[Cossé, Laurence] Le mobilier national
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le mobilier national
[Cossé, Laurence] Le mobilier national
LE MOBILIER NATIONAL
Roman, édité chez Folio en avril 2002
225 pages
Résumé
"Une légende veut que les cathédrales soient à toute épreuve, disait l'expert. Rien de plus faux. Les bâtisseurs du Moyen Âge étaient des bricoleurs. Aujourd'hui, les cathédrales passent leur temps à s'effondrer, à s'enfoncer, à s'effeuiller. Elles coûtent des fortunes en restauration. Et le comble, c'est qu'elles sont moches, mis à part les trente plus célèbres. Mais ça ne fait rien, on retape, on remonte, on colle. On ne compte pas, pour les cathédrales. Seulement, prévenait l'expert, on ne pourra pas le faire indéfiniment. Le coût des restaurations ne fait qu'augmenter. On sera bientôt à la limite des capacités des pouvoirs publics. Il va falloir trouver autre chose, je ne sais pas, vendre un certain nombre de nos cathédrales à qui en voudra, aux Japonais, au sultan de Brunei. Privatiser, quoi. Créer des fondations. Sinon, il n'y aura qu'à laisser tomber. Laisser crouler les cathédrales sans intérêt. Les cent pompes à milliards que personne ne va jamais voir. "À Jean-Léger Tuffeau, l'homme que les cathédrales empêchent de dormir depuis des mois, car il est le responsable du Patrimoine au ministère de la Culture, l'idée fait l'effet d'un éblouissement. Évidemment. Il n'y a qu'à supprimer les cathédrales en surnombre. Ce n'est pas que l'opération soit simple, en pratique. Mais personne n'en pâtira. La collectivité y gagnera. Et lui, Tuffeau, qui est si fatigué, retrouvera le sommeil. Comme on se trompe...
Mon ressenti
Une idée des plus saugrenue venant de Mr Tuffeau responsable du patrimoine au ministère de la culture, haut fonctionnaire, voit le jour. En effet, il prend sa fonction avec une conscience professionnelle des plus étonnante pour ne pas dire absurde. Pour faire face à la récession budgétaire, après de nombreuses nuits sans sommeil, il décide de conserver uniquement les 100 plus beaux monuments de notre patrimoine afin de les restaurer quant aux autres… et bien advienne que pourra ! C’est la destruction pur et simple… Comment va-t-il choisir ?
Si l’autrice amène une intrigue aberrante à souhait, il n’en reste pas moins que si la réflexion est amusante le lecteur rit jaune. Que faisons-nous de notre patrimoine culturel, architectural… car de nombreux monuments sont laissés à l’abandon faute de financement public et d’autres deviennent privatiser, de commercialisation des monuments emblématiques comme le Louvre ou Versailles et de l'inflation des spectacles sons et lumières…
Que faire, c’est un fait l’État n’a pas à vocation de répondre à tous les besoins, je suis d’accord mais il doit être le garant d’utiliser au mieux l’argent de nos impôts et là…. Comment dire je peux me questionner.
Une lecture haute en réflexion
A découvrir
Roman, édité chez Folio en avril 2002
225 pages
Résumé
"Une légende veut que les cathédrales soient à toute épreuve, disait l'expert. Rien de plus faux. Les bâtisseurs du Moyen Âge étaient des bricoleurs. Aujourd'hui, les cathédrales passent leur temps à s'effondrer, à s'enfoncer, à s'effeuiller. Elles coûtent des fortunes en restauration. Et le comble, c'est qu'elles sont moches, mis à part les trente plus célèbres. Mais ça ne fait rien, on retape, on remonte, on colle. On ne compte pas, pour les cathédrales. Seulement, prévenait l'expert, on ne pourra pas le faire indéfiniment. Le coût des restaurations ne fait qu'augmenter. On sera bientôt à la limite des capacités des pouvoirs publics. Il va falloir trouver autre chose, je ne sais pas, vendre un certain nombre de nos cathédrales à qui en voudra, aux Japonais, au sultan de Brunei. Privatiser, quoi. Créer des fondations. Sinon, il n'y aura qu'à laisser tomber. Laisser crouler les cathédrales sans intérêt. Les cent pompes à milliards que personne ne va jamais voir. "À Jean-Léger Tuffeau, l'homme que les cathédrales empêchent de dormir depuis des mois, car il est le responsable du Patrimoine au ministère de la Culture, l'idée fait l'effet d'un éblouissement. Évidemment. Il n'y a qu'à supprimer les cathédrales en surnombre. Ce n'est pas que l'opération soit simple, en pratique. Mais personne n'en pâtira. La collectivité y gagnera. Et lui, Tuffeau, qui est si fatigué, retrouvera le sommeil. Comme on se trompe...
Mon ressenti
Une idée des plus saugrenue venant de Mr Tuffeau responsable du patrimoine au ministère de la culture, haut fonctionnaire, voit le jour. En effet, il prend sa fonction avec une conscience professionnelle des plus étonnante pour ne pas dire absurde. Pour faire face à la récession budgétaire, après de nombreuses nuits sans sommeil, il décide de conserver uniquement les 100 plus beaux monuments de notre patrimoine afin de les restaurer quant aux autres… et bien advienne que pourra ! C’est la destruction pur et simple… Comment va-t-il choisir ?
Si l’autrice amène une intrigue aberrante à souhait, il n’en reste pas moins que si la réflexion est amusante le lecteur rit jaune. Que faisons-nous de notre patrimoine culturel, architectural… car de nombreux monuments sont laissés à l’abandon faute de financement public et d’autres deviennent privatiser, de commercialisation des monuments emblématiques comme le Louvre ou Versailles et de l'inflation des spectacles sons et lumières…
Que faire, c’est un fait l’État n’a pas à vocation de répondre à tous les besoins, je suis d’accord mais il doit être le garant d’utiliser au mieux l’argent de nos impôts et là…. Comment dire je peux me questionner.
Une lecture haute en réflexion
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Pinky- Grand sage du forum
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Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
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