quartier des pêcheurs désormais à l’abandon, Damien découvre dans la parka de son père une photo qui remet tout en question… Et si la vérité sur l’été 1995 était tout autre?
mon avis:
Damien est de retour dans la ville qui l’a vu naître et grandir au milieu des bateaux et des pêcheurs. Il est revenu pour l’enterrement de son père, ce père qu’il hait et dont il a préféré oublier jusqu’à l’existence. Il va revoir Oriane, son amour d’adolescence qu’il a dû oublier lorsqu’il a fui la ville avec sa mère. Avec son ami Gustave, ils formaient un trio d’amis inséparables. Puis Gustave est mort, assassiné.
Que s’est t’il réellement passé à la mort de Gustave ? Le père de Damien est t’il réellement l’assassin, cet homme mauvais comme Damien semble le croire ?
Petit à petit, avec l’aide de Franck, policier et ancien ami du père de Damien, les questionnements et les doutes s'insèrent dans la tête de Damien.
J’ai vraiment beaucoup aimé ce thriller mais Jérôme Loubry avait placé la barre très très haute avec “les refuges” et “les soeurs de Montmorts. Je n’ai pas eu la même impression de retournement avec ”le chant du silence” , ça reste quand même un très bon roman avec un auteur qui fait définitivement partie de mes auteurs favoris dans ce type d’écrit.
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- Arpenter la nuit de Leila Mottley
- Un Noël sans fin de Christina Lauren
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Jeetca- Grand sage du forum
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Re: [Loubry, Jérôme] Le chant du silence
Je ne suis pas du tout d'accord avec toi, Jeetca.
Le suspens n'est pas au rendez-vous car je me suis douté assez rapidement de qui était coupable des crimes.
Ce qui m'a aussi beaucoup gênée :
- Dès le premier chapitre on nage dans les banalités, comme « …notre premier baiser échangé sous le chêne vieux de plusieurs centaines d’années. » Merci Dave.
- Beaucoup de termes mal employés :
P 15 « La souffrance et tout un panel de sentiments lui étaient autorisés ». Déjà j’aurais mis un « s » à sentiment et « panel » est un anglicisme qui s’applique à un échantillon de personnes auprès desquelles est réalisée une enquête.
P 200 « …de la balance de pesée claquer contre son boutoir de poids… ». « Boutoir » au lieu de « butoir »
P 201 « …âgé d’une quinzaine d’années, éculait les bières en maudissant… » Je pense que c’est plutôt «écoulait », même si cela ne sonne quand même pas juste.
- Un style inégal :
Quand on emploie des termes comme « déréliction » et « déliquescence », les deux à la page 56 d‘ailleurs, cela me semble bizarre dans une prose assez simple voire grossière avec des expressions telles que « tirer la gueule » ou « rien à foutre ».
- des répétitions :
« baie des veuves » : 39 fois, soit une fois toutes les 9 pages !
« mobil-home » : 63 fois soit une fois toutes les 6 pages !
À ce sujet, je suis très perplexe. Comment imaginer qu’un groupe de pêcheurs puisse être logé dans ce genre d’habitation ???
- Et le pompon :
Sans nommer le port où se déroule l’histoire, tout laisser penser qu’il se trouve sur la côte atlantique ou sur celle de la Manche. Le nom des bateaux, l’océan souvent évoqué, les descriptions de la nature, etc…
Or voici que p 57 le père et son fils partent en mer tôt le matin.
« Le Juliana a vogué vers le soleil levant…Puis, jugeant que nous étions à bonne distance, mon père a coupé le moteur. Le temps s’est alors arrêté et nous avons regardé…le soleil sortir entièrement de l’eau. »
C’est totalement impossible car dans ces eaux le soleil s’y couche !!! Quand on ne sait pas que le soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest, on s’abstient d’écrire un roman.
Je ne lirai pas d'autres livres de cet auteur.
Le suspens n'est pas au rendez-vous car je me suis douté assez rapidement de qui était coupable des crimes.
Ce qui m'a aussi beaucoup gênée :
- Dès le premier chapitre on nage dans les banalités, comme « …notre premier baiser échangé sous le chêne vieux de plusieurs centaines d’années. » Merci Dave.
- Beaucoup de termes mal employés :
P 15 « La souffrance et tout un panel de sentiments lui étaient autorisés ». Déjà j’aurais mis un « s » à sentiment et « panel » est un anglicisme qui s’applique à un échantillon de personnes auprès desquelles est réalisée une enquête.
P 200 « …de la balance de pesée claquer contre son boutoir de poids… ». « Boutoir » au lieu de « butoir »
P 201 « …âgé d’une quinzaine d’années, éculait les bières en maudissant… » Je pense que c’est plutôt «écoulait », même si cela ne sonne quand même pas juste.
- Un style inégal :
Quand on emploie des termes comme « déréliction » et « déliquescence », les deux à la page 56 d‘ailleurs, cela me semble bizarre dans une prose assez simple voire grossière avec des expressions telles que « tirer la gueule » ou « rien à foutre ».
- des répétitions :
« baie des veuves » : 39 fois, soit une fois toutes les 9 pages !
« mobil-home » : 63 fois soit une fois toutes les 6 pages !
À ce sujet, je suis très perplexe. Comment imaginer qu’un groupe de pêcheurs puisse être logé dans ce genre d’habitation ???
- Et le pompon :
Sans nommer le port où se déroule l’histoire, tout laisser penser qu’il se trouve sur la côte atlantique ou sur celle de la Manche. Le nom des bateaux, l’océan souvent évoqué, les descriptions de la nature, etc…
Or voici que p 57 le père et son fils partent en mer tôt le matin.
« Le Juliana a vogué vers le soleil levant…Puis, jugeant que nous étions à bonne distance, mon père a coupé le moteur. Le temps s’est alors arrêté et nous avons regardé…le soleil sortir entièrement de l’eau. »
C’est totalement impossible car dans ces eaux le soleil s’y couche !!! Quand on ne sait pas que le soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest, on s’abstient d’écrire un roman.
Je ne lirai pas d'autres livres de cet auteur.
Dulcie- Grand expert du forum
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Genre littéraire préféré : Roman historique
Date d'inscription : 10/01/2023
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