[La Grange, Arnaud (de)] La promesse du large
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[La grange de, Arnaud] La promesse du large
[La Grange, Arnaud (de)] La promesse du large
[La Grange de, Arnaud]
La promesse du large
Gallimard 14 mars 2024
213 pages
Quatrième de couverture
Je vais au désert. Je m’enfonce en mer comme d’autres vont dans les sables, pour y chercher le silence et une part d’eux-mêmes. Il est trop tôt pour rentrer. Cela m’est apparu comme une évidence au sortir d’une nuit de veille. Je n’ai fait qu’une partie du chemin, je suis resté au bord. Pour descendre plus profond, il me faut du poids, donc de la solitude. Traîner en route, être à l’écart. J’ai besoin du large. »
Aidan a perdu père et mère dans un naufrage quand il n’était que nourrisson. Élevé par ses grands-parents, l’adolescent a préféré occulter son histoire familiale.
À l’âge de vingt-six ans, il décide de remonter la trace de ses parents. Le jeune homme retourne dans le petit port de Bretagne au large duquel le couple a disparu. Dans ce village, il se heurte à une culpabilité collective à l’égard de cette tragédie maritime mais il rencontre aussi une jeune femme passionnée d’art et d’océan. Leurs destins vont se trouver inexorablement liés.
Ce roman explore le poids des blessures intimes refoulées, qui entravent la marche. Empreint de poésie, il est aussi un cri d’amour à la mer, dernier espace de liberté et refuge des âmes blessées. L’histoire d’une renaissance par la nature et la beauté du monde.
Mon avis
Je pense ne rien ajouter à la quatrième de couverture, je vais seulement y ajouter des réflexions de Aidan lorsqu’il est seul sur son bateau.
Je n’ai appareillé que depuis trente-six heures et j’ai l’impression d’être en mer depuis toujours. Ravi au monde, si loin de ces longs mois d’existence urbaine. Me voila sur le chemin de mes parents, celui qu’ils suivaient et qui s’est arrêté sur le menton rocheux de la bretagne. Je me débrouille comme je peux et comme le vent veut. Je regarde les forces autour de moi. Des marmites bouillonnent et font trembler la coque. A cet endroit, les eaux se mêlent et s’affrontent comme deus êtres qui se cherchent dans l’amour. L’air sent sent le sel et la vie. Chaque matin en mer est un cri d’innocence. La bise a molli. Les vagues allongées sommeillent sous le soleil et je sens un grand calme descendre en moi. Le monde est si beau quand il sait se taire. Parfois je sens que mes démons essayent d’embarquer, cependant j’ai ma méthode pour repousser l’abordage, Ne pas regagner l’ombre, m’allonger à plat par les airs dos sur le pont et regarder les traines nuageuses poussées par les airs d’altitude. Cette beauté est le remède. L’émerveillement me soulage, mon cœur n’est pas mort. Je suis parti en mer pour voir ce qui se cachait sous les vagues. Peut-être ses parents ?
Evidemment j’ai copié des petits passages et j’ai pris un grand plaisir à le faire, je ne pouvais écrire l’histoire, l’écriture est tellement belle et poétique… C’est un réel coup de cœur pour moi….
La promesse du large
Gallimard 14 mars 2024
213 pages
Quatrième de couverture
Je vais au désert. Je m’enfonce en mer comme d’autres vont dans les sables, pour y chercher le silence et une part d’eux-mêmes. Il est trop tôt pour rentrer. Cela m’est apparu comme une évidence au sortir d’une nuit de veille. Je n’ai fait qu’une partie du chemin, je suis resté au bord. Pour descendre plus profond, il me faut du poids, donc de la solitude. Traîner en route, être à l’écart. J’ai besoin du large. »
Aidan a perdu père et mère dans un naufrage quand il n’était que nourrisson. Élevé par ses grands-parents, l’adolescent a préféré occulter son histoire familiale.
À l’âge de vingt-six ans, il décide de remonter la trace de ses parents. Le jeune homme retourne dans le petit port de Bretagne au large duquel le couple a disparu. Dans ce village, il se heurte à une culpabilité collective à l’égard de cette tragédie maritime mais il rencontre aussi une jeune femme passionnée d’art et d’océan. Leurs destins vont se trouver inexorablement liés.
Ce roman explore le poids des blessures intimes refoulées, qui entravent la marche. Empreint de poésie, il est aussi un cri d’amour à la mer, dernier espace de liberté et refuge des âmes blessées. L’histoire d’une renaissance par la nature et la beauté du monde.
Mon avis
Je pense ne rien ajouter à la quatrième de couverture, je vais seulement y ajouter des réflexions de Aidan lorsqu’il est seul sur son bateau.
Je n’ai appareillé que depuis trente-six heures et j’ai l’impression d’être en mer depuis toujours. Ravi au monde, si loin de ces longs mois d’existence urbaine. Me voila sur le chemin de mes parents, celui qu’ils suivaient et qui s’est arrêté sur le menton rocheux de la bretagne. Je me débrouille comme je peux et comme le vent veut. Je regarde les forces autour de moi. Des marmites bouillonnent et font trembler la coque. A cet endroit, les eaux se mêlent et s’affrontent comme deus êtres qui se cherchent dans l’amour. L’air sent sent le sel et la vie. Chaque matin en mer est un cri d’innocence. La bise a molli. Les vagues allongées sommeillent sous le soleil et je sens un grand calme descendre en moi. Le monde est si beau quand il sait se taire. Parfois je sens que mes démons essayent d’embarquer, cependant j’ai ma méthode pour repousser l’abordage, Ne pas regagner l’ombre, m’allonger à plat par les airs dos sur le pont et regarder les traines nuageuses poussées par les airs d’altitude. Cette beauté est le remède. L’émerveillement me soulage, mon cœur n’est pas mort. Je suis parti en mer pour voir ce qui se cachait sous les vagues. Peut-être ses parents ?
Evidemment j’ai copié des petits passages et j’ai pris un grand plaisir à le faire, je ne pouvais écrire l’histoire, l’écriture est tellement belle et poétique… C’est un réel coup de cœur pour moi….
lalyre- Grand sage du forum
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