[Bal, Olivier] L'affaire Clara Miller

Présentation de l’éditeur
Son cadavre est remonté, comme celui d'autres femmes, à la surface de l'eau. Six au total... Là-bas, dans les forêts du New Hampshire, le lieu maudit porte un nom : le lac aux suicidées.

Clara Miller était journaliste. Comme Paul Green, le reporter du Globe qui débarque sur l'affaire. Il avait connu Clara étudiante, et ne croit pas un instant à la thèse du suicide.

Un homme l'intrigue : Mike Stilth, l'immense rock star retranchée à quelques kilomètres de là, à Lost Lakes, dans un manoir transformé en forteresse.

L'artiste y vit entouré d'une poignée de fidèles, dont Joan Harlow, redoutable attachée de presse qui veille sur son intimité et se bat comme une lionne dès que l'empire Stilth est attaqué.

Mais Paul, lui, a tout son temps. Dans sa vieille Ford déglinguée, il tourne inlassablement autour du domaine. Avec cette question : et si, du manoir, la route menait directement au lac ?

Mon avis
Mike Stilth ! Star international incontesté de l'audio tout comme de la vidéo. Il a décidé de se retirer dans un domaine de 10 hectares loin de tout et de tout le monde pour préserver sa vie ainsi que celle de ses enfants. Mais cet isolement peut aussi être un prétexte pour y cacher bien des secrets. Et ce ne sera sans compter sur les vautours, les paparazzi et les fans toujours en quête de retrouver leur idole et de bafouer sa vie privée.

Il en va de Paul Green, un journaliste qui n'a pas réellement connu la carrière espéré mais qui ne lâchera pas l'affaire suite à la disparition d'une de ses amies pour qui le dernier indice touché notre rock star.

Va s'en suivre une quête de vérité où tout nouvel indice ira dans le même sens et déjouera les mystères du passé. L'entourage de Stilth ne sera pas innocent face à toutes ces horreurs dont la première personne concernée aurait pu elle-même être trompé et aveugler de par la réussite qu'elle suscite.

Le lac aux suicidés portent bien son nom et nous tacheront d'en apprendre le fin mot de l'histoire !

C'est un livre dans lequel j'ai eu du mal à me plonger durant la première centaine de page de par son style d'écriture très très condensé sans paragraphe, sans saut de ligne et peu de dialogue. Mais une fois plongé dans les atrocités et la vie des personnages, je n'ai plus pu le lâcher

Roman bourré de rebondissement où on sait très vite les coupables de nos disparitions mais dont il nous manque des morceaux pour mieux en comprendre les raisons.

Lecture très appréciée